RUGBY. ''Ça y est, c'est comme ça que je vais mourir'' la frayeur de Ben Youngs lors d'un entraînement public

Un malaise

Avec 127 capes internationales avec l'Angleterre, Ben Youngs est un monument du rugby anglais ! Présent lors de la dernière Coupe du monde en France, celui qui soufflera sa 35ᵉ bougie en septembre continue de performer en club. 

Avec les Tigers de Leicester, ce dernier reste un titulaire indiscutable, et la nouvelle génération peine à lui faire de l'ombre. Si Ben Youngs ne portera plus le maillot du XV de la Rose, il pourra s'adonner à d'autres passions. 

Parmi elles, son podcast "For the Love of Rugby", qui compte des dizaines de milliers de followers sur diverses plateformes. En collaboration avec Dan Cole, ces deux copains partagent des souvenirs de leur carrière, des photos, mais prennent aussi part à des débats actuels. 

Ce lundi soir, Ben Youngs a évoqué un grave accident qui lui était arrivé, lors d'un entraînement ouvert au public à Leicester. Ce dernier, victime d'un malaise, explique "Nous avions une session d'entraînement (...) et je me suis effondré."

Sur la pelouse de Welford Road, le demi de mêlée raconte la scène à son ami Dan Cole : "J'ai dû m'arrêter et m'allonger alors que mon cœur battait fort et que la pluie me frappait au visage. J'ai tourné la tête sur le côté et j'ai regardé tous ces fans admiratifs qui étaient tous entassés dans la tribune principale de Leicester. C'est là que je me suis dit : "Ça y est, c'est comme ça que je vais mourir". 

Transporté à l'hôpital de Birmingham, Youngs a ensuite subi une opération de plus de deux heures, qui reste une "formalité" avec près de 90% de taux de réussite. Après du repos, il explique que cet épisode presque dramatique n'était pas le premier : 

"J'ai déjà eu quelques épisodes de ce genre et cela m'est arrivé toute ma vie. Cela peut arriver spontanément à n'importe quel moment. Je l'ai eu toute ma vie, sans le savoir."

Compétiteur dans l'âme, Ben Youngs affirme qu'il sera bien présent pour la reprise du championnat, et qu'il a hâte de retrouver les terrains. Plus de peur que de mal pour cette icône du rugby mondial. 

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