D’aucuns diront que les Anglais sont arrogants, voire peut-être snobs ou ennuyeux. Mais à voir la façon dont le jeune demi-de-mêlée du XV de la Rose Ben Youngs évoque ses homologues français, Dimitri Yachvili et Morgan Parra, on peut dire que se dégage d’eux un certain sérieux. « J’ai particulièrement étudié Yachvili et la façon qu’il a de jouer et de tout contrôler à Biarritz, » indique à Planet Rugby celui qui sera titulaire samedi contre le XV tricolore. Appliqué, Youngs a aussi remarqué qu’en France, c’est le « neuf qui dirige » alors qu’« en Angleterre c’est traditionnellement le 10. »
C’est pourquoi en France, ces postes sont souvent « très exposés » souligne Machine Machenaud. « Quand l’équipe gagne, c’est souvent grâce à nous. Mais quand elle perd, c’est aussi à cause de nous. » Relégué sur le banc pour le Crunch, le joueur du Racing ne sera pas l’exception qui confirme la règle. Il assume d’ailleurs parfaitement sa part de responsabilité dans les difficultés rencontrées par les Bleus à mettre leur jeu d’attaque en place. Pour y remédier, PSA a choisi de titulariser Morgan Parra, que Ben Youngs a aussi étudié : « Parra oriente l’attaque. Mais il peut aussi décider de taper dans la boîte ou dans le coin et peut à tout moment lever la tête et choisir de partir à gauche alors que son 10 est aligné à droite. »
Si Machenaud n’a encore jamais goûté à l’ambiance si particulière de Twickenham, le demi-de-mêlée de l'ASM y a déjà évolué en 2009 et en 2011. Les Français y avaient d’ailleurs perdu les deux fois (34-10 et 17-9). Il y a quatre ans, Parra était un titulaire indiscutable, alors que le jeune Youngs n’était même pas sur la feuille de match. Martin Johnson ayant porté son choix de l’époque sur Harry Ellis. En back-up on trouvait Danny Care, qui sera encore remplaçant ce samedi. Mais si Ben Youngs est aujourd’hui l’homme de la situation derrière la mêlée anglaise, Care a prouvé au fil des années, et surtout le week-end dernier contre Leicester avec un essai de 50 mètres, qu’il n’avait rien d’un remplaçant ordinaire. Autant dire que les Français vont avoir une belle opposition.
C’est pourquoi en France, ces postes sont souvent « très exposés » souligne Machine Machenaud. « Quand l’équipe gagne, c’est souvent grâce à nous. Mais quand elle perd, c’est aussi à cause de nous. » Relégué sur le banc pour le Crunch, le joueur du Racing ne sera pas l’exception qui confirme la règle. Il assume d’ailleurs parfaitement sa part de responsabilité dans les difficultés rencontrées par les Bleus à mettre leur jeu d’attaque en place. Pour y remédier, PSA a choisi de titulariser Morgan Parra, que Ben Youngs a aussi étudié : « Parra oriente l’attaque. Mais il peut aussi décider de taper dans la boîte ou dans le coin et peut à tout moment lever la tête et choisir de partir à gauche alors que son 10 est aligné à droite. »
Si Machenaud n’a encore jamais goûté à l’ambiance si particulière de Twickenham, le demi-de-mêlée de l'ASM y a déjà évolué en 2009 et en 2011. Les Français y avaient d’ailleurs perdu les deux fois (34-10 et 17-9). Il y a quatre ans, Parra était un titulaire indiscutable, alors que le jeune Youngs n’était même pas sur la feuille de match. Martin Johnson ayant porté son choix de l’époque sur Harry Ellis. En back-up on trouvait Danny Care, qui sera encore remplaçant ce samedi. Mais si Ben Youngs est aujourd’hui l’homme de la situation derrière la mêlée anglaise, Care a prouvé au fil des années, et surtout le week-end dernier contre Leicester avec un essai de 50 mètres, qu’il n’avait rien d’un remplaçant ordinaire. Autant dire que les Français vont avoir une belle opposition.
charlesjubault
Pour faire référence à l'actualité récente du XV de France, je ne reproche pas les choix de jeu pris par Michalak. Ils étaient pris sous pression, avec des trois-quarts à plat, des avants bousculés dans les rucks. En revanche je lui reproche son jeu au pied, indigne d'un 10 international. Ne pas trouver des touches de plus de 15m c'est pas normal, chier ses renvois c'est pas normal non plus, et pourtant c'est le smic pour un ouvreur. Et Trinh-Duc c'est pas mieux, car louper un drop face aux poteaux à 20m c'est pas normal non plus.
Pour moi, un ouvreur ça doit impérativement avoir un très bon jeu au pied pour décharger son équipe de la pression et la mettre sur l'adversaire. Et savoir lancer ses trois-quarts sans faire de fioritures. Bref, faire ce que savent faire Farrell ou Sexton. Le reste c'est du bonus.
charlesjubault
Nan Lacroix ne disait pas que les autres équipes donnaient plus d'importance au 9 et pas au 10. Il disait que celui qui trinquait en premier chez nous c'était le 10, alors que chez les anglo-saxons c'était le 9. Exemple: O'Gara a toujours été indéboulonnable pendant 10 ans alors qu'il a connu plusieurs demis de mêlée (Stringer, Boss, Reddan, O'Leary). Nous on change d'abord le 10 quand ça ne va pas, exemple: Galthié a connu de nombreux 10 (Michalak, Merceron, Gelez, Lamaison, Castaignède, Deylaud).
charlesjubault
Les anglais ont vraiment deux talents énormes en 9 avec Danny Care et Ben Youngs. Care est capable d'exploits individuels hors norme et va très vite, Youngs lui gère mieux les temps forts et les temps faibles de son équipe.
Par contre, je ne vois pas en quoi ils ne commanderaient pas le rythme du match, qu'ils soient anglais, français ou patagoniens. Par essence, un 9, où qu'il soit, est le chef d'orchestre de son équipe, avant le 10
En revanche, c'est vrai que les anglais ont eu plus de grands 10 que de grands 9, alors que nous c'est l'inverse. Quand on regarde nos grands 9 on trouve Gallion, Astre, Galthié, Fouroux, Berbizier, Elissalde alors qu'en 10, à part Lamaison et Camberabero p-e, c'est le désert.
Jako
Il me semble avoir entendu une analyse de Thierry Lacroix, disant que la difference entre la France et les equipes Anglo-saxones est que les Francais basent leur jeu sur le 10, alors que les autres donnent plus d'importance au 9.
Ici je lis l'inverse, qui a raison ??