Les 5 points à retenir du match fou entre l'Australie et l'Écosse
Les 5 points à retenir du match fou entre l'Australie et l'Écosse
Coupe du monde 2015. Les 5 points à retenir du match fou entre l'Australie et l'Écosse. Les Wallabies ont eu très, très chaud... mais ils se qualifient pour les demi-finales.
Australie - Écosse, 1/4 de finale de la Coup du monde de rugby 2015, 18/10/2015.

1. L'abnégation de l'Ecosse n'aura pas suffi

Qui aurait parié qu'à la 79ème minute, l'Écosse mènerait au score face à l'Australie ? Pass grand monde. Pourtant, le XV du Chardon est passé à deux doigts d'un énorme exploit. Plus limités que les Wallabies, les homme de Vern Cotter se sont battus avec leur armes : un gros cœur, un Laidlaw impeccable au pied et des joueurs opportunistes à l'image de Horne, Seymour et Bennett, auteurs des 3 essais de leur équipe. Malheureusement pour eux, ça n'a pas suffit.

2. L'Australie sur courant alternatif

Ce après-midi, il était difficile de reconnaître l'équipe qui avait terrassé l'Angleterre, ou bien celle qui avait fourni une prestation défensive de très haut niveau face au Pays de Galles lors des phases de poule. Sur la pelouse de Twickenham, l'Australie a alterné le meilleur et le pire, même si on la sentait capable de marquer sur les ailes à chaque accélération. David Pocock a sans doute beaucoup manqué, pour ses talents dans le jeu au sol et ses qualités de leader. À l'arrière, Beale n'a pas non plus réussi à faire oublier Israel Folau.

3. La faillite tactique écossaise en fin de match

Après l'essai sur interception de Mark Bennett, l'Écosse avait tout pour réaliser le hold-up du siècle. Malheureusement, la fin de match a été mal gérée, avec notamment une touche jouée sur le 3ème bloc de saut. Une prise de risque qui a entraîné un en-avant et a provoqué la pénalité fatale pour le XV du Chardon. Même si certains observateurs diront que Craig Joubert s'est monté particulièrement sévère sur le coup...

4. La mêlée australienne décevante

C'était un de leur gros points forts sur les phases de poule : la mêlée. Un secteur historiquement faible par les Wallabies, qui semblaient avoir énormément progressé grâce à Mario Ledesma. Mais face à l'Écosse, le pack australien n'a pas été souverain, malgré une pénalité obtenue dans les dernières secondes du match. Inquiétant avant de rencontrer l'Argentine en demi-finale. Un match qui risque d'ailleurs d'être un crève-coeur pour Ledesma.

5. Bernard Foley pas dans son match

« Iceman » n'a pas failli à sa réputation en inscrivant la pénalité de la gagne à la 79ème minute. Mais avant cela, l'ouvreur des Waratahs avait été plutôt médiocre avec 3 tirs aux but manqués, un essai tout fait vendangé et un dégagement contré qui a permis à Seymour de marquer le deuxième essai écossais. Titulaire car plus sûr et régulier que Quade Cooper, il n'a pas rassuré sur ce match. Heureusement pour Michael Cheika, il n'est apparemment pas le genre de joueur à se rater deux fois de suite.

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Le match de l'équipe de France ne m'avait même pas abattu (je ne croyais même pas à la qualif en quart, alors passer les Blacks, la bonne blague), mais ce petit Aus-Sco m'a émoustillé et j'y ai cru jusqu'à la dernière minute, j'ai applaudis sur le dernier essai écossais et quand cet enflure de Joubert a donné une pénalité aux Aussies, j'avais envie de me téléporter à Twickenham, sur le terrain, pour poser une droite à ce mec ...
Des 4 quarts de finale, celui là fut sûrement le plus beau à voir, et il faut noter le travail énorme effectué par Cotter depuis qu'il a pris en main cette sélection. Il a fait passer cette équipe phare de la fin des années 90 (qui se rappelle qu'ils ont gagné le dernier V nations en 1999), qui avait décliné pour devenir plus ou moins un faire valoir du rugby européen au même titre que l'Italie, à une Nation qui redevient compétitive et ça ne me surprendrait pas que le prochain tournoi soit remporté par nos amis au chardon ... J'ai vu presque tous les matches de l'Angleterre, de l'Irlande, du Pays de Galles, de l'Ecosse et de la France, et sur les 5, le rugby le plus enthousiasmant et de loin est celui des ecossais.

Bref, j'ai toujours été un supporter de l'EdF et de l'Ecosse, mais je crois bien que mon allégeance principale va migrer au pays des rouquins, du whisky et du brouillard, parce que vu l'état du rugby en France et la façon dont nos institutions sont sclérosées, il va falloir faire la croix sur cette génération et sur la suivante avant que nous puissions avoir des résultats.

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