RUGBY. Le président Florian Grill (FFR) ne démissionne pas et appelle à ‘‘la dignité et l’unité’’
Après la révélation d’une motion de défiance, le président de la FFR, Florian Grill, a refusé de démissionner, à seulement 8 semaines des élections.
Après la révélation d’une motion de défiance, le président de la FFR, Florian Grill, a refusé de démissionner, à seulement 8 semaines des élections.

Après un long désert estival pour le rugby français, à l’exception de l’oasis olympique, la politique fait son retour dans les affaires de la fédération. Suite aux différents événements controversés, voire tragiques, de l’été, plusieurs élus au sein de la FFR ont déposé une motion de défiance à l’égard de la présidence actuelle. Cette dernière a été à l’initiative de plusieurs personnalités de l’opposition.

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En réponse, le président Florian Grill a déclaré via un communiqué partagé sur sa page Facebook qu’il ne démissionnera pas. Cependant, il confie qu’avec “la charge émotionnelle des drames de cet été, en réagissant aussi comme père de famille, je confesse que certains des élus qui m’entourent, comme moi-même, avons bien sûr envisagé cette option.

La raison de son maintien à son poste est, selon lui, dû à la proximité faite avec les prochaines élections pour la présidence de la Fédération Française de Rugby. Ces dernières se tiennent le 19 octobre prochain.

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De son opinion, il explique ne pas vouloir “affaiblir notre institution en imposant une vacance de la présidence qui aurait généré une forte instabilité dans une période qui requiert de nous transparence, réactivité, exigence, action et fermeté”. Florian Grill avance qu’il “est nécessaire d’apporter des réponses aux familles qui nous interrogent à juste raison” et que cette mission ne pourra pas être accomplie en laissant le poste de président vacant durant presque deux mois.

De plus, Florian Grill a avoué être “surpris de constater qu’une motion de défiance avait été envoyée par quelques élus, et même rendue publique à la presse, avant même l’ouverture de la séance”. Cette dernière avait pour but de répondre aux différentes questions autour des problématiques médiatisées cet été.

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Après les affaires Jaminet, Jégou-Auradou et Narjissi, le président marque sa stupéfaction et pensait recevoir “un peu de soutien en ayant assumé un devoir de vérité et de transparence dans cette phase incroyablement difficile”. Enfin, il conclut en arguant que “les drames de l’été appellent de la dignité et de l’unité.”

À quelques semaines des élections, deux camps proposent un candidat. Tout d’abord, Florian Grill se présente à sa propre succession, en proposant une liste contenant des personnalités telles que l’ancien capitaine du XV de France Abdelatif Benazzi. Face à lui, l’opposition place l’ancien international Didier Codorniou en candidat, et présente notamment l’ancien capitaine des Bleus Guilhem Guirado comme colistier.

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  • de1a15
    607 points
  • il y a 2 semaines

Lors d’une échauffourée sur le terrain, les deux équipes se regroupent et s’affrontent.
Mais le faisceau d’événements graves, auxquels nous sommes confrontés, ne sont en rien comparables.
Ce sont bien ces situations qu’il faut combattre par la concertation puis la prévention.
Or, les adversaires du président actuel semblent plus préoccupés par les futures élections.
Voilà un comportement concret de leurs intentions.
Présidentes et présidents de club à vous d’en évaluer les conséquences.

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