Pro D2 - USAP. Aimé-Giral a besoin de travaux mais personne ne veut payer
La pelouse d'Aimé-Giral a vécu. Crédit photo : Fanny Haas.
La pelouse, l'éclairage et la sonorisation du Stade Aimé-Giral de Perpignan doivent être changés, mais ni le maire de la ville ni le président de l'USAP ne veulent payer.

TOP 14 / PRO D2 : le classement des meilleures pelouses pour la saison 2016/2017Si Biarritz peut se targuer d'avoir l'une des plus belles pelouses de France devant bien des clubs de Top 14, ce n'est pas vraiment le cas d'une autre formation emblématique de l'Hexagone. Le récent classement de la LNR a en effet placé le terrain de jeu de Perpignan l'avant-dernière place. Et ce, selon trois critères : aspect esthétique général, qualité de l'infrastructure et performance agronomique. Trois points sur lesquels Aimé-Giral a failli. Et cela ne va pas en s'arrangeant.TOP 14 / PRO D2 : le classement des meilleures pelouses de France27e en 2016, la "Cathédrale" a reculé d'une place cette année tandis que le voisin carcassonnais a de son côté quitté la dernière place pour la 12e. La solution ? Remplacer une pelouse "dépourvue de système de drainage et saturée d'engrais", note L'Indépendant, qui fait craindre le pire quant à la tenue des matchs de l'USAP lors de grosses précipitations dans le pays catalan. Mais remplacer toute une pelouse a un coût. Le journal local d'évoquer la somme de 400 000 euros. Mais la note pourrait avoisiner le million d'euros puisque l'éclairage ainsi que la sonorisation ont également dépassé la date de péremption. 

Personne ne veut cependant mettre la main à la poche. Et ce, alors même qu'une sanction financière de la LNR pour "négligence" plane au-dessus de l'USAP. Son président, François Rivière, estime avoir déjà bien assez payé pour le club depuis quatre ans. "Je fais mon boulot d'actionnaire. Je viens encore de rajouter presque deux millions d'euros pour augmentation de capital. Mais je n'ai pas à éponger les charges qui ne m'incombent pas." Il fait ici référence au fait que le stade appartient à la ville. Or, son maire, Jean-Marc Pujol, ne voit rien à redire sur le gazon d'Aimé-Giral et refuse de demander aux habitants de payer en les ponctionnant. Perpignan verse déjà 1 137 000 d'euros par an à la SASP. Néanmoins, ces travaux devront obligatoirement être entamés si l'USAP monte en Top 14.  

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En même temps, cela fait beaucoup d'argent pour de l'herbe ...

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