Matt Giteau savait pourtant à peu près où il mettait les pieds cette saison. C’est d’ailleurs un autre Matt, Henjak, ami d’enfance du centre australien, qui a joué un grand rôle dans la venue du mythe wallabie. Sauf qu’on a beau s’attendre à toute la ferveur du monde, celle des Toulonnais reste particulière. Dans une interview accordée à Midi Olympique, Matt Giteau dévoile d’ailleurs quelques scènes croustillantes sur ses premiers mois au RCT. Lorsqu’il évoque une gueulante de Bernard Laporte en ces termes par exemple : « Je peux vous assurer que, dans ces moments-là, personne ne fait le fier. Lorsqu’il m’a malmené à la mi-temps de notre match contre Bayonne, je lui ai tout simplement répondu «merci» car je n’avais absolument rien compris de ce qu’il m’avait dit. Une chose est sûre. Il transpire la passion et sait parfaitement te transmettre cette rage de vaincre. »
Un humour que l’on n’aurait pas nécessairement deviné chez le trois-quarts centre varois, mais qui est pourtant bien réel. Autre situation cocasse, lors de sa première descente du bus à Mayol : « J’ai cru que je venais de débarquer chez les fous ! Reconnaissez que, comme comité d’accueil, c’est un peu spécial ! Ce supporter n’était en rien menaçant car il ne voulait pas me blesser. C’était juste sa manière à lui d’exprimer sa passion. J’ai réalisé un peu plus tard que ce cas était loin d’être isolé. Les Toulonnais sont des supporters passionnés s’identifiant complètement à leur équipe. Un rêve pour tout joueur. Toulon me fait penser à un volcan en éruption. »
Alors, non, Matt Giteau n’est pas chez les fous. Il est juste dans un club qui a retrouvé l’élite il n’y a pas si longtemps, et où tout un peuple vit rugby, autant que des voisins peuvent vivre foot. L’Australien, qui commence à trouver ses marques avec ses coéquipiers, a une ambition : « Remporter le bouclier ». Ce ne sont pas les supporters toulonnais qui s’opposeront à ce souhait…
Un humour que l’on n’aurait pas nécessairement deviné chez le trois-quarts centre varois, mais qui est pourtant bien réel. Autre situation cocasse, lors de sa première descente du bus à Mayol : « J’ai cru que je venais de débarquer chez les fous ! Reconnaissez que, comme comité d’accueil, c’est un peu spécial ! Ce supporter n’était en rien menaçant car il ne voulait pas me blesser. C’était juste sa manière à lui d’exprimer sa passion. J’ai réalisé un peu plus tard que ce cas était loin d’être isolé. Les Toulonnais sont des supporters passionnés s’identifiant complètement à leur équipe. Un rêve pour tout joueur. Toulon me fait penser à un volcan en éruption. »
Alors, non, Matt Giteau n’est pas chez les fous. Il est juste dans un club qui a retrouvé l’élite il n’y a pas si longtemps, et où tout un peuple vit rugby, autant que des voisins peuvent vivre foot. L’Australien, qui commence à trouver ses marques avec ses coéquipiers, a une ambition : « Remporter le bouclier ». Ce ne sont pas les supporters toulonnais qui s’opposeront à ce souhait…