L'ancien international tricolore Mathieu Bastareaud (54 sélections) a choisi de raccrocher les crampons à la fin de cette saison. C'est au micro de BeIN Sports que le centre ou n°8 a fait cette annonce après la finale en finale de la Challenge Cup. Il a révélé que son dernier match aura lieu à Mayol, face à Bordeaux-Bègles lors de la 26e journée de Top 14. Le Rugby club toulonnais, bien que mal embarqué, peut encore rêver de participer aux phases finales. Néanmoins, à bientôt 35 ans, Bastareaud a pris cette décision avec sagesse. "Je ne vais pas faire de mystère. Ce sera mon dernier trophée et la semaine prochaine, ce sera mon dernier match à Mayol", a-t-il déclaré. Après une année difficile où il a dû serrer les dents, il souhaitait mettre un terme à sa carrière sur ses deux jambes. Ce souhait est maintenant exaucé. Un moment symbolique puisqu'il y a 10 ans, le 18 mai 2013, Toulon décrochait son premier titre européen.
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— beIN SPORTS (@beinsports_FR) May 19, 2023
🏉 Mathieu Bastareaud (@RCTOfficiel) : "C'est mon dernier trophée, et la semaine prochaine, ce sera mon dernier match à Mayol" pic.twitter.com/UsttjmodT1
Repéré à Massy, il a brillé au Stade Français de 2007 à 2011, puis a connu l'apogée de sa carrière à Toulon de 2011 à 2019. Ce dernier trophée représente une victoire de plus dans un palmarès déjà impressionnant. Bastareaud compte à son actif trois Champions Cup (2013, 2014, 2015) et un Bouclier de Brennus (2014) avec Toulon. En sélection nationale, il a participé à la victoire du Tournoi des Six Nations en 2010, réalisant même le Grand Chelem. C'est en 2007, à seulement 18 ans et sans aucun match chez les pros au compteur, qu'il avait été appelé par Bernard Laporte à l'occasion d'une tournée. Le natif de Créteil connaitra sa première sélection face au Pays de Galles en 2009 dans le 6 nations. Une année marquée par le célèbre épisode de la "table de nuit" en Nouvelle-Zélande. Il participera par la suite à sept Tournois et une Coupe du monde en 2015 en Angleterre. Passé aussi par le LOU, Mathieu Bastareaud aura marqué l'histoire du rugby français par sa puissance et son engagement sur le terrain. Nombreux sont les joueurs qui n'ont pas oublié ses charges dévastatrices. L'ouvreur irlandais Sexton pourra en témoigner. Le Tricolore s'est aussi fait un nom en devenant un excellent gratteur dans les rucks.
Mickey duc
Un immense joueur ! Selon moi, dans son registre bien sûr, l'un des plus grands !
Yonolan
Je trouve qu'on a été trop dur avec ce joueur
Beaucoup on fait de lui le symbole d'un rugby outrageusement rentre-dedans et même à une époque il a cristallisé les maux du rugby français à lui tout seul
Non c'est juste un joueur qui a utilisé ses armes
Et qui s'était fixé un dernier challenge : finir sa carrière sur le terrain
Et ça c'était pas gagné
Et il a eu la volonté de s'en donner les moyens et il l'a fait et en plus avec un titre
Alors bravo
C'est l'heure de faire table rase ( c'est volontaire) de toutes ces querelles et de saluer sa sortie surement semaine prochaine à Mayol
Erèbe
bien sur que lui n'est pas fautif, il a fait de son mieux avec son profil et il aurait été dingue de ne pas saisir les opportunités de staffs incompétents.
La pierre est a jetée a ceux qui pendant quasiment 10 ans (2009-2019 grosso-modo) en ont fait la pierre angulaire de l'équipe de France.
entre 2011 et 2015, il y avait en France 4 centres largement au dessus de la moyenne:
Mermoz et Fritz en 12 et Fofana et Fickou en 13.
Bastaraud, de par son profil aurait dû être la 5iem roue du carrosse en cas de blessures, de grandes méformes et surtout seulement comme impact player.
au lieu de ça PSA en a fait son épicentre.
Il a fallu attendre que Galthié vienne au soutien pour la coupe du monde 2019 pour qu'enfin il disparaisse des radars, sans cela Brunel l'aurait aussi maintenu.
Segonds to None
Si je peux me permettre un souvenir personnel : j'étais il y a 30 ans dirigeant d'une école de rugby dans le Val-de-Marne, lors de chaque tournoi départemental, on restait tous baba devant un môme du Rugby Club de Créteil-Choisy tant il brillait non seulement par son gabarit (d'ailleurs encore raisonnable) mais surtout par son sens du jeu, il "puait" le rugby...
Il était surnommé Mathieu Coco mais c'est sous vrai nom qu'il s'est rapidement fait connaître ensuite, c'était Mathieu Bastareaud...
Le Haut Landais
beau souvenir, merci de l'avoir partager
Yonolan
Permettez-vous toujours des souvenirs rugbystiques
On doit être beaucoup à aimer ça