Ah le rugby amateur... Ses terrains boueux, ses matchs du dimanche à 15h disputés devant les anciens du club et surtout, ses 3e mi-temps interminables... Au Rugbynistère, c'est tout ce qu'on aime ! Il y a quelques semaines, nous nous étions beaucoup amusés à chercher les 69 signes qui montrent que tu joues au rugby amateur. Cette fois-ci, on tente la transformation ! Place aux types de rugbymen qu'on croise sur les terrains de France.
Si tu te reconnais ou - encore mieux - que tu reconnais un pote, fais-nous signe !
Le mec qui a inventé le rugby :
À l'entraînement, il va corriger ta course sur une passe croisée. Dans le bus, il va t'expliquer par A+B pourquoi Guy Novès ne fera pas un bon sélectionneur du XV de France. En 3ème mi-temps, il va te prendre la tête sur une relance ratée parce que "t'aurais clairement dû faire la passe"... Pas la peine de continuer, vous voyez le genre.
Notre conseil : Il est peut-être gentil, mais souvent très lourd. Tâche donc de lui rappeler que s'il connaît si bien le rugby et qu'il sait tout si bien faire, il n'a qu'à aller jouer en Top 14.
Le vétéran :
« D'ailleurs, ça me rappelle cette histoire complètement folle qui date d'il y a quelques années... » Commençons par préciser qu'il y a de grandes chances pour que le vétéran soit le capitaine de ton équipe. Donc, respect. Il a un léger embonpoint, connaît tout le monde au club, serre la main des supporters qu'il appelle par leurs prénoms, entraîne les cadets et raconte les anecdotes mieux que personne... Parfois, il a juste tendance à en faire un peu trop sur le rugby d'avant ©, notamment lors de discours d'avant-match totalement interminables.
Notre conseil : Mets-le toi dans la poche. S'il y en a un qui sait où sont cachés les fûts de bière du club house, c'est lui !
Le chouchou du coach :
"Lui, c'est le fils du coach !" Non, on ne parle pas de Vincent Clerc mais bien de ce coéquipier qui s'attire constamment les louanges de son entraîneur. Dès qu'il fait une bonne passe, tu peux être sûr que ce dernier va l'acclamer. Besoin de montrer l'exemple sur un exercice ? Le chouchou s'y colle. Besoin d'installer les plots ou de ramasser les sacs de plaquages ? Pareil. Inutile de préciser que le Chouchou est titulaire tous les week-end. Et que s'il prend un carton pendant le match, "c'est parce que l'arbitre est une trompette".
Notre conseil : Sois pas jaloux et bosse à l'entraînement.
Le coffre à ballon : Jamie Roberts en est le digne représentant chez les pros. Sauf que dans les divisions inférieures, chaque équipe possède aussi son coffre à ballon. Pas besoin d'être une armoire à glace pour garder bien au chaud le cuir. Par contre, il y a 90% de chances pour que celui qui oublie de jouer avec ses partenaires joue 3/4 centre, aime s'empaler sur les défenseurs et soit détesté par ses ailiers.
Notre conseil : Mettez-le à l'aile.
Le mec du Sud-Ouest / Le Parisien :
Si tu joues au rugby au nord de la Loire, tu as forcément ce mec originaire du sud parmi tes coéquipiers. Venu pour les études ou pour suivre sa compagne « qui a décroché un super job à la Défense », ce joueur à l'accent chantant est toujours partant pour faire la bringue. L'inverse existe aussi dans les clubs du sud, qui ont tous un Parigot dans leurs rangs.
Notre conseil : Ce n'est pas parce que le joueur vient du Sud qu'il va forcément tout jouer "à la maing" comme le Stade Toulousain, alors ouvre les yeux sur ses capacités. Et puis franchement, le "Jeu de main jeu de Toulousain" n'est-t-il pas aussi caduque que le French Flair ?
Le mytho :
Celui-là, c'est un phénomène. Il aime te rappeler qu'en 2009, il a décliné une sélection départementale "parce que j'avais une grosse soirée de prévu ce week-end là". Bizarrement, il pète les records au développé couché mais n'est jamais présent en même temps que toi à la salle. L'énorme cul de l'espace qu'il a mis à l'entraînement ? Personne ne s'en souvient. Idem pour le type qu'il a fait couiner lors d'une bagarre générale. Bref, c'est un gros mytho.
Notre conseil : Continue de l'encourager. Après tout, si ça le rend heureux...
Le fêtard :
Le patron de la 3e mi-temps, qu'il débute souvent avant les deux premières. Il a d'ailleurs tendance à donner le coup d'envoi du match... dès le vendredi, à la sortie de l'entraînement. « Ce soir, on y va mollo les gars ! » Six heures plus tard, c'est le fêtard qui fait la fermeture du pub local. Il met l'ambiance au fond du car lors des déplacements et n'assume pas les dossiers qui sortent sur lui sur les réseaux sociaux.
Notre conseil : s'il est tout blanc, qu'il galère à aligner trois mots et qu'il titube sérieusement quand il marche, ne l'approche pas à moins de cinq mètres, sous peine de vite devoir changer de vêtements.
L'atypique :
On a tous connu ce gars dont le style vestimentaire provoque l'hilarité – ou les moqueries, c'est selon - dans le vestiaire. Baskets roses, jean déchiré, chemises à pois... S'il y a une nouveauté à la mode, vous pouvez être sûr que l'atypique va la tester en avant première. La coupe de cheveux, bien qu'improbable, est particulièrement soignée. Sur le pré, le short est moulant et les chaussures fluos ont coûté au minimum 100€. Généralement, ce joueur joue à l'aile ou à l'ouverture. Et s'échappe en défense.
Notre conseil : Continue de le charrier. Porter des baskets roses, ça devrait être interdit.
Le petit gros :
Ce qu'il y a de bien au rugby, c'est que tout le monde peut y jouer. Petit, grand, gros, maigre, N'empêche que si vous avez les abdos de Paul Goze et la taille de Benoit Paillaugue, il y a des chances que votre entraîneur ne vous aligne pas à l'aile. Le petit gros fait partie de la confrérie des premières lignes. Ensemble, ils forment une vraie famille et prouvent qu'avec un IMC légèrement déficient et une VMA ridicule, on peut aussi taquiner l'ovale.
Notre conseil : Si vous allez tous les deux au resto japonais du coin et que vous prenez la formule à volonté, évite de le défier pour savoir qui mangera le plus de sushis. Tu vas perdre.
La machine au plaquage :
Chez les poussins, ton entraîneur lui donnait déjà pour mission de plaquer le plus gros des adversaires. Aujourd'hui chez les seniors, la machine au plaquage a bien grandi mais continue de terroriser les attaquants. Le pire, c'est qu'il n'est pas si impressionnant que ça physiquement. Disons seulement qu'il aime le chocolat encore plus que la bagarre ©. Son signe distinctif ? Impossible pour lui de terminer le match sans un stigmate au visage.
Notre conseil : Si tu veux que toi aussi, le public crie « ooooooouuuuuh » sur chacun de tes tubes, commence par échauffer tes épaules. Et baisse toi quand tu plaques !
Le beau gosse :
Il est reconnaissable entre tous. Plus que son coiffé / décoiffé et sa barbe de trois jours, c'est le nombre de fans de sexe féminin venues le voir jouer qui l'identifie. Un vrai fan club, qui hurle son nom à chaque ballon touché. À l'entraînement, tu essaies bien de lui mettre quelques bouchons. Manque de bol, tout lui sourit et le beau gosse t'évite avec la grâce d'un Juan Hernandez. Désolé.
Notre conseil : si tu veux pêcho une fille, ne l'invite pas au stade te voir jouer. Le beau gosse risquerait de finir la soirée avec elle.
Le barbu :
Lui jure qu'à la base, il avait « juste la flemme de se raser ». Sauf qu'entre temps, les Hipsters ont succédé à la Chabalmania pour prendre le pouvoir. Et que - comme par hasard - le barbu s'est mis à porter des chemises à carreaux et des fausses lunettes, tout en suivant un régime Gluten Free, « parce que ça a marché sur Maxime Médard ». Bon, l'avantage, c'est qu'il fait peur aux adversaires.
Notre conseil : S'il sent un peu fort, ce n'est pas qu'une impression. C'est qu'il ne lave jamais ses affaires et que de toute façon, mettre du déo, « c'est trop mainstream ». Cours.
Si tu te reconnais ou - encore mieux - que tu reconnais un pote, fais-nous signe !
Le mec qui a inventé le rugby :
À l'entraînement, il va corriger ta course sur une passe croisée. Dans le bus, il va t'expliquer par A+B pourquoi Guy Novès ne fera pas un bon sélectionneur du XV de France. En 3ème mi-temps, il va te prendre la tête sur une relance ratée parce que "t'aurais clairement dû faire la passe"... Pas la peine de continuer, vous voyez le genre.
Notre conseil : Il est peut-être gentil, mais souvent très lourd. Tâche donc de lui rappeler que s'il connaît si bien le rugby et qu'il sait tout si bien faire, il n'a qu'à aller jouer en Top 14.
Le vétéran :
« D'ailleurs, ça me rappelle cette histoire complètement folle qui date d'il y a quelques années... » Commençons par préciser qu'il y a de grandes chances pour que le vétéran soit le capitaine de ton équipe. Donc, respect. Il a un léger embonpoint, connaît tout le monde au club, serre la main des supporters qu'il appelle par leurs prénoms, entraîne les cadets et raconte les anecdotes mieux que personne... Parfois, il a juste tendance à en faire un peu trop sur le rugby d'avant ©, notamment lors de discours d'avant-match totalement interminables.
Notre conseil : Mets-le toi dans la poche. S'il y en a un qui sait où sont cachés les fûts de bière du club house, c'est lui !
Le chouchou du coach :
"Lui, c'est le fils du coach !" Non, on ne parle pas de Vincent Clerc mais bien de ce coéquipier qui s'attire constamment les louanges de son entraîneur. Dès qu'il fait une bonne passe, tu peux être sûr que ce dernier va l'acclamer. Besoin de montrer l'exemple sur un exercice ? Le chouchou s'y colle. Besoin d'installer les plots ou de ramasser les sacs de plaquages ? Pareil. Inutile de préciser que le Chouchou est titulaire tous les week-end. Et que s'il prend un carton pendant le match, "c'est parce que l'arbitre est une trompette".
Notre conseil : Sois pas jaloux et bosse à l'entraînement.
Le coffre à ballon : Jamie Roberts en est le digne représentant chez les pros. Sauf que dans les divisions inférieures, chaque équipe possède aussi son coffre à ballon. Pas besoin d'être une armoire à glace pour garder bien au chaud le cuir. Par contre, il y a 90% de chances pour que celui qui oublie de jouer avec ses partenaires joue 3/4 centre, aime s'empaler sur les défenseurs et soit détesté par ses ailiers.
Notre conseil : Mettez-le à l'aile.
Le mec du Sud-Ouest / Le Parisien :
Si tu joues au rugby au nord de la Loire, tu as forcément ce mec originaire du sud parmi tes coéquipiers. Venu pour les études ou pour suivre sa compagne « qui a décroché un super job à la Défense », ce joueur à l'accent chantant est toujours partant pour faire la bringue. L'inverse existe aussi dans les clubs du sud, qui ont tous un Parigot dans leurs rangs.
Notre conseil : Ce n'est pas parce que le joueur vient du Sud qu'il va forcément tout jouer "à la maing" comme le Stade Toulousain, alors ouvre les yeux sur ses capacités. Et puis franchement, le "Jeu de main jeu de Toulousain" n'est-t-il pas aussi caduque que le French Flair ?
Le mytho :
Celui-là, c'est un phénomène. Il aime te rappeler qu'en 2009, il a décliné une sélection départementale "parce que j'avais une grosse soirée de prévu ce week-end là". Bizarrement, il pète les records au développé couché mais n'est jamais présent en même temps que toi à la salle. L'énorme cul de l'espace qu'il a mis à l'entraînement ? Personne ne s'en souvient. Idem pour le type qu'il a fait couiner lors d'une bagarre générale. Bref, c'est un gros mytho.
Notre conseil : Continue de l'encourager. Après tout, si ça le rend heureux...
Le fêtard :
Le patron de la 3e mi-temps, qu'il débute souvent avant les deux premières. Il a d'ailleurs tendance à donner le coup d'envoi du match... dès le vendredi, à la sortie de l'entraînement. « Ce soir, on y va mollo les gars ! » Six heures plus tard, c'est le fêtard qui fait la fermeture du pub local. Il met l'ambiance au fond du car lors des déplacements et n'assume pas les dossiers qui sortent sur lui sur les réseaux sociaux.
Notre conseil : s'il est tout blanc, qu'il galère à aligner trois mots et qu'il titube sérieusement quand il marche, ne l'approche pas à moins de cinq mètres, sous peine de vite devoir changer de vêtements.
L'atypique :
On a tous connu ce gars dont le style vestimentaire provoque l'hilarité – ou les moqueries, c'est selon - dans le vestiaire. Baskets roses, jean déchiré, chemises à pois... S'il y a une nouveauté à la mode, vous pouvez être sûr que l'atypique va la tester en avant première. La coupe de cheveux, bien qu'improbable, est particulièrement soignée. Sur le pré, le short est moulant et les chaussures fluos ont coûté au minimum 100€. Généralement, ce joueur joue à l'aile ou à l'ouverture. Et s'échappe en défense.
Notre conseil : Continue de le charrier. Porter des baskets roses, ça devrait être interdit.
Le petit gros :
Ce qu'il y a de bien au rugby, c'est que tout le monde peut y jouer. Petit, grand, gros, maigre, N'empêche que si vous avez les abdos de Paul Goze et la taille de Benoit Paillaugue, il y a des chances que votre entraîneur ne vous aligne pas à l'aile. Le petit gros fait partie de la confrérie des premières lignes. Ensemble, ils forment une vraie famille et prouvent qu'avec un IMC légèrement déficient et une VMA ridicule, on peut aussi taquiner l'ovale.
Notre conseil : Si vous allez tous les deux au resto japonais du coin et que vous prenez la formule à volonté, évite de le défier pour savoir qui mangera le plus de sushis. Tu vas perdre.
La machine au plaquage :
Chez les poussins, ton entraîneur lui donnait déjà pour mission de plaquer le plus gros des adversaires. Aujourd'hui chez les seniors, la machine au plaquage a bien grandi mais continue de terroriser les attaquants. Le pire, c'est qu'il n'est pas si impressionnant que ça physiquement. Disons seulement qu'il aime le chocolat encore plus que la bagarre ©. Son signe distinctif ? Impossible pour lui de terminer le match sans un stigmate au visage.
Notre conseil : Si tu veux que toi aussi, le public crie « ooooooouuuuuh » sur chacun de tes tubes, commence par échauffer tes épaules. Et baisse toi quand tu plaques !
Le beau gosse :
Il est reconnaissable entre tous. Plus que son coiffé / décoiffé et sa barbe de trois jours, c'est le nombre de fans de sexe féminin venues le voir jouer qui l'identifie. Un vrai fan club, qui hurle son nom à chaque ballon touché. À l'entraînement, tu essaies bien de lui mettre quelques bouchons. Manque de bol, tout lui sourit et le beau gosse t'évite avec la grâce d'un Juan Hernandez. Désolé.
Notre conseil : si tu veux pêcho une fille, ne l'invite pas au stade te voir jouer. Le beau gosse risquerait de finir la soirée avec elle.
Le barbu :
Lui jure qu'à la base, il avait « juste la flemme de se raser ». Sauf qu'entre temps, les Hipsters ont succédé à la Chabalmania pour prendre le pouvoir. Et que - comme par hasard - le barbu s'est mis à porter des chemises à carreaux et des fausses lunettes, tout en suivant un régime Gluten Free, « parce que ça a marché sur Maxime Médard ». Bon, l'avantage, c'est qu'il fait peur aux adversaires.
Notre conseil : S'il sent un peu fort, ce n'est pas qu'une impression. C'est qu'il ne lave jamais ses affaires et que de toute façon, mettre du déo, « c'est trop mainstream ». Cours.
Ronin Ntarmak
Y a aussi le patte de poulet mon pauvre ! Le coéquipier trop sympa, qui chauffe l'ambiance et que tu as beau lui faire la plus belle des passes, le plus beau des caviars, il commet systématiquement un en-avant
Mr.Poly
On oublie aussi celui qu'on appelle la momie ou encore le monstre d'elasto... De petites blessures à chaque match et un ligament ou une achromio par an, il dépense le pib du Yémen en elasto, bandage et ortheses diverses....
Mr.Poly
Ouh la on oublie celui qui a les poings à l'hélium et qui peut pas s'empêcher de mettre des bourrepifs des qu'une tête dépasse de quelque part... 😂
Marc Mbiim
Le judoka , spécialisé en plaquage haut, ne connais pas très bien les règles du rugby et un match sur 2 prends un carton jaune
San Atonio
Avant, je jouais demi de mêlée, mais ça c'était y'a 30 kg. Maintenant je pourrais jouer la charnière à moi tout seul (10+9=109kg) mais les jeunes m'ont poussé au talon de secours, prétextant que j'étais meilleur à la pizza qu'au ballon.
Ces petits cons, aucun respect pour les vieux! 😊
maffiou
Ouais, quelques omissions:
Le tout-casse: le gars qui a eu une grande carriere, mais peux plus suivre a cause des blessures a repetitions, joue 4 divisions en dessous de la ou il ete en boitant tout le match parcequ'il n'a pas le courage d'arrete...
Le patchwork: Le gars qui choppe des points de suture a chaque sortie, des fois meme a l'entrainement...
En enfin: le castagneur: toujours le meme gars qui demarre les marrons (et pas toujours la pour les finir!)
mounjet
le "nasique" : il se mouche naturellement sur l'oreille après ses 8 fractures du pif, mais c'est ton pilier de 42 ans et toi t'en as 18 au talon. Tu l'aimes, tu le trouve beau, surtout quand il éructe "on touche pas au petit" avec un air mauvais...
Jean-pierre, j'oublierai jamais!!!
sylche
Cher Rugbynistère
juste pour te signaler deux coquilles dans la rubrique "beau gosse"
1/ ''le nombre de fans de sexe féminin'', il manque "et de sexe masculin"
2/ "avec la grâce d'un DOM Juan Hernandez''
Bisous 😉
le bar-barroux
Il y a aussi le cas des opposés, le super bien lourd (toujours à mettre des côtelettes quand tu bois tranquillement ton coup, ou un bon coup au plexus quand deux neurones se touchent, qui fait des blagues bien pourri de style le doigt qui put…), et l’introverti à mort, limite tu te demandes s’il s’intègre au groupe, la douche ce n’est pas trop son style (ou du moins il la prend, mais il a tellement vite fait que tu ne t’aperçois de rien), mais qu’au fond tu es super content d’avoir dans ton équipe, car à leurs postes, ils font toujours leurs matchs et sans ces deux personnes ton système de jeu (s’ il y en a un lol) ne serait plus le même !!!
Pizzapanucci
Le 3/4 Suicidaire :
Un joueur léger qui ne veut qu'aller tout droit et espère mettre des culs au 1 jusqu'au 23. Adepte du 1 vs 3 dans un couloir de 1m, il met la tête là où le "gros qui voulait jouer 10" regagne un peu de souffle, il aime défier toute la troisième ligne et se fait souvent coffrer le ballon. D'ailleurs, grand pote du gros qui voulait jouer 10 parce qu'à eux deux, ils ont le mental et le physique, mais mal distribué.
On le verrait bien jouer 9 mais le coach le met à l'aile parce qu'il ne sait pas faire de passe et surtout ne veut pas en faire.
Le Skrela ou le chat noir:
Le chat noir est un meuble de l'infirmerie. Il n'a pas joué un match entier sans se blesser. Son temps de jeu est limité à 15 minutes par match. Bon gars mais super malchanceux. Grand pote de la Momie car lui aussi est sponsorisé par Elastoplast et BombedeFroid et a autant de temps de jeu mais réparti en 3 fois plus de matchs.
"Jésus"
Il est balèze, barbu et aimerait jouer avec toute son équipe.
Problème, il fait des passes de maçon ET a les mains percées. On lui fait que des passes au ras et de moins de 2 m. Parfois son altruisme lui fait distribuer de pains. Il joue souvent deuxième ligne.
Le Tescou
Bon bah, je suis le "gras du Sud", car oui, après beaucoup de fêtes, on a le numéro de maillot qui se rapproche de zéro...
Mais petit j'étais une machine au placage, je suis désormais "l'abonné de l'infirmerie"
Blair Condor
Il y a l'autre aussi, le "la Guille" de l'équipe, celui qui à toujours le mot pour rire, le sens de la répartie, la faconde. Il branche tout le temps, mais a tant d'empathie, que ça passe "😜resque" tout le temps, et que même les victimes apprécient.
Evidemment, l'adversaire aussi a le sien ... comme, par exemple, celui à qui tu viens de mettre la plus belle cartouche de ta vie, qui se relève, secoué, mais te dit "si tu veux, j' te prends au scrabble"!! Le fou, il m'a plié !
Par contre, quand ça ne marche pas, le show peut devenir très chaud.
ACR
Au vu du nombre de beaux gosses et de machines au placage autoproclamés, je pense que les mythos sont en réalité les plus nombreux! 😀
6592
Vous avez oublié "le bizut"
Il monte tout juste de junior.
Au club depuis les mini-poussins, il a eu 4 ou 5 joueurs de l'équipe comme coaches.
Il vit ainsi le cul entre deux chaises, parce que ces derniers à la fois le protègent et lui font la misère.
Notre conseil :
Au repas d'avant match, levez la corbeille, il vous rapportera du pain.
Dhomochevsky
20% de plaqueurs ?
12% de beaux gosses ?
Je vois qu'il y a beaucoup de "mythos" 😉
BriceYvan
Je suis "Le mec du Sud-Ouest" qui débarque au milieu des années 80 à Paris en provenance de Bagnères de Bigorre.
J'ai 12 ans, je connais les Aguirre, Gachassin, mon prof de sport me bade.
A cette époque les gosses qui font du rugby à Paris sont les gros.
Moi, tout fluet, rapide, agile me retrouve avec comme partenaires et adversaires seulement des pilards / seconde lattes.
J'esquive, feinte, cours mais finis par me faire attraper... aie !
Gilles31
On ne peut pas cumuler ?
Perso, je me verrais bien vétéran (j'ai entraîné les cadets et, non seulement je sais où sont les fûts, mais en plus j'ai la clé) et fêtard (puisque je sais où sont les fûts...)
Pour ce qui est du Rugby d'Avant©, c'était mieux avant car j'étais mieux avant.
Du surnom de "TGV", je suis passé à celui de "Massey Ferguson" ou "John Deere" (probablement de grands joueurs Britanniques !) ou "semi-remorque" (toujours en rapport avec les fûts). J'ai, peu à peu, troqué ma pointe de vitesse contre un "capot moteur avancé" et, lorsque j'ai un ballon (au jeu à toucher, faut pas déconner non plus) mes co-équipiers me conseillent de courir dans le sens de la descente ou de dételer la remorque.
@+
Gilles
Rackham le Rouge rit
Y a aussi le ptit gros qui a joué 3/4 toute son enfance. Manque de bol, il a pris 15kg pendant ses études mais refuse de jouer avec les gros. Il est complètement camé et le pilier d'en face a beau lui mettre 5 metres sur 40m, ça ne changera rien. Question d'honneur
Higelm
"Le Gros qui voulait jouer 10"
Ce mec a des qualités indéniables. Il a la vista d'Hernandez, la passe de Carter, le pied de Sexton, la vision du jeu de Giteau... Malheureusement, Mère Nature n'a pas été sympathique avec lui, il a le physique de Denis Avril, la vitesse de Roncero et la puissance d'Attoub. Autant dire que quand il tente quelque chose, la volonté est là, la réussite presque aussi, mais ça termine souvent en ballon rendu à l'adversaire. On sent le coach très frustré par ce talent gâché, mais dans sa grande bonté, il lui octroie au moins le droit de taper les coups de pieds et les pénalités. Mais lui rappelle quand même que tenter des drops de 45m en coin, ce n'est pas son boulot.
Mr Bricolage
Vous avez oublié celui est tout le temps bléssé, et qui joue strappé comme une momie pour pas rechuté 😊
boucherugby
J'ai juste explosé de rire sur vos définitions, qui ne sont pas si loin de la réalité ... Me concernant je suis trois quart centre avec mes 106kilos à la pesée, et en effet les ailiers me haissent parfois.
Le nouveau coach me fait désormais jouer à l'aile et 'est maintenant moi qui hait mes centres 😊 😊
MARCFANXV
Les Rugbymen Bamboo Editions...J'adoooore......Les Mythos par définition "s'imaginent" dans un autre rôle !!! D'où le résultat du sondage....Avec l'âge, les performances d'antan tendent à s'améliorer ! J'en fais partie......
epa
Les 3 les plus représentés sont la machine à plaquage, le beau gosse et le fêtard. On a pas les mêmes vestiaires (à part pour les fêtards peut-être). Il y a aussi le mec avec qui ça fini toujours mal, je ne sais toujours pas si il ne supporte pas les contacts ou si il ne supporte pas ce jeu ou la forme du ballon mais impossible pour lui de faire deux matchs de suite sans qu'il s'engrène.
pedrolamigo
Le mytho ne sait pas qu'il est un mytho...
Fanch
On peut rajouter deux autres types:
1°) Le schizophrène: c'est le gars adorable dans la vie, toujours prêt à rendre service, qui te serre la main vraiment chaleureusement, souriant, modeste, le gendre idéal. Il arrive sur le terrain, et là, c'est plus la même musique; teigneux vicelard, gueulant, la bave aux lèvres, sur tout et tous et collectionnant une série de cartons jaunes que même Konieck et Bardy ensemble, ils ont pas la même.
2°) L'éternel décalé (ou le Gaston Lagaffe): c'est celui qui a beau faire, tout va de travers. Quand il faut ouvrir, il repique vers les avants, quand t'appelles à droite, il t'envoie une ogive plein ouest. En dehors du terrain, c'est pareil. Quand il te demande qui est la petite cochonne là-bas, et qu'il se verrait bien lui planter 2 ou 3 essais, à coup sûr c'est de ta petite sœur chérie, venue voir son grand frère jouer, qu'il parle.
3e latte
Il y a le schizophrène darkside: le mec qui hors du terrain est c.n comme une manche a balai, mais qui une fois sur le terrain a une bonne intelligence de jeu et fais souvent les bons choix
La Gérasse
Ouais mais si tu pondères par le nombre d'année de service, ça se tient tout à fait ! Le Maître et l'élève.
WarriusZero
Bardy fait parler de lui ces derniers temps, mais j'ai compté, il n'a coûté "que" 12 jaunes et 1 rouges à l'ASM, quand l'ami Jamie en a pris 21 jaunes et 3 rouges ... en dix ans contre 6 pour l'autre loustic, donc niveau collection, c'est Jamie qui tient la corde.
3e latte
Il y a aula grande bouche. Le mec qu'a perdu plus d'énergie a parler à l'arbitre ou aux mecs hors du terrain, ou aux joueurs d'en face qui le branchent, qu'à jouer au rugby.
Quand il est en face tu t'eclates a le brancher jusqu'à ce qu'il disjoncte. Mais quand il est chez toi tu subis.
quentin2dakar
Sans oublier le remplaçant :
le mec qui est là parce qu'il aime le rugby ou qu'il voulait découvrir l'ambiance, qui a commencé à 32 ans à taquiner la chique, qui fait plein d'efforts, mais bon il manque les bases.
Bon comme on était un peu léger pour faire le nombre, il est toujours le 23e homme. Mais jamais il rentre. On l'aime bien, il s'est bien mis dans l'ambiance, mais bon il est nul.
fabien81
la 1ere photo je suis pas trop d'accord avec vous, Ron sans Hermione c'est un peu comme l'Italie sans Parisse, sa vaut rien. Alors que en amateur le mec qui a inventé le rubgy en général il sait pas faire de passe et plaque très mal.
Vous en avez oublié un, il y a celui qui confond rugby et boxe, souvent il est vieux avec un gros ventre et joue 2eme ligne. Tous les clubs des pyrénées ariégoises et audoises en ont au moins 2 ou 3, jouer chez eux c'est vraiment horrible
straits
Y'a quand même 31% de mythos...
gratteur de ballons
Il y aussi les piliers de moins de 85 kg qui arrivent à tordre des mecs qui leur rendent 20kg. Pas besoin de faire 130kg pour jouer pilar, juste être fort du dos et du cou et le tour est joué. Pour tout vous dire, c'est mon quotidien rugbystique
vignette
Il vous manque "la chips". Le mec gaulé comme un papier calque et qui essai depuis 20 ans de jouer en attaque comme si c'était un touché (car si il est plaqué c'est la mort qui l'attend) et qui fait don de son corps en défense.
Oui. J'en sais quelque chose.
Zakgabr
Une sorte de sosie de Christian Cullen qui n'a pas vraiment réussi
ced
moi je connais un coffre à ballon qui a inventé le rugby, en plus il est gros et joue derrière (on lui a souvent dit qu'il était trop gros pour jouer derrière mais il a jamais voulu l'admettre), je lui claque une grosse bise à Pacman