Pro D2. Les supporters mobilisés après l'opération du président de l'USAP François Rivière

Les nouvelles en provenance de Perpignan sont rassurantes. Selon L'Indépendant, l'opération du président de l'USAP François Rivière ce mardi s'est bien déroulée. Placé dans le coma après un grave accident de manège la semaine dernière à Narbonne, le dirigeant catalan "a été opéré à Montpellier durant trois heures des lésions dont il souffre au thorax". Il avait été placé dans le coma en raison du traumatisme crânien subi lorsqu'il a été éjecté d'une attraction de type chenille. "Les médecins attendaient d'être sûrs que ça se passe bien au niveau du cerveau," avait déclaré Luc Lacoste, le vice-président du club, lors d'une conférence de presse.Accident de manège : François Rivière toujours dans le coma, des éléments de l'enquête dévoilésEn parallèle, les supporters de l'USAP ont décidé de se mobiliser en prévision de la réception du leader de la Pro D2 Lyon le dimanche 10 janvier à Aimé-Giral. Une rencontre qui devrait afficher complet. Aussi, ce mardi, l'idée d'un tifo a été lancée. "Des banderoles seront mises en place dans l'esprit "Més qu'un président", indique Claude Sanguignol, responsable des supporters. Puis les présidents des différentes associations ont eu l'idée d'emprunter au hockey les fameux jets de peluches. "On demande aux spectateurs de venir avec une peluche. De notre côté, on en achètera 1000 à 2000. Le projet reste à peaufiner" en accord avec le règlement de la LNR. Ils ne veulent surtout pas ce que soit un hommage. "Les peluches seront récupérées et on remplira le bureau de François Rivière pour lui lancer un petit défi. On imagine qu'il pourrait en faire don par exemple aux enfants malades qui sont hospitalisés".

En ce qui concerne l'enquête, on apprend par L'Indépendant que l'exploitant du manège aurait tenté de fausser les résultats de l’investigation avec la complicité de son beau-frère et de son fils. Malgré la présence d'un vigile, ce dernier se serait glissé sous l'attraction avec "l'intention de jouer sur les fluides du moteur pour que le manège aille moins vite lors de l'expertise." La vitesse du manège pourrait en effet être mise en cause. Présent à ses côtés lors de l'accident, Luc Lacoste raconte que "quelques tours après le démarrage, ça allait très vite, j’ai vu François être éjecté de la nacelle comme, en gros, sur un siège éjectable d’avion de chasse." Quant aux systèmes de sécurité, "les essais montrent que tout est fonctionnel." Il avait été indiqué dans un premier temps qu'un pan de la veste de François Rivière était coincé sous la barre de protection, ce qui en aurait empêché sa fermeture complète. Il est désormais temps d'établir les responsabilités de chacun.