Créé en 2014 seulement, le Servette Rugby se bat journée après journée en fédérale 1 avec des clubs historiques du rugby français. Néanmoins, aucun complexe d'infériorité pour le club suisse, qui se dirige à vitesse grand V vers les échelons professionnels de notre sport ! Afin de percer les mystères de cette réussite accablante, nous avons rencontré des personnes travaillant pour le Servette, en tant que joueur, mais également de l'autre côté du terrain !
Une gestion digne d'un club professionnel !
À première vue, le Servette n'a rien à envier à n'importe quel club de Nationale, ni même de Pro D2, lorsque nous nous penchons sur la communication. Il faut dire qu'une équipe de Fédérale 1, qui a ses matchs commentés, retransmis en direct et suivis par plus de 1 700 personnes, ce n'est pas commun ! Pour expliquer tout ceci, il faut d'abord connaître certaines spécificités que le club possède ! Tout d'abord, Le Servette n'est qu'une entité du groupe Grenat, qui gère le club de hockey, de football et de rugby de Genève ! Ces trois clubs sont sous l'appellation "Servette", et fonctionnent donc ensemble. Pour le rugby, le club se greffe de plus en plus aux infrastructures du football, qui est d'ailleurs en passe d'acquérir un billet pour disputer la Ligue des Champions la saison prochaine ! Le stade de Genève est donc mis à la disposition des joueurs lorsque l'équipe a un gros match à disputer, et c'est le cas pour les phases finales de Fédérale 1 ! C'est également le cas pour les entraînements de l'équipe de rugby, qui emprunte donc régulièrement ceux de leurs homologues au ballon rond, avec des synthétiques tout neufs, mais sans poteaux de rugby ! Le club bénéficie donc d'un centre d'entraînement labellisé. L'année prochaine, en cas de nouvelle montée, il s'entend dire dans les travées du stade de Genève que le Servette Rugby souhaiterait bâtir son propre stade, avec ses locaux adéquats, comprenant forcément un terrain d'entraînement et une salle de musculation, au minimum...
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Le côté sportif au cœur du projet
Bien que le club suisse ait la réputation de "mercenaire", nous sommes allés interroger Maël Dye, jeune arrière talentueux, qui a rejoint l'aventure cette saison. Ce dernier avoue avoir été surpris des performances de son équipe : "Lorsque je suis arrivé, je ne connaissais le club que de nom, je n'avais pas vraiment de repères et pourtant ça s'est super bien passé. On était tous dans l'inconnu avant de démarrer la saison, on savait que la Fédérale 1 ça tapait ! Au début, on voulait se maintenir, ensuite, on a joué la qualification, et maintenant, on est plus qu'à un match de monter, c'est fou !" L'ancien joueur de Bourgoin-Jallieu, qui a été amené à rejoindre Genève par l'intermédiaire d'un certain pascal Papé, reconnaît l'importance d'avoir un effectif de qualité : "Cette saison, on a fait une super préparation estivale, on a la chance d'avoir 5/6 mecs qui ont joué en Pro D2 ou Top 14 et ces joueurs nous ont montré la voie. Les plus jeunes comme moi, on est rentrés dans leurs roues naturellement et c'est cette exigence qui nous a servi toute la saison ! En plus, on a un groupe large et homogène, on a pu faire pas mal tourner et c'est pour ça qu'on arrive en phase finale avec de la fraîcheur."
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Bien que les joueurs soient concentrés en priorité sur le terrain, l'ensemble du groupe semble également concerné par les moyens mis à disposition : "On a un super staff, le pôle médical fait aussi du bon boulot. Quand je suis arrivé, j'ai été impressionné par le nombre de personnes qui œuvrent pour nous en dehors du terrain. Les pôles marketing et communication sont géniaux." Passé par Grenoble et Bourgoin, Maël Dye connaît et reconnaît les difficultés de se faire une place dans le rugby français en étant une équipe suisse : "Se faire sa place en tant que club suisse, c'est chaud, on nous dénigre pas mal ! Le but est de monter le Servette au plus haut niveau, mais à partir de la Nationale 2 c'est plus compliqué. On veut se faire respecter à n'importe quel niveau !" Ce week-end face à Langon, les coéquipiers de Maël se déplacent avec un avantage numérique de 8 points, mais rien n'est encore joué face à cette équipe girondine qui a fini première de poule : "Franchement, nous sommes sans pression. On a été plutôt dominateur devant, mais beaucoup trop indiscipliné ! Ils ont manqué pas mal de points au pied donc nous devons corriger ça pour ne pas prendre l'eau. Il faut juste qu'on réalise le match parfait à l'extérieur, mais ça va être compliqué et nous le savons."
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coach03
Nous avons joué en championnat de France contre eux, l'année suivante en federale 3 ou ils ont fini largement 1er l'année suivante ils sont monté en Fed2 ,ils ont un club super structuré et les moyens qui
vont avec
alan75
Ouin-ouin fait du rugby...
C'est tout sauf une surprise...
lire : https://actu.fr/sports/rugby/pro/federale-1-le-servette-de-geneve-recrute-epais-avec-une-premiere-ligne-passee-par-le-top-14_52951972.html
Amis à Laporte
Euh... Pour un club suisse, ça marche comment le quota de JIFF ?
fabien81
Je pense que ça serait le même système que pour les clubs français, je sais pas si ils ont une école de rugby mais si c'est le cas je pense qu'ils jouent en France, donc même si c'est un club suisse les joueurs sont affiliés à la FFR dès le plus jeune âge, au final je pense pas que ça change grand chose qu'ils soient pas français vu qu'ils sont dans un système français depuis qu'ils commencent le rugby
Genève en Pro D2, on peut dire ce qu'on veut mais pour moi ça serait une super nouvelle pour le rugby français, ça pourrait amener les suisses au rugby, on cherche de l'argent et ils en ont pas mal
pascalbulroland
Je rajouterai comment fait la DNACG pour contrôler un club Suisse..?