Le Castres Olympique reçoit l’ASM dans son stade Pierre-Fabre ce vendredi soir, en ouverture de la 10e journée de Top 14. Mal classés (12es avec 11 petits points malgré deux matchs en retard), les Tarnais ont tout intérêt à remporter cette partie face à l’une des équipes en forme du championnat et alors qu’ils restent sur une défaite à domicile contre Bordeaux il y a deux semaines.
🆕 Vendredi, on joue en gris ! 😍 Tente de remporter le maillot CITY EDITION, qui sera inauguré demain soir contre...
Publiée par Castres Olympique sur Jeudi 26 novembre 2020
Un choc que le club du président Revol a semble-t-il coché, puisque pour l’occasion ses joueurs porteront un maillot spécial rappelant le terroir tarnais et nommé « City Edition ». La tunique habituelle du CO sera en effet brodée d’une dizaine d’éléments symboliques de la ville et ses environs, à l’image des maisons sur Agout, de la croix occitane ou du château d’eau de Gourjade, éléments bien connus des locaux. Un maillot collector pas encore vu cette saison que l’écurie tarnaise fera gagner par tirage au sort sur ses réseaux sociaux ce vendredi à 14h.
beberarverne
Avec tous ces dessins, Kockott espère t-il endormir l'arbitre? En tous les cas, beau maillot, collector.
lelinzhou
Étienne Lamouillotte, président du Sporting Club Laragnasse annonce qu'il présentera dans quelque jours à la presse sportive internationale le premier maillot collecteur du club à l'occasion du derby avec Ramponneau-sur-le Blair.Cette initiative a pour but de mettre en avant l'identité et le particularisme aveyronnais en général et laragnacois en particulier.
Sur la poitrine : un verre de jaune sur fond de caouettes et de chips
Dans le dos : le clocher de Rodez se dressant fièrement depuis une cassole d'aligot entourée de tripoux.
Le short sera vierge, le président étant partisan de la sobriété : "Faudrait pas qu'on y en fasse de trop que ça pourrait nuire au bon goût de l'ensemble".
Un riz savant scie
Je rêve de vivre dans pays où les gens auraient l'audace de vendre leurs babioles dans les langues de ce pays et pas dans celle de MacDonald's et de Justin Bieber.
Silkerin
Bizarre de la part du CO de faire de la pub pour le Tarn. Pour une ville de l'Aveyron j'aurais pensé qu'ils fassent la promotion de leur département mais bon... Sans doute une histoire de gros sous.
Michel Llumbiarres
Castres est dans le Tarn.Mais il est vrai que pour certains "nordistes" tout ce qui est au Sud Ouest de la France se ressemble !
Team Viscères
J'aime beaucoup l'audace d'appeler le maillot "City" pour représenter la ruralité aveyronnaise.
Michel Llumbiarres
Pour un breton né à Paris le Tarn et l'Aveyron c'est bonnet blanc et blanc bonnet !La seule excuse c'est d'être supporter du Stade Toulousain :ca ira pour cette fois mais il faut venir un peu par chez nous de temps en temps histoire de remettre sa géographie à jour.Un grand bonjour d'un Toulousain des Minimes ( 1.5 km à vol d'oiseau d'E.W.)
Team Viscères
Et l'autre club s'appelle l'Aveyron Castrais par accident peut-être?
lelinzhou
Tu n'es pas assez ancien au ministère pour avoir appris qu'ici Castres est définitivement dans l'Aveyron.
Un riz savant scie
C'est comme le Stade Rennais qui renomme son stade en Roazhon (breton pour honorer l'ancrage régional)) Park (anglais pour honorer... euh...).
Il faut mettre en scène l'ancrage local (en fait un ersatz folklorique puisque par exemple Rennes est historiquement une ville francophone et pas bretonnante) mais utiliser l'anglais parce qu'il faut montrer qu'on a compris le sens de l'histoire.
Je vais être sec et on me taxera de snobisme mais c'est déprimant de pauvreté intellectuelle et du manque de vision d'un destin commun pleinement ouvert et critique sur le monde.
etutabe
Park est aussi présent en breton pour le même objet.
A Rennes on parlait le gallo (assez proche du normand mais pas identique) sauf les parlementaires (à Rennes) et les nobles de la Cour du Duc (située à Nantes) qui parlaient le français.
L'identité bretonne, telle que revendiquée aujourd'hui, s'est constituée sur une langue qui n'était parlée qu'à l'Ouest d'une ligne Plouha-Vannes. Mais actuellement on peut l'apprendre bien au-delà, y compris à Paris.
Après, chacun voit midi à sa porte : France modèle unique ou pays composé d'entités différentes mais fédérées en une unique nation.
Perso, je suis un occitan vivant en Bretagne ce qui ne m'empêche pas d'être français.
Team Viscères
Je suis bien Breton né en région parisienne supporter toulousain...
Un riz savant scie
Le gallo est une langue d'oïl, qu'on appelait jadis picard et qu'on appelle aujourd'hui français. Dire qu'ils parlaient gallo, normand et donc pas français n'a aucun sens puisqu'ils appartiennent à une famille qu'on a plus tard appelé langue française. Seulement les gens ont oublié l'incroyable diversité linguistique de la France et de ses familles linguistiques romanes et non romanes surtout au nord de la France où la marginalisation voire disparition a été effective dès avant le XIXe siècle.
Roazhon Park ne respecte en aucune façon les conventions grammaticales bretonnes. Le Park à la fin m'a donc plutôt l'air d'un anglicisme que de breton. C'est comme Aéroports de Paris qui se renomme Paris Aéroport. On sait très bien que les mecs rêvaient de devenir Paris Airport pour se globichiser mais un type un peu tatillon leur a rappelé qu'une entreprise publique n'a pas le droit de se renommer en anglais.
Tu me diras la région Occitanie a bien développé un Green New Deal au prétexte que ce soit identifiable pour les partenaires européens. En effet j'aurais préféré qu'il soit utilisé une langue de France (et Dieu sait si la région Occitanie en regorge), et pas celle de l'Empire, pour désigner un projet qui se veut au plus proche des habitants et des campagnes.
Si au moins les gens étaient vraiment ouverts et utilisaient l'anglais autant qu'ils utilisent l'italien, l'espagnol, l'allemand, l'arabe (qui est une langue de France) ce serait à l'honneur de notre ouverture, mais ce n'est pas le cas, et au prétexte d'une ouverture on se ferme en réalité sur un modèle qui est un modèle unique dans lequel nous abandonnons notre capacité à penser et à développer un devenir commun. Seulement, pour compenser cette perte de repère on se rattache à des racines qu'on vitrifie dans une fiction mythifiée et qui nous permettent de cultiver une différence bien creuse et délétère.