On vous en avait déjà parlé il y a quelques jours mais cette fois c'est bon : Max Médard a fait son retour sur les terrains d'entraînement du côté d'Ernest Wallon.
L'arrière/ailier/trois-quart/congélateur/multiprise en a terminé avec le plus gros de la rééducation du genou qu'il s'était flingué lors du dernier 6 Nations. Cette blessure a tenu éloigné des terrains celui qui a été formé à Blagnac (puis à Toulouse même) pendant un bon 6 mois, période pendant laquelle il a forcément douté.
Le "Garant du French Flair" pour certains (et non pas des Valeurs du Rugby© qui nous sont chères) s'est confié dans un entretien accordé au site internet du Figaro (lefigaro.fr), dont voici quelques extraits. Il y tire le bilan de sa période d'indisponibilité, tout en s'exprimant sur cette épreuve et sur les doutes qu'il a à propos de son futur proche :
Vous entrevoyez enfin le bout du tunnel après votre blessure au genou survenue en mars dernier…
Carrément. Je reprends le rugby progressivement ce lundi avec des passes, des boucliers, mais je ne pense pas reprendre avec tout le monde. J'ai hâte, mais le plus dur reste à venir, comme retrouver mon niveau. Ca fait six mois que je n'ai pas touché le ballon, forcément, je suis impatient.
À quelle date prévoyez-vous un retour à la compétition ?
Il n'y a pas forcément de date précise. J'attendrais le feu vert du staff médical. Tu ne peux pas reprendre comme ça du jour au lendemain. J'aimerais dire que ce sera dans un mois ou deux, mais ce sera plus je pense.
Y-a-t-il eu des périodes de doutes ?
Bien sûr. Il y a toujours des doutes dans ce genre de période. J'ai posé des tonnes de questions aux kinés qui, à la fin, commençaient à en avoir assez de me voir ! C'était la première fois pour moi, mais comme j'ai vite progressé, au final, la rééducation passe assez vite.
Vous êtes-vous remis en question ?
Obligatoirement. Quand je me suis blessé, j'ai tout de suite accepté le fait d'être éloigné des terrains pendant plusieurs mois. Il a fallu prendre du recul. Je me suis mis en tête une stratégie pour revenir sur les terrains, retrouver mon niveau et être encore plus fort. C'est un mal pour un bien finalement.
À bientôt 26 ans, est-ce une nouvelle page de votre carrière qui s'écrit aujourd'hui ?
Je ne sais pas. Peut-être. Ça fait partie de notre métier. J'ai eu la chance de ne m'être jamais blessé depuis mes débuts. J'ai appris des choses sur moi et je dois écouter mon corps un peu plus qu'avant. J'aime tellement m'entraîner, jouer, qu'à certains moments je laissais de côté les petits bobos. Maintenant, je ferai un peu plus attention. Ce n'est pas pour autant qu'après une béquille, on ne pourra plus compter sur moi.
Quelle est votre plus grande crainte aujourd'hui ?
De ne pas retrouver mon niveau. J'ai des doutes. Je pense que c'est normal. Vais-je le retrouver ? A Toulouse, il n'y a que des bons joueurs et je sais que Guy (ndlr : Novès) me donnera la chance de revenir au plus haut niveau. J'ai les cartes en main, mais pour le moment je suis dans l'inconnu.
Pour retrouver la totalité de l'interview, c'est ici que ça se passe.
L'arrière/ailier/trois-quart/congélateur/multiprise en a terminé avec le plus gros de la rééducation du genou qu'il s'était flingué lors du dernier 6 Nations. Cette blessure a tenu éloigné des terrains celui qui a été formé à Blagnac (puis à Toulouse même) pendant un bon 6 mois, période pendant laquelle il a forcément douté.
Le "Garant du French Flair" pour certains (et non pas des Valeurs du Rugby© qui nous sont chères) s'est confié dans un entretien accordé au site internet du Figaro (lefigaro.fr), dont voici quelques extraits. Il y tire le bilan de sa période d'indisponibilité, tout en s'exprimant sur cette épreuve et sur les doutes qu'il a à propos de son futur proche :
Vous entrevoyez enfin le bout du tunnel après votre blessure au genou survenue en mars dernier…
Carrément. Je reprends le rugby progressivement ce lundi avec des passes, des boucliers, mais je ne pense pas reprendre avec tout le monde. J'ai hâte, mais le plus dur reste à venir, comme retrouver mon niveau. Ca fait six mois que je n'ai pas touché le ballon, forcément, je suis impatient.
À quelle date prévoyez-vous un retour à la compétition ?
Il n'y a pas forcément de date précise. J'attendrais le feu vert du staff médical. Tu ne peux pas reprendre comme ça du jour au lendemain. J'aimerais dire que ce sera dans un mois ou deux, mais ce sera plus je pense.
Y-a-t-il eu des périodes de doutes ?
Bien sûr. Il y a toujours des doutes dans ce genre de période. J'ai posé des tonnes de questions aux kinés qui, à la fin, commençaient à en avoir assez de me voir ! C'était la première fois pour moi, mais comme j'ai vite progressé, au final, la rééducation passe assez vite.
Vous êtes-vous remis en question ?
Obligatoirement. Quand je me suis blessé, j'ai tout de suite accepté le fait d'être éloigné des terrains pendant plusieurs mois. Il a fallu prendre du recul. Je me suis mis en tête une stratégie pour revenir sur les terrains, retrouver mon niveau et être encore plus fort. C'est un mal pour un bien finalement.
À bientôt 26 ans, est-ce une nouvelle page de votre carrière qui s'écrit aujourd'hui ?
Je ne sais pas. Peut-être. Ça fait partie de notre métier. J'ai eu la chance de ne m'être jamais blessé depuis mes débuts. J'ai appris des choses sur moi et je dois écouter mon corps un peu plus qu'avant. J'aime tellement m'entraîner, jouer, qu'à certains moments je laissais de côté les petits bobos. Maintenant, je ferai un peu plus attention. Ce n'est pas pour autant qu'après une béquille, on ne pourra plus compter sur moi.
Quelle est votre plus grande crainte aujourd'hui ?
De ne pas retrouver mon niveau. J'ai des doutes. Je pense que c'est normal. Vais-je le retrouver ? A Toulouse, il n'y a que des bons joueurs et je sais que Guy (ndlr : Novès) me donnera la chance de revenir au plus haut niveau. J'ai les cartes en main, mais pour le moment je suis dans l'inconnu.
Pour retrouver la totalité de l'interview, c'est ici que ça se passe.
Kadova
Bon courage a Max, Vincent Clerc est passe par la. Max retrouvera son niveau, y'a pas de raison. Et il est bien entoure a Toulouse.
J'espere rdv en EdF pour le tournoi.