Que penser de cette formation montpelliéraine, irrésistible il y a encore quelques années, quand en 2018 cette dernière sous les ordres de Vern Cotter, marchait sur un Top 14 alors impuissant devant l'outrageuse domination des Cistes. Avant de s'effondrer en finale, au terme de l'épilogue d'une saison 2018 maîtrisée d'une main de maître, leur magie presque envolée, la baguette du sorcier Cotter devenue inoffensive, face à des Castrais survoltés. La glorieuse incertitude du sport. Le MHR venait de passer à côté d'un premier Bouclier de Brennus, la mécanique s'était enrayée et le réalisme froid comparable à celui d'un tueur à gage n'en avait plus que le nom. Mais le club héraultais avait pris date avec l'avenir. Du moins c'est ce que l'on pensait. Car l'avenir lui, ne s'est montré guère réjouissant et loin des espérances de Mohed Altrad. Montpellier n'a jamais réussi depuis à se hisser de nouveau en demi-finale. Pire encore, ce dernier malgré un effectif pléthorique lutte actuellement pour son maintien, treizième et barragiste. Et alors que se profile dimanche, un match contre Castres importantissime dans la course au maintien contre un concurrent direct, la défaite le week-end dernier à Brive a prouvé que les maux ne s'étaient pas estompés si rapidement, malgré le changement d'entraîneur effectué en coulisse.
Heureusement, une once d'espoir est toujours possible. Car le MHR n'est pas largué, loin de là. Surtout, ce n'est pas une première dans la récente histoire du Top 14. Avant lui, d'autres cadors, promis aux joutes des premières places se sont écroulés le temps d'une saison, au point de lutter durant toute l'année pour leur survie au sein de l'élite du rugby hexagonal. Si certains, comme un Biarritz Olympique en fin de cycle en 2014, ou plus étonnant, l'USAP la même année n'ont eu la chance de se maintenir, d'autres ont vu le couperet passer tout près.
tontoncaze
Toulouse n'a jamais entrevu la pro d2. Il faut pas dire n'importe quoi non plus dans le titre.