En 2019 et pour la première fois en 26 ans, la Coupe du monde ne sera pas organisée par l’une des trois nations reines de l’hémisphère sud ou par l’un des pays participant aux 6 Nations. Pour accueillir l’événement mondial, l’IRB a en effet accordé sa confiance au Japon, dont le championnat principal est prospère. Une décision qu’elle n'envisage pas de prendre avec les Etats-Unis. La raison est simple : les USA ne sont pas prêts pour ça. Avant de prétendre à l’organisation du mondial, les States doivent mettre en place un championnat stable capable de promouvoir le rugby dans tout le pays.
« Le plus tôt sera le mieux, confie Brett Gosper directeur général de l'International Rugby Board au site sud-africain Sport24. Et pas seulement parce que cela représenterait une formidable manne financière mais parce qu’il est toujours intéressant de voir le rugby dans d’autres contextes. C’est en premier lieu ce à quoi sert la Coupe du monde. » Pour satisfaire aux critères de l’IRB et pourquoi pas prétendre au mondial 2023, la fédération américaine dispose de 10 ans. Ce qui laisse du temps pour peaufiner la mise en place d’une ligue nord-américaine. « Nous avons le sentiment que son apport sera plus bénéfique qu’une Coupe du monde. »
Les choses pourraient cependant s’accélérer pour les USA, alors que la SANZAR, l’organisme gestionnaire du Super 15, pourrait envisager d’inclure des équipes nord-américaines et asiatiques dans son championnat à l’horizon 2015. Pour Steve Tew, patron de la fédération néo-zélandaise, les Etats-Unis pourraient commencer par organiser la Coupe du monde de rugby à 7 avant de passer au niveau supérieur. Une éventualité qui semble plaire à Brett Gosper et à l’IRB.
« Le plus tôt sera le mieux, confie Brett Gosper directeur général de l'International Rugby Board au site sud-africain Sport24. Et pas seulement parce que cela représenterait une formidable manne financière mais parce qu’il est toujours intéressant de voir le rugby dans d’autres contextes. C’est en premier lieu ce à quoi sert la Coupe du monde. » Pour satisfaire aux critères de l’IRB et pourquoi pas prétendre au mondial 2023, la fédération américaine dispose de 10 ans. Ce qui laisse du temps pour peaufiner la mise en place d’une ligue nord-américaine. « Nous avons le sentiment que son apport sera plus bénéfique qu’une Coupe du monde. »
Les choses pourraient cependant s’accélérer pour les USA, alors que la SANZAR, l’organisme gestionnaire du Super 15, pourrait envisager d’inclure des équipes nord-américaines et asiatiques dans son championnat à l’horizon 2015. Pour Steve Tew, patron de la fédération néo-zélandaise, les Etats-Unis pourraient commencer par organiser la Coupe du monde de rugby à 7 avant de passer au niveau supérieur. Une éventualité qui semble plaire à Brett Gosper et à l’IRB.