La finale de la Coupe du monde des moins de 20 ans a laissé un goût amer dans la bouche des jeunes Bleus. Opposés à une équipe d'Angleterre impitoyable, les Bleuets se sont inclinés 21-13, manquant ainsi l'opportunité de décrocher un quatrième titre consécutif.
Sébastien Calvet, le manager de cette jeune équipe, n’a pas mâché ses mots après le match. « Quand on arrive jusqu'en finale, on se donne le droit de rêver, mais sincèrement, sur ce match-là en tous les cas, les Anglais étaient meilleurs, ils étaient imprenables et il faut les féliciter. Cette année, la puissance était de leur côté », a-t-il déclaré au Figaro. Reconnaissant la supériorité de l’adversaire, Calvet n’a toutefois pas caché sa fierté envers ses joueurs, soulignant l'effort monumental fourni lors de la demi-finale contre la Nouvelle-Zélande.
Le capitaine des Bleuets, Hugo Reus, partageait cette déception. Dans les colonnes de L’Équipe, il a exprimé la douleur de l’apprentissage : « L'apprentissage fait très mal. Les leaders, dont je fais partie, n’ont pas réussi à remettre l’équipe dans le droit chemin. » Reus a reconnu que le groupe avait manqué de l’énergie nécessaire pour rivaliser avec des Anglais particulièrement robustes et organisés.
Le sentiment de désillusion était palpable parmi les supporters et les observateurs du rugby français. Les mots de Calvet sur la dépense énergétique de la demi-finale résonnent particulièrement : « Il nous a manqué beaucoup d'énergie ce soir. » Un point crucial, car cette dépense d'énergie contre les Néo-Zélandais a clairement impacté les performances des jeunes Français en finale.
On n'a jamais réussi à déséquilibrer la défense. Les avants ont fait un travail énorme pour contrer la puissance anglaise. Mais il y avait un manque d'énergie. On ne peut rien leur reprocher. Les Anglais étaient très puissants. Nous les trois-quarts, on n'a pas su prendre le relais pour chercher les espaces et leur donner de l'air. La défaite est partagée, la frustration aussi.
Les Bleuets peuvent tout de même sortir la tête haute. Ils ont démontré un niveau de jeu impressionnant tout au long du tournoi, battant des équipes de renom pour atteindre cette finale. Leur parcours inspire déjà pour l’avenir, et nul doute que ces expériences douloureuses les renforceront pour les échéances futures.
La défaite en finale est un coup dur, mais elle s’inscrit dans un processus de formation et de développement. Les jeunes talents français ont montré qu'ils avaient les compétences et le potentiel pour rivaliser au plus haut niveau. Maintenant, il s'agit de tirer les leçons de cette défaite et de revenir plus forts.
L’Angleterre, de son côté, mérite également les louanges pour sa performance. Imprenable en défense et efficace en attaque, elle a démontré pourquoi elle est une force avec laquelle il faudra compter dans les années à venir. Pour les Bleuets, l’heure est à la réflexion et à la préparation des prochains défis. « Cette finale va être dure à regarder pour l’analyser, mais il faudra le faire. Ce n’est pas la fin d’un cycle, ni la fin d’une vie », analyse le Rochelais via le Midi Olympique.
Amis à Laporte
On peut faire toutes les analyses que l'on veut, tant que l'on enverra pas la meilleure équipe possible, il faudra se contenter des accessits...
mic4619
Il faut mettre en cause aussi bien la FFR que la ligue, car beaucoup des moins de 20 jouent en Pro D2 et tant que le calendrier de cette dernière ne sera pas aménagé pour que les moins de 20 puissent faire des préparations solides on n'y arrivera plus !
pascalbulroland
J'ai peur que la FFR se contente de cela en disant que malgré l'absence de titulaires, on est quand même en finale...
Amis à Laporte
Culture de la loose ???