L'histoire fait penser à celle de Florian Cazenave, ancien joueur de l'USAP, désormais contraint de jouer en Italie suite à la perte accidentelle de son œil gauche lors de l'été 2013. Mais contrairement à lui, Marc Caumont n'a ni la notoriété ni les contacts nécessaires pour faire bouger les choses, et surtout il ne veut pas s'exiler de l'autre côté des Alpes pour pouvoir à nouveau évoluer sur le terrain en-dehors des entraînements. Car c'est désormais cela le quotidien de l'ancien capitaine de l'équipe de Saint-Lary-Soulan (Fédérale 3) depuis son incident voilà près d'un an. « Ma vie a basculé ce 12 janvier, confie le troisième-ligne aurois via sa page Facebook. Ce jour-là mon œil droit a été perforé par un joueur de l'équipe adverse lors d'une rencontre à Navarrenx contre le club local. » Il évoque un match rugueux, un maul pénétrant initié par les siens et une défense féroce des adversaires désireux de ne pas perdre. « Mais pas plus. Je ne sais pas si c'est volontaire... » Selon La Dépêche, une enquête est en cours, mais elle ne lui rendra pas son œil droit perforé comme l'a confirmé un scanner passé aux urgences de Pau.
Pour sauver son œil, Marc a du se faire opérer d'urgence. Trois autres opérations se sont ensuite s'enchaînées jusqu'en juillet où on lui a éviscèré l'œil pour enfin lui mettre en place une prothèse. « Ce jour-là, la seule chose qui m'a permis de tenir, est l'espoir qu'un jour grâce aux nouvelles techniques, je pourrais enfin rejouer et reprendre ma passion. » À l'heure actuelle, une solution existe, les rugby goggles. Un masque qui a notamment permis à Florian Cazenave de retrouver le chemin des terrains. Marc Caumont s'en est également procuré pour retrouver ses coéquipiers mais seulement à l'entraînement. « J'ai peur de jouer sans protection. Le moindre coquart où l'on se retrouve avec l'œil fermé et je serai aveugle pendant une semaine. Mon ressenti est indescriptible, un plaisir immense de refouler la pelouse ». Aussi a-t-il décidé de faire sa demande de licence de joueur « comme n'importe qui » après avoir notamment contacté le néo-Italien et reçu l'autorisation de son médecin. Mais cette dernière a été rejetée car en France, il est interdit de pratiquer le rugby en compétition dès lors qu'on a perdu un organe pair (reins, yeux).
Un coup dur pour ce passionné du ballon ovale qui n'a cependant pas abdiqué. « Quand tu tombes de cheval, tu remontes. Pour moi, c'est pareil avec le rugby. J'ai eu des moments de colère où j'en voulais à la terre entière. Mais ma lutte pour retrouver les terrains m'aide à apaiser les choses. » Malgré l'inquiétude légitime de son entourage, il a décidé de se battre en lançant une pétition afin que les lunettes de protection, homologuées par Word Rugby (l'IRB), reçoivent l'aval de la fédération française de rugby comme cela a pu être le cas en Irlande et en Italie. « Même si je savais qu'on me refuserait la licence, je ne comprends pas pourquoi on l'accepte en Italie, en Irlande ou ailleurs. J'ai cru comprendre que c'était à cause d'une histoire d'assurance. Là-bas, les assurances demandent moins. C'est encore une fois une histoire d'argent. »
C'est via une pétition qu'il espère faire bouger les choses. « Je l'ai envoyée à des joueurs et j'attends d'avoir assez de retours des clubs pour aller voir le Comité. S'ils me soutiennent, j'irai toquer à la porte de la Fédération à Paris. » Laquelle pensait sans doute en avoir terminé avec cette histoire de masque avec le départ de Florian Cazenave. « Moi je ne connais personne à l'IRB alors je fais avec les moyens du bord. L'histoire aurait été différente si Cazenave jouait dans un club qui affrontait une équipe française en Coupe d'Europe, mais ce n'est pas le cas. Il faut se montrer patient. » Cette pétition, c'est sa « dernière chance, je joue ma carte à fond ».
Pour sauver son œil, Marc a du se faire opérer d'urgence. Trois autres opérations se sont ensuite s'enchaînées jusqu'en juillet où on lui a éviscèré l'œil pour enfin lui mettre en place une prothèse. « Ce jour-là, la seule chose qui m'a permis de tenir, est l'espoir qu'un jour grâce aux nouvelles techniques, je pourrais enfin rejouer et reprendre ma passion. » À l'heure actuelle, une solution existe, les rugby goggles. Un masque qui a notamment permis à Florian Cazenave de retrouver le chemin des terrains. Marc Caumont s'en est également procuré pour retrouver ses coéquipiers mais seulement à l'entraînement. « J'ai peur de jouer sans protection. Le moindre coquart où l'on se retrouve avec l'œil fermé et je serai aveugle pendant une semaine. Mon ressenti est indescriptible, un plaisir immense de refouler la pelouse ». Aussi a-t-il décidé de faire sa demande de licence de joueur « comme n'importe qui » après avoir notamment contacté le néo-Italien et reçu l'autorisation de son médecin. Mais cette dernière a été rejetée car en France, il est interdit de pratiquer le rugby en compétition dès lors qu'on a perdu un organe pair (reins, yeux).
Un coup dur pour ce passionné du ballon ovale qui n'a cependant pas abdiqué. « Quand tu tombes de cheval, tu remontes. Pour moi, c'est pareil avec le rugby. J'ai eu des moments de colère où j'en voulais à la terre entière. Mais ma lutte pour retrouver les terrains m'aide à apaiser les choses. » Malgré l'inquiétude légitime de son entourage, il a décidé de se battre en lançant une pétition afin que les lunettes de protection, homologuées par Word Rugby (l'IRB), reçoivent l'aval de la fédération française de rugby comme cela a pu être le cas en Irlande et en Italie. « Même si je savais qu'on me refuserait la licence, je ne comprends pas pourquoi on l'accepte en Italie, en Irlande ou ailleurs. J'ai cru comprendre que c'était à cause d'une histoire d'assurance. Là-bas, les assurances demandent moins. C'est encore une fois une histoire d'argent. »
C'est via une pétition qu'il espère faire bouger les choses. « Je l'ai envoyée à des joueurs et j'attends d'avoir assez de retours des clubs pour aller voir le Comité. S'ils me soutiennent, j'irai toquer à la porte de la Fédération à Paris. » Laquelle pensait sans doute en avoir terminé avec cette histoire de masque avec le départ de Florian Cazenave. « Moi je ne connais personne à l'IRB alors je fais avec les moyens du bord. L'histoire aurait été différente si Cazenave jouait dans un club qui affrontait une équipe française en Coupe d'Europe, mais ce n'est pas le cas. Il faut se montrer patient. » Cette pétition, c'est sa « dernière chance, je joue ma carte à fond ».
olivier1315
J'ai joué 25 ans avec un oeil alors...
L.titou
La passion contre la raison... Si il s'inquiete deja de perdre la vue le temps d'une semaine il est plus sage d'arreter !
La vie recelle tellement de beaute qu'il est facile de trouver d'autres centres d'interets, d'autres passions. On peut aussi vivre sa passion differement !
Si on creuse le sujet ca devient encore plus prioblematique et soral a une video interessante sur l'handisport !
ced
moi, même si évidemment je compati, je pense que le débat doit être élargi.
il existe pour chaque discipline, du "handi-sport".
à partir de quand un handicap ne l'est plus et permets de pratiquer avec les valides ?
on en revient à Pistorius qui voulait courir avec les valides.
il ne faut pas être fermé mais attention aux décisions trop rapides
Gilles31
Pétition signée.
Bonne année à tous.
Bon courage à Marc.
AnthoToulouse
Incroyable quand ils disent impossible de jouer avec la perte d'un organe pair( oeil ,rein...) Et Jonah Lomu il avait quoi ?? Un seul rein... et il jouait à Marseille Vitrolles !
oceanonox
pétition signée à l'instant
cyside
C'est bien de parler, mais n'oubliez pas de signer sa pétition au gars, avec une telle motivation il ne mérite que de jouer.
Chips du RCT
là tu joues un peu au chat et à la souris :$
Yo
aucun médecin qui valident ma licence n'est au courant de mon handicap... Je me débrouille pour éviter de les regarder dans yeux... Du moment où cette licence est validé par un médecin, le comité ne se pose pas de questions... Nous ne sommes que des numéros pour eux...
Grand Sachem aux sages commentaires
@Kat_Mlslg
Ce n’est pas une histoire de sponsoring : lorsque la FFR lance un appel d’offres pour trouver un assureur, seule la GMF répond. Du coup, celle-ci se trouve en position de force pour imposer ce qu’elle veut en disant « si ça ne vous va pas, on ne répond pas au prochain appel d’offres ».
Je ne sais pas pourquoi aucun autre assureur ne veut assurer les licenciés ni comment cela se passe dans les autres pays.
Chips du RCT
Matt, malgré ton opération aux couilles, tu as montré que dans ta tête, tu en avais toujours 2.
Beau mental, bel esprit ! Bravo
noComment
belle preuve de motivation !!!!
maffiou
J'ai fait deux tiers de ma vie de rugbyman avec une seule couille suite a un cancer, on m'a jamais demande quoi que ce soit...
Je me suis fait tatter les couilles de facon un peu appuyer peut etre 2 fois en 15 ans, entrainant une prompt reaction de ma part... 🙂
Chips du RCT
Donc ces gonzes là remettraient en cause l'aptitude des toubibs à t'accorder ta licence...🙁
Yo
Tout est validé... Je pourrais jouer mais beaucoup de joueurs adverses connaissent mon histoire et je n'ais pas encore jouer car peur d'infliger des sanctions à mon club...
Chips du RCT
Yo, la licence "Entraineur-Joueur" ne te permet pas de jouer ? Si c'est validé administrativement, tu devrais pouvoir jouer, normalement.
Yo
salut... Il y a cinq j'ai perdu mon droit je jouais au rugby dans le pays basque... Je n'avais que 23 ans... Aujourd'hui je fais du handball en compétition pour me défouler et j'entraîne au rugby, ma licence de rugby est tamponné entraîneur et joueur par le médecin et la fédération... Chaque année je vais voir un médecin différent et le comité ne se pose aucune question!!! Je m'entraîne sans protection cependant je n'ais toujours pas joué en compétition par peur de poser des problèmes à mon club...
curepipe83
Je ne comprends pas ce règlement. Autant on aurait bien besoin du principe de précaution dans beaucoup de domaines, là on l'applique sans justification. Du moment que le joueur connait les risques, est d'accord pour les assumer, il est majeur et conscient du problème en cas de pépin. Si la FFR a les chocottes, il lui font signer une décharge et en voiture. A la place on se retranche derrière un règlement mais on veut bien un stade à 600M d'€.
Ridicule.
AKA
Je ne sais pas si Marc lira mon post mais ayant moi-même été obligé d' arrêter après 20 ans de rugby sur blessure sérieuse je voudrai lui dire qu' il y a plein d' autres choses à faire et réaliser. Malgré tout je lui envoie tout mon soutient dans son combat
Chips du RCT
Marc a perdu un oeil, mais je pense que certaines instances sont aveugles depuis des années.
ça m'irriterait le bas ventre si, en cas de refus, cela relève d'un accord entre GMF et la Fédé, comme le suggère Kat.
Maubec
Je ne sais pas si de simples amateurs même licenciés arriveront jamais à faire bouger la FFR tant cet organisme fossile est résistant à tout ce qui peut être extérieur à leur entre-soi, mais j'espère qu'il gagnera ce nouveau combat au nom de sa passion.
C'est lâ qu'on voit que le rugby n'a encore de professionnel que les salaires des joueurs.
Comment un accessoire autorisé par la fédération mondiale peut-il ne pas l'être pour toutes les fédérations nationales ?
C'est inepte.
kat_Mlslg
Rappelez moi l'un des principaux sponsors de la FFR ? ah oui, la GMF ! Faut pas chercher, il n'aura jamais son autorisation... malheureusement.
Chips du RCT
Ce serait injuste que lui ne puisse pas jouer. Bon courage pour ton combat espérant une issue favorable.
CASTRES OLYMPIQUE
courage a toi j'espere que tu pourra rejouer au rugby