Les Bleus ont été malchanceux selon le président de la commission médicale
Cette malchance souvent provoquée.
Le président de la commission médicale de la FFR, Roger Salamon, s'est exprimé sur les causes du cluster français.

Roger Salamon est un épidémiologiste reconnu par ses pairs. Ses travaux épidémiologiques et biostatiques font sens en Europe mais également dans les pays du sud. Il est l'actuel président de la commission médicale de la FFR et c'est logiquement qu'il a tenu à s'exprimer sur l'actuel cluster du XV de France

Dans les colonnes du Midi Olympique, celui qui devra dévoiler la vérité et les origines du cluster, parle de "malchance" concernant cette affaire. Il est au coeur de cette enquête interne, dirigée par Christian Dulin, puisqu'il représente la voix scientifique et médicale de la FFR. Pour lui, cette malchance vient notamment du variant anglais, plus contagieux : "Seulement, avec ce virus et particulièrement son variant dit anglais, le risque zéro n’existe pas. A partir d’une infection qui concernait un joueur de rugby à 7, le virus a circulé au travers des équipes de France et notamment la grande et abouti à la catastrophe que l'on connaît". Il rappelle que si l'enquête est interne, il n'en tirera aucun avantage à protéger des personnes : "La première des choses qui me vient à l’esprit, c’est que l’équipe de France a joué de malchance. Je n’ai personne à protéger et je peux vous assurer que le protocole mis en place était et est toujours rigoureux, d’ailleurs, les médecins des autres nations du 6 Nations avaient pris pour modèle notre protocole et l’instauration d’une bulle sanitaire en exemple"

Concernant la malchance, on peut se poser demander si c'est utile de la provoquer en brisant la bulle sanitaire stricte. Salamon estime que la troisième mi-temps des Bleus n'est pas une cause pour l'instant, puisqu'ils étaient tous "négatifs et sont restés entres eux" : "On peut penser que c’était peut-être pas forcément la meilleur des choses à faire, mais ils venaient de faire 80 minutes ensemble sur le terrain, bref, ce serait trop facile d’incriminer ce moment-là. […] On le voit dans le civil, le virus s’est introduit dans toutes les strates des populations. Le président Macron qui a été infecté, est une preuve, que malgré toutes les protections, le risque zéro n’existe pas. Ce n’est pas un problème d’imprudence !" On apprend notamment que le groupe France ne bougera plus : 31 joueurs qui ne feront plus d'allers-retours entre Marcoussis et leur club. 

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Quand ton entend Jean Marc et Florian c'est quand meme assez marrant 2 inconnus qui ne laisseront aucune trace dans l'histoire du rugby Francais.
Aucun palmarès pour les deux le néant.

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