Ce jeudi soir en ouverture de la 4e journée de Pro D2, l’USAP n’a pas été en mesure de surprendre Albi sur sa pelouse (23-19). Une première défaite pour Perpignan en ce début de saison, mais une belle victoire pour l’un de ses joueurs, le deuxième ligne Bastien Chalureau. À 22 ans, l’ancien Espoir du Stade Toulousain revient de loin après « deux ans de calvaire » avec son genou. « La première année, je me suis fait les croisés, je me suis fait opérer et j'ai ensuite eu des staphylocoques. J'en ai enchaîné trois et on a commencé à me parler de me couper la jambe », confie le Catalan à France Bleu.
Imaginez sa joie lorsqu’on lui a dit qu’il serait titulaire face à Albi. « J'ai vraiment envie d'intégrer les terrains de PRO D2 et de faire partie de l'aventure avec l'USAP. » Les 49 minutes jouées ce jeudi ne sont sans doute qu’un début pour ce gaillard, qui, malgré son gabarit de deux mètres pour 115 kilos, n’a pas l’intention de débarquer sur le pré en cherchant à faire des choses compliquées. « Il faut que je me concentre sur le combat. »
Et aussi sur le rugby en général pour tenter de passer à autre chose. Après cette période extrêmement difficile, il pose un regard différent sur ce qui l’entoure. « Tu te dis que tout peut tourner très vite dans ta vie. Ce que j'en retire, c'est qu'il faut profiter de chaque minute, tout passe trop vite. » Il est cependant difficile de tourner la page rapidement, surtout quand tu as failli « arrêter [ta] carrière avant même qu'elle ne commence. » S’il veut pouvoir durer dans ce sport, il sait qu’il va devoir redoubler d’efforts et gommer les erreurs du passé. « Il faut faire attention à son corps, je n'étais pas assez sérieux dans mon alimentation et mon hygiène de vie. Aujourd’hui, j'ai changé quelques petits détails, mais qui apparemment font toute la différence et font la vie d'un rugbyman. »
Imaginez sa joie lorsqu’on lui a dit qu’il serait titulaire face à Albi. « J'ai vraiment envie d'intégrer les terrains de PRO D2 et de faire partie de l'aventure avec l'USAP. » Les 49 minutes jouées ce jeudi ne sont sans doute qu’un début pour ce gaillard, qui, malgré son gabarit de deux mètres pour 115 kilos, n’a pas l’intention de débarquer sur le pré en cherchant à faire des choses compliquées. « Il faut que je me concentre sur le combat. »
Et aussi sur le rugby en général pour tenter de passer à autre chose. Après cette période extrêmement difficile, il pose un regard différent sur ce qui l’entoure. « Tu te dis que tout peut tourner très vite dans ta vie. Ce que j'en retire, c'est qu'il faut profiter de chaque minute, tout passe trop vite. » Il est cependant difficile de tourner la page rapidement, surtout quand tu as failli « arrêter [ta] carrière avant même qu'elle ne commence. » S’il veut pouvoir durer dans ce sport, il sait qu’il va devoir redoubler d’efforts et gommer les erreurs du passé. « Il faut faire attention à son corps, je n'étais pas assez sérieux dans mon alimentation et mon hygiène de vie. Aujourd’hui, j'ai changé quelques petits détails, mais qui apparemment font toute la différence et font la vie d'un rugbyman. »
Bougnette
Le pauvre, j'espère qu'il va percer à l'USAP, il le mérite, après tout ce qu'il a vécu... Bonne chance
Pat33600
Encore une belle leçon à tirer de ce récit.
ced
vu la qualité de certains médecins d'ici je suis pas étonné, heureusement y en a des bons pour récupérer les boulettes des autres
au moins lui il va avoir envie de jouer, un exemple
noComment
pas le plus facile des chemins pour ce jeune joueur!
Retrouver les terrains est déjà une belle étape
virilmaiscorrect
Comme quoi il ne faut pas baisser les bras !!!!!!