En plein milieu des phases finales de Top 14, Emmanuel Eschalier, le directeur général de la Ligue nationale de rugby a donné des détails sur une future compétition qui pourrait voir les formations tricolores briller à nouveau. Ce projet, c'est celui de la Coupe du monde des clubs.
Cette initiative, pilotée par l'EPCR, promet de révolutionner le paysage du rugby international. "C'est enthousiasmant mais complexe", souligne Eschalier pour L'Equipe, reflétant à la fois l'optimisme et les défis de cette entreprise.
Près d'1 milliard sur la table : Le Qatar à deux doigts de conclure un accord historique avec World RugbyLe format de cette compétition semble déjà bien défini. "Sur le volet sportif, le format est à peu près stabilisé", précise Eschalier. Cependant, il reste encore beaucoup de questions à régler, notamment sur les aspects commerciaux et organisationnels.
Ce projet, bien que complexe, ne manque pas de susciter l'intérêt. Il divise autant qu'il n'intrigue. Prévue pour 2028, cette Coupe du Monde des Clubs n'entraînera cependant pas de surcharge de matchs dans un calendrier déjà bien rempli. Eschalier rassure : "Il faut juste rappeler que ce projet n'entraîne pas de matches supplémentaires dans le calendrier."
Cette précision est cruciale pour les clubs et les joueurs, confrontés à des emplois du temps surchargés entre le championnat et les compétitions continentales. Il ne faut pas oublier que World Rugby prévoit également une refonte du calendrier international avec une nouvelle compétition pour 2026.
Les trois ligues européennes travaillent de concert pour que ce projet devienne une réalité, soulignant l'unité et la collaboration nécessaires pour un tel événement. Les enjeux commerciaux sont également au cœur des préoccupations.
Les discussions en cours viseront à garantir que cette compétition soit non seulement un succès sportif, mais aussi un triomphe financier pour toutes les parties impliquées.
Cette Coupe du Monde des Clubs représente une opportunité unique de voir les meilleures équipes mondiales s'affronter. Une telle compétition pourrait bien redéfinir les standards du rugby de clubs, offrant un spectacle de haute volée aux supporters du monde entier.
stef7
enthousiasmant ? Pour une compétition en carton, sans grand intérêt sportif il faut bien l'avouer....Mais quel avenir financier pour une compétition qui sera vendue à qui et qui va payer pour regarder ça ? pas moi c'est sur.....
Louis Risque Sa Mitre
A contre-courant de beaucoup, je suis plutôt favorable à ce projet. Si ma mémoire est bonne, cette compétition n'aurait pas lieu tous les ans et remplacerait la Champions Cup. Comme dit ici, ça n'augmenterait pas le nombre de matchs (8 pour les finalistes). D'après ce que j'avais lu, les phases de poule resteraient continentales (donc façon Champions Cup pour l'Europe/Af sud, le SuperRugby en Océanie), ainsi que les 8e de finale. Les huit équipes européanno-africaines qui seront encore en lice seraient rejointes par six formations du Super Rugby et deux Japonaises. Et on aurait des Quarts, Demies, Finale à élimination directe en Juin. Avec je pense une unité de lieu (l'Europe dans un premier temps) pour ces phases finales. Le quart chez les équipes européennes /Sud'Af, et les demies et la finale dans un stade "neutre" en Europe ?
Garou-gorille
Les temps changent...
Jadis nous avions l'International Board.
Désormais, l'international déborde...
et de quelles idées !
Amis à Laporte
Les quadruplons sont en route...
mimi12
Une future compet pour faire rentrer des sousous dans la poche de certains...
Roger Coudenlèrc
C'est vrai, quoi ! Z'ont encore quelques semaines de libre l'été...
Manu
Merci pour cet article même si on n'y apprend rien de nouveau.
Les éléments de langage servis par la LNR et l'EPCR depuis des mois confirment que le sujet central reste le pognon. En coulisse, même si on dit ici que les trois ligues européennes sont unies sur le projet, tout le monde cherche à tirer la couverture vers lui. On finira par avoir un compromis qui ne satisfera pas grand monde et qui fera avec le temps capoter cette compétition.
duodumat
Quand est-ce qu'on en saura plus ?
Parce qu'avec cet article flou, basé sur des communications institutionnelles genre "langue de bois", je reste sur mon inquiétude, voire ma désapprobation.