RUGBY. Coupe du monde. Pourquoi les All Blacks pourraient revenir encore plus fort en 2023 ?
Attention aux All Blacks lors de la Coupe du monde 2023.
L'ancien ouvreur des All Blacks Dan Carter explique pourquoi la Nouvelle-Zélande pourrait être encore plus forte en 2023 suite à l'échec de 2019.

On n'a plus revu les All Blacks depuis leur défaite au Stade de France face aux Bleus en novembre dernier. Et il faudra attendre le mois de juillet pour les voir à nouveau sur le pré à l'occasion de la tournée de l'Irlande au pays du long nuage blanc. Une série de matchs qui s'annonce dantesque et qui doit servir à la Nouvelle-Zélande à redorer son blason avant la Coupe du monde. Battus par les Bleus à l'automne, les Blacks ont un peu perdu de leur superbe ces dernières saisons. Après deux titres consécutifs à la Coupe du monde, ils sont tombés en demie contre l'Angleterre lors du Mondial 2019. À moins de deux ans de l'édition tricolore, les coéquipiers de Beauden Barrett font bien évidemment toujours partie des favoris pour le titre. Comme tous les quatre ans. Néanmoins, ils savent qu'ils vont devoir redoubler d'efforts s'ils veulent soulever le trophée Webb Ellis pour la 4e fois de l'histoire.

Des nations comme la France ont montré qu'elles avaient les armes en attaque et en défense pour les dominer. Aussi, les All Blacks vont très certainement vouloir reprendre un temps d'avance sur la concurrence. Mais il est un domaine qu'il ne faut également pas négliger dans le rugby moderne : l'aspect psychologique. Pour Dan Carter, champion du monde 2011 et 2015, une victoire en 2023 passera par une bonne préparation mentale. C'est ce qui avait notamment permis à Carter et à ses coéquipiers de surmonter l'échec cuisant de 2007 pour briguer deux titres consécutifs. L'ancien ouvreur confie ainsi via RugbyPass

Nous avons appris que nous devions consacrer beaucoup plus de temps à notre force mentale, le côté mental du jeu, car nous n'étions pas capables de gérer la pression. On a beaucoup parlé des All Blacks comme de machines à gagner au moment de la Coupe du monde. Mais dès que nous avons été mis sous pression, nous n'avons pas performé, nous avons donc passé beaucoup de temps avec [les entraîneurs de compétences mentales] Ceri Evans, Gilbert Enoka, pour travailler sur notre force mentale et la gestion de la pression. Cela nous a vraiment aidés, même si nous avons eu un coup dur en 2009 lorsque les Springboks nous ont absolument dominés lors de trois matchs tests, mais nous avons réussi à renverser la vapeur en 2010 et 2011.

Selon lui, l'échec de 2019 doit, et va, servir aux All Blacks pour revenir encore plus forts en 2023. Il considère contrairement à beaucoup de ses compatriotes que c'est même une défaite positive. Car désormais, et à l'instar de l'équipe qui s'est développée après la Coupe du monde 2007, une partie des joueurs d'Ian Foster a connu la défaite. Aucun membre de l'équipe 2019 de Steve Hansen n'avait eu à surmonter un échec à la Coupe du monde auparavant. Désormais, ils savent ce que cela fait et ils doivent s'en servir pour être encore meilleur. "À condition qu'ils transforment ces émotions en leçons sur la façon de surmonter leurs lacunes d'il y a trois ans." Nul doute que l'équipe de France aura également un énorme travail à faire au niveau mental afin de ne pas rater le coche en 2023 devant son public. Après le Grand Chelem, les attentes envers les Bleus sont énormes et la pression le sera encore plus lors de la Coupe du monde.

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On est a 2 ans de la CDM pour moi les blacks connaissent 2 problèmes majeurs. Le vieillissement de leur 5 de devant qui a été allègrement domine contre irlandais et français ainsi qu une certaine difficulté à optimiser leurs talents chez les 3/4. Il y a beaucoup d essais, des changements de poste mais ils ont du mal a trouver la meilleure formule je trouve...

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