Malgré de (très) solides arguments, Bourg-en-Bresse va-t-il être privé de monter en Pro D2 ?
Malgré de (très) solides arguments, Bourg-en-Bresse va-t-il être empêché de monter en Pro D2 ? Crédit photo : S. Laurencin
L'USBPA, reléguée de justesse l'an passé, avait tout pour monter sportivement en Pro D2. Mais pourrait se retrouver à quai malgré de solides arguments.

C'est ce vendredi 3 avril qu'on devrait savoir. Comment la Fédération Française de Rugby va-t-elle gérer les promotions et les relégations de ses divisions, soit les championnats allant de la Fédérale 1 à la 4e Série ? Dans un communiqué publié la semaine passée, l'instance mettait fin à cette saison 2019/2020, tout en affirmant que "les modalités relatives aux accessions et aux éventuelles relégations pour les compétitions nationales seront communiquées par la Commission Nationale des Epreuves.

Le cas qui se révèle le plus épineux ? Celui des montées de la Fédérale 1 vers la Pro D2, gérée par la Ligue Nationale de Rugby. Or, selon L'Equipe, mais aussi le Midi Olympique, "les clubs ont voté à l’unanimité le maintien des trente clubs professionnels en l’état la saison prochaine." A priori, il n'y aurait donc pas de descentes (Rouen et Valence-Romans se sauveraient), mais surtout pas de montées, donc. Du côté de Bourg-en-Bresse, candidat déclaré à une promotion vers le monde professionnel, on nous confie : "La FFR, et Bernard Laporte en personne, nous a assuré qu’elle ferait tout pour que la passerelle entre la Fédérale 1 et la Pro D2 reste ouverte."

Et pour cause : l'USBPA a de sacrés arguments pour retrouver la 2e division, un an après sa descente.

Massy, Albi, Bourg-en-Bresse : qui faire monter en Pro D2 ?Massy, Albi, Bourg-en-Bresse : qui faire monter en Pro D2 ?Certes, Albi et Massy sont les deux premiers du classement national, qui prend en compte l'ensemble des quatre poules. Mais du côté des Violets, on pointe la "non pertinence" de ce classement "face à des poules disparates en termes de nombre de promus et nombre de clubs souhaitant accéder au niveau supérieur." Et pour cause, la poule 2 (celle de Bourg-en-Bresse) est considérée comme la Poule de la mort avec la concurrence de Narbonne, Bourgoin ou Nice, quand la poule 1 (celle de Massy) est elle composée de... quatre équipes évoluant en Fédérale 2 l'an passé. 

La Chaîne L'Equipe ne s'y trompe d'ailleurs pas, diffusant majoritairement les rencontres de la poule 2. 

Un club structuré, des joueurs français

Alors, si montée il y a, les Burgiens pourront-ils y prétendre ? Sur le papier, leur candidature est alléchante : meilleure attaque de sa poule (en points, en nombre d'essais inscrits), Bourg-en-Bresse compte 37 Français pour un effectif total de 42 joueurs. Un pari qui avait failli être payant l'an dernier : 1er au classement des JIFF (20,1 de moyenne), l'USBPA avait été reléguée malgré un nombre de points record pour une équipe terminant 15e du classement...

Contacté, le club rappelle également la force de sa structure, avec notamment "neuf joueurs du groupe pro évoluant au centre de formation agrée par la Fédération et le Ministère. Un investissement d’1,4m€ a été réalisé pour doter le centre de formation d’infrastructures modernes, sur le stade Verchère." Un stade conforme au cahier des charges de la LNR, 6e affluence de Pro D2 l’an dernier (avec 6000 personnes de moyenne) et 1ère affluence de Fédérale cette saison (avec 4500 personnes).

Enfin, puisque l'argent est le nerf de la guerre dans le rugby professionnel, on assure disposer - au sein du club - de fonds propres "largement supérieurs aux 100 000€ demandés par la FFR, soit 850 000€." Suffisant, ou pas ? Saison nulle, ou pas ? Réponse d'ici quelques heures.

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Narbonne, Bourgoin et Nice dans la meme poule, ca me rappelle mes jeunes années

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