RUGBY. Brian O'Driscoll s'incline : Antoine Dupont, le meilleur joueur de l'ère professionnelle ?

Ah ??? Je pensais qu'il était Irlandais...

Il a les deux passeports! 😉

Non, réaliste…

Si je ne me trompe dithyrambique signifie (tres) elogieux et donc n’exclut pas d’etre realiste.

imagines si la France ne s’etait pas arretee en quart l’an dernier!

Encore faut-il que tes coéquipiers et ton staff soit à la hauteur.
D'autant plus s'il faut des titres de coupe du monde, ça réduit le nombre de candidats à la poignée de pays qui a le potentiel d'aller au bout. Et par ailleurs ça veut dire que Lomu ne peut pas être le meilleur de son époque.

A la fin, c'est la victoire qui compte.
C'est un sport-co, tu ne seras jamais le meilleur tout seul.

Un génie qui ne gagne pas, c'est plus distrayant qu'utile.

Le rugby est le plus collectif des sports collectifs. Déjà qu'on puisse comparer Dupont et Cros par exemple pour dire qui est le meilleur joueur de rugby, je trouve ça incroyable alors se départir du seul truc vraiment clair, c'est à dire gagner les matchs, gagner les compétitions...

Après on peut tout simplement dire que les récompenses individuelles sont absurdes mais comme on fait l'inverse, en allant jusqu'à évoquer le "meilleur joueur de l'ère professionnelle" alors je pousse le bouchon.

Le meilleur c'est celui qui court le plus vite ?
qui met des culs à tout le monde ?
qui pousse le plus fort en mêlée ?
qui plaque à tour de bras et à grandes enjambées ?
qui fait des triple sautées ?
qui gratte les ballons ?
qui organise l'attaque ?
qui organise la défense ?
qui prend les ballons hauts ?
qui passe les pénalités ?
qui contre les ballons en touche ?
qui bloque les mauls ?
qui met des cadrage-débor dans une cabine téléphonique ?
qui crée les intervalles ?
qui est au soutien ?

Bon au final, pour déterminer la meilleure équipe de rugby, c'est celle qui marque plus que l'autre d'en face.
Il ne reste que ça pour déterminer la valeur.

C'est donc l'élément majeur, le reste...

D'accord que l'évaluation entre joueurs avec des rôles si différents dans le match, c'est capillo-tracté.
Maintenant si on en reste à la comparaison poste par poste, si j'ai le choix entre un Faf de Klerk avec 2 CDM et un Dupont avec 0 Webb Ellis au compteur, je ne pense pas que je prendrais le plus titré.

Très juste. Mais l'esprit humain a besoin de se trouver des "stars" ...

Il n'empêche que Dupont interpelle quand même dans sa capacité à maintenir un niveau exceptionnel, à toujours être présent dans les grands matchs et à élever son niveau en permanence. A son poste (qu'il a un peu révolutionné quand même...)

Faut-il encore que le coach des Bleus adapte un rugby qui colle aux joueurs, à leurs qualités...
Le jeu prôné par Mola va bien à l'ensemble de son équipe, et le choix de ses joueurs (recrutement) se fait en fonction de cela.
Je ne suis pas sûr que FG en fasse autant, malgré toutes ses qualités de technicien, ce dernier semble ne pas savoir (vouloir ?) évoluer, voir changer sa façon d'aborder les matchs...
J'ai plus souvent entendu Mola dire qu'il s'était trompé que FG

Toujours délicat à saisir ce genre de propos.
En finale, ce club qui se targue d'une marque de fabrique, le jeu de mains s'en départit pour adopter un jeu de bourrins.
On ne peut pas invoquer un manque de rime car jeu de bourrin rime aussi.

C'est une anomalie majeure. . Et un aveu d'échec.

Le sélectionneur peut tirer plusieurs leçons: une que le jeu de bourrins est bien ce qui gagne les titres. Une autre leçon: il devra s'en remettre à lui même s'il veut gagner autrement que par un jeu bourrin. Car un club qui pratique un autre jeu le long de l'année en vient de lui même à se renier pour gagner des titres.

Une des spécificités de la scène internationale des pays: des compétitions courtes, un enchainement resserré de matchs brutaux. C'est peut être là le principal obstacle du sélectionneur. Trouver comment enchaîner les matchs brutaux.

A ce titre, le prochain Irlande XV de France sera peut être moins brutal et plus ouvert.

Une base de comparaison car les équipes sont proches entre clubs et sélections internationales.

Il vous a déjà répondu après la CDM, en refusant dans un premier temps de débriefer l'échec (car c'en était un) et, plus tard en nous gavant de datas prouvant qu'on aurait dû gagner ce match et que si c'était à refaire il referait exactement pareil. Il ne reconnaît jamais qu'il s'est trompé sur le coaching, alors que c'est le cas un match sur deux! Bref, reconnaître qu'on s'est trompé c'est le début de la sagesse et FG a un ego trop développé pour reconnaître que l'humilité est une vertu cardinale. Mola est humainement d'un tout autre calibre 😉

C'est difficile de comparer, Mola dispose d'un groupe régulier et construit depuis des années, les jeunes jouent déjà comme ça etc. Loin d'être simple je ne pense pas que tous réussiraient comme lui. Mais Galthié ses joueurs il ne les a que quelques semaines par an, difficile de dire que ce modèle Toulousain est transposable en équipe nationale. C'est plus facile pour des petits pays comme l'Irlande et la NZ qui peuvent imposer à leurs provinces des systèmes de jeux.

Je suis d'accord avec vous sur la différence qui existe entre entrainer un club et une équipe nationale...
Le fait de ne pas voir ses joueurs tous les jours est un challenge, mais on le sait aujourd'hui, tous les "sélectionables" sont suivis de près, le staff des bleus est en contact avec les staffs des clubs , il y a un échange permanent permettant au staff de l'EDF de voir si il y a évolution ou pas de tel ou tel joueur...
C'est une autre méthode de travail, et un bon technicien comme FG a su s'adapter à ce type de travail pour un coach...
Après, si l'on compare le côté "humain" de FG et Mola, j'aurais tendance à voir plus d'humilité chez Mola que chez FG...
L'échec m'a l'air envisageable chez Mola, pas chez FG qui se persuade à coup de datas , mais qui a moins de matchs pour prouver que son style de jeu est le bon , ou que sa manière de coacher est la bonne...
La grande différence entre club et équipe nationale, c'est le temps et la pression qui en découle.
En EDF on joue 10 à 11 matchs par an, dont ceux d'été sans les titulaires habituels.
En club, c'est à minima 35 matchs par an, c'est une gestion du temps, des joueurs (blessés ,malades , baisse de forme ) , du calendrier, etc...