RUGBY. ''Ils voudront cogner fort et nous mettre à mal'' avertit la pépite Mathis Castro-Ferreira avant la finale
Mathis Castro-Ferreira se montre confiant et déterminé avant la finale de la Coupe du monde U20. Crédit photo (L'Equipe)
Titulaire ce vendredi pour la finale de la Coupe du monde U20, Mathis Castro-Ferreira s'est exprimé sur le futur adversaire anglais. La motivation est à son paroxysme.

Le défi physique au cœur du succès

Comme chaque rencontre de ce niveau, la densité physique sera au rendez-vous, et la conquête sera un des axes importants pour l'emporter. Néanmoins, dans ce jeune groupe français, bon nombre de joueurs évoluent chaque week-end en Top et Pro D2, là où le combat est roi. 

Parmi eux, un certain Mathis Castro-Ferreira a disputé 17 feuilles de match avec le Stade Toulousain, et connaît les exigences d'une telle rencontre. Ce dernier paraît serein avant la rencontre : "Au fur et à mesure de la compétition, nous avons pris conscience de notre niveau. Après le match de poules face aux Baby Blacks, où l’on a commencé à se regarder droit dans les yeux, on a pris confiance les uns envers les autres et on a réussi à jouer notre rugby, comme en demi."(Rugbyrama)

Toutefois, ce dernier s'attend à un rude combat, et déjà, nous sentons de la motivation dans les paroles du joueur de 20 ans : "Ils vont nous taper dessus, donc il faudra répondre présent face à leur densité physique. Ils n’ont pas un jeu pas très ouvert comme les Baby Blacks. Ils ont un jeu frontal, ils cherchent à dominer leurs adversaires avant d’écarter la balle. Il faudra se préparer pour les mettre en difficulté dans les zones d’affrontements afin qu’ils ne puissent pas, ensuite, lancer leur jeu. Si on tient le défi physique lors des 60 premières minutes et si nous sommes toujours dans le match, on pourra arriver à trouver des brèches dans les vingt dernières minutes. Mais tout dépendra de notre première heure de jeu. Ils voudront cogner fort et nous mettre à mal, comme lors des 6 Nations."

Très à leur avantage en mêlée fermé durant toute la compétition, les Anglais avaient aussi mis à mal les Bleuets lors de leur dernier affrontement dans le Tournoi des 6 Nations. Un secteur de jeu que les Tricolores semblent prendre au sérieux :

"J’ai confiance en notre première ligne et aux cinq de derrière sur notre capacité à pousser fort en mêlée pour les tenir et les bloquer. Ils excellent dans ce secteur, ils ont dominé tout le monde. On a travaillé sur le fait de bien pousser à huit et d’être bien connectés dans l’effort, pour ne pas commencer à sortir la tête et à lâcher les liaisons. On a aussi planché sur plusieurs possibilités, en fonction du scénario de la rencontre."

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(Re)goûter au titre ultime

Dans la génération 2003/2004 championne du monde l'été dernier, pas moins de sept joueurs présents sur la feuille de match ce vendredi étaient de la partie lors de la dernière finale ! Évidemment, Mathis Castro-Ferreira, mais aussi Lino Julien, Thomas Lacombre, Thomas Duchéne, Brent Liufau, Léo Carbonneau, Hugo Reus et Mathis Ferté. Sans oublier Maxence Biasotto qui faisait aussi partie du groupe. 

Le Toulousain s'exprime à ce sujet : "C’était magnifique d’être sur le toit du monde de notre génération ! L’an dernier, si on m’avait dit que je serais champion et que cette année je disputerais une nouvelle finale, j’aurais signé direct. Individuellement et collectivement, cela crée un groupe et des souvenirs. " (Rugbyrama)

Il faut dire que lorsque l'on a goûté à un sacre mondial, difficile de ne pas vouloir en connaître un deuxième. En plus de cela, le jeune troisième ligne pourrait connaître une saison exceptionnelle, encore jamais réalisé dans le rugby français avec un titre en Champions Cup, un second en Top 14 puis la consécration avec le trophée de champion du monde avec ses coéquipiers du même âge. 

Castro-Ferreira, qui est un leader sur le terrain, mais aussi en dehors, sait que l'expérience sera aussi une des clés du match, il explique : "Elle (l'expérience) servira, collectivement, pour motiver les troupes en cas de coup de mou. Dans un match comme ça, il y a toujours des hauts et des bas. Il faut donc savoir mobiliser les mecs, si ça ne va pas. Et à titre individuel, ça peut aussi m’aider à gérer le stress. Ces matchs-là rongent un peu les neurones, sur le stress et l’appréhension. Plus on s’en rapproche, plus on pense aux gestes que l’on doit faire."

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