Après une altercation nocturne post-victoire contre Provence Rugby le 8 février, marquée par des échanges acerbes avec le directeur général d'Agen Thomas Léger, le trois-quarts George Tilsley, qui avait appris qu'il ne serait pas conservé par le club, a vu son aventure agenaise prendre fin.
Dans l'univers du rugby, où le respect et la solidarité sont rois, la récente saga George Tilsley au SU Agen rappelle combien ces valeurs sont intransigeantes. Mis à pied immédiatement, l'espoir d'un pardon semblait poindre suite à ses excuses publiques, promettant amende honorable et un désir ardent de réintégration.
J'ai en effet eu un mouvement d'humeur envers le directeur général d'Agen, désirant une réponse suite à ce que j'avais appris à l'avant-match. J'ai malheureusement mal réagi suite à son refus de réponse. Je me suis excusé dès le lendemain de ma réaction excessive, des excuses acceptées dans un message par Monsieur Thomas Léger, un homme que j'apprécie.
Cependant, le verdict de Jean-François Fonteneau a été sans appel : licenciement pour faute grave selon les informations de La Dépêche. Une décision lourde, mais qui s'inscrit dans une démarche de préservation des valeurs du club.
Tilsley, au passé sportif brillant mais à la conduite controversée, avait été accueilli en dernier recours par Agen, un club qu'il connaissait bien et qui lui avait offert une seconde chance.
Son parcours, entaché par des antécédents judiciaires pour violences conjugales, a résonné comme un avertissement : le rugby est un sport de cœur, mais la ligne rouge, une fois franchie, ne pardonne pas. RUGBY. ‘‘Très problématique’’, le retour de Hounkpatin dérange en marge de Toulouse - CastresAgen tourne la page Tilsley, rappelant à tous que le talent ne saurait occulter le comportement. Reste à savoir si cette fin marque le dernier essai de Tilsley ou s'il trouvera chemin vers une rédemption, sur d'autres terres, sous d'autres couleurs.
Pour le SUA et ses supporters, c'est l'heure du recentrage sur des valeurs qui font l'essence même du rugby. Ce vendredi, les Agenais se déplacent à Brive. Un adversaire direct pour la qualification puisque les deux formations sont à égalité de points (51) avec Aurillac, premier qualifié à l'heure actuelle.
potemkine09
Déjà, on ne s'excuse pas, on présente ses excuses. S'auto-pardonner est une autre forme de mépris pour l'offensé.
Yonolan
Malheureusement il ne pouvait en être autrement avec son problème récurrent à l'alcool
Qu'il se fasse soigner c'est le meilleur investissement qu'il pourra faire pour la suite de sa vie
Ca me rappelle les pubs mythiques de la lutte contre l'alcoolisme dans les années 80/90 :
Un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts
Tu t’es vu quand t’as bu ?
Comme quoi y a encore du boulot
potemkine09
L'alcool est une drogue dure qui fait des ravages considérables mais qui est socialement acceptable et tout à fait légale. Le fait qu'on en produise en grande quantité sur le territoire national est le seul vrai critère pour le classement d'une substance psychotrope.
Pivot12
Je te prie de m'excuser de chipoter (tu ne te sens pas trop méprisé là) mais c'est pas la quantité produite qui fait critère d'acceptabilité de la substance psychotrope, c'est le fric investi dedans.
A qui ça profite ? Qui fait du profit, du flouze, du blé ? A qui ça rapporte ?
potemkine09
Hmm, limite, mais acceptable 😋
Je ne pense pas que cesiit une histoire d'investissement. Les cartels investissent autant que les viticulteurs si ce n'est plus. C'est la géographie qui fait la légalité. Les drogues legales en France sont celles traditionnellement produites ici, celles interdites sont celles produites ailleurs.