RUGBY. L’Australie et un imbroglio à un million € envoie la FFR devant World Rugby
Après un an de discussion sourde entre les deux camps, la Fédération australienne veut amener la FFR devant World Rugby.
Après un an de discussion sourde entre les deux camps, la Fédération australienne veut amener la FFR devant World Rugby.

C’est une histoire qui ne facilité en rien la gestion du rugby français. L’an dernier, le XV de France défiait l’Australie au Stade de France, dans ce qui traduisait comme l’ultime répétition avant la Coupe du monde 2023. Cependant, le contexte de ce match disputé le 27 août dernier est tendu.

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En effet, la fédération australienne de rugby à XV souhaiterait amener son homologue français devant World Rugby, la fédération internationale. Cette information a été rapportée par le Sydney Morning Herald. L’institution océanienne demande à ce que la somme initialement promise pour venir jouer le match lui soit versée.

Pour cause, les deux fédérations ne s’entendent pas sur la rémunération autour de ce match. En effet, la Fédération australienne aurait eu un accord verbal lui promettant un million d’euros pour sa venue à Saint-Denis. Cet accord aurait été passé par l’ancien président de la Fédération Française de Rugby (FFR), plusieurs mois avant la rencontre.

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Cependant, l’ancien manager toulonnais a dû quitter son poste de président de l’institution suite à des affaires de justice. Prenant la suite de son mandat, Florian Grill a eu connaissance de cet accord, par le biais de la fédération australienne. Rapidement, ce dernier a refusé de verser la somme demandée, expliquant qu’aucune preuve écrite au sujet de cet accord n’existait.

En novembre dernier, le président de la fédération française s'est exprimé au sujet de cette affaire. Selon des propos relayés par Rugbyrama, il a déclaré : “Je veux bien honorer la signature de la Fédération française de rugby, mais encore faut-il qu’il y ait des documents. La situation n’a pas changé, je rends des comptes à un comité directeur, à une assemblée générale… Il faut être sérieux.

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Ensuite, Florian Grill précise que le match a été maintenu en ayant promis des conditions plus décentes et proche des habitudes. “Même si on n’a aucune trace, on a dit à la Fédération australienne qu’on était prêt, si on faisait plus que ce qui était budgété dans nos comptes, donc plus de 65.000 places, à leur verser 50 % des recettes additionnelles”, ajoute le président de la FFR.

Cette saisie de World Rugby arrive dans un contexte économique compliqué pour la fédération australienne. En effet, cette dernière avait déclaré environ 5,6 millions d’euros de pertes au printemps 2024. Par ailleurs, plus de 2 millions d’euros de “frais non approuvés” auraient également été dépensés à l’occasion de la dernière Coupe du monde.

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Des commentaires pour souligner qu'il n'y a rien parce qu'accord verbal (en plus avec Bernard Laporte) Sauf que l'Australie a probablement déjà taté le terrain avec le monde du rugby et obtenu des garanties que sa plainte était recevable et avait des chances d'aboutir. L'affaire n'est plus dans les mains du ruby français soumis au pouvoir du monde du rufby. Evidemment si le monde du rugby venait à ordonner le paiement de la somme, le rugby français pourrait contester dans d'autres juridictions la validité de la décision du monde du rugby. Sauf qu'il est inconcevable que le rugby français le fasse. C'est le lion amoureux. Déjà, on rappelle que les règles de sélection imposées par le monde du rugby sont contraires aux lois française puisqu'elles amènent à discriminer entre deux Français, être Français ne suffit pas pour jouer avec le XV de France. Ce qui n'est pas un problème puisque cette équipe internationale n'est pas une équipe de la nation mais une équipe pour plaire à la portion d'internationalistes qu'il y a en France. Cette affare n'est plus dans les mains du rugby français. L'avenir, oui. Il n'y a pas d'intéret à rencontrer les rugbys du Sud, à part la Nouvelle Zélande. Se cantonner au six nations pour préparer la coupe du monde est suffisant. On verra comment l'administration actuelle gère ce sujet avec des rugbys du sud qui pense avant tout le rugby français comme une occasion de prendre du poyon.

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