Rugby féminin. La FFR fait machine arrière sur la réforme de la fédérale

C'est une belle victoire pour le rugby féminin, mais sans doute pas la fin du combat. Vendredi dernier, le comité directeur de la FFR a en effet validé la création, pour les saisons 2016-17 et 2017-18, de deux divisions fédérales (Fédérale 1 et Fédérale 2) pour la pratique féminine à XV, au lieu d’une seule division fédérale cette saison. Les 32 équipes disputant les 1/16èmes de finale en 2015-16 seront invitées à participer à la division Fédérale 1 la saison prochaine. Si on ne connaît pas l'ensemble des modalités, ces nouveaux changements devraient être plutôt bien acceptés par les différents acteurs du rugby féminin.Rugby Féminin - La grogne monte après la réforme des championnats de Fédérale par la FFRCes derniers, entraîneurs, joueuses comme supporters, étaient montés au créneau dès 2013 lorsque la fédération avait annoncé la fusion des trois championnats de fédérale en un seul championnat composé de plusieurs poules. Ce qui avait engendré une grande disparité de niveau avec des scores fleuves ou une augmentation du risque de blessures entre de joueuses novices et des adversaires expérimentées. Sans parler du problème pour certains clubs de Fédérale 3 d'aligner 15 joueuses là où il n'en fallait que 12 pour jouer. L'été dernier, la FFR avait répondu aux critiques en avançant que "l’intérêt de cette réforme pour le rugby français à moyen et long terme est qu’au fur et à mesure des années, le niveau de jeu se nivelle pour que cette compétition devienne de plus en plus attractive."VIDEO. La réforme fédérale du rugby féminin inquiète les clubs, la FFR répondSans doute est-ce un peu trop brutal. Aussi, la fédé a semble-t-il décidé de faire machine arrière sans pour autant oublier son objectif à long terme. Le communiqué précise bien que ce retour à deux championnats de fédérale n'aura lieu que pour les deux prochaines saisons. Que se passera-t-il ensuite ? Un retour d'une Fédérale unique ou bien une nouvelle extension ? Une incertitude qui pourrait avoir du mal à passer une fois de plus.