Ils étaient alignés ensemble pour la 63ème fois de leur carrière en noir, égalant le record du mythique duo Botha - Matfield sur la scène internationale. Face à l'Australie le week-end dernier, Brodie Retallick et Sam Whitelock n'ont pas manqué de poursuivre leurs retrouvailles dans la cage des Blacks. Déjà titulaires côte à côte la semaine précédente à Melbourne, l'on comprit rapidement que cette victoire étriquée de l'autre côté de la mer de Tasmanie n'était que le tour de chauffe de cette inoxydable paire, séparée depuis le mois de juin suite à la blessure de Retallick au visage. Incontestablement, elle fut la reine des débats à l'Eden Park. Dans l'écrin d'Auckland, les tours de contrôle NZ (respectivement 2m02 et 2m04) ont survolé la rencontre grâce à leur efficacité dans les rucks, leur rudesse au plaquage, leur intelligence dans leurs déplacements.
Tout au long du match, ils n'auront eu de cesse que de pourrir les sorties de balles australiennes, que de proposer des points de fixation, leurres et pivots dans un timing parfait à l'attaque néo-zélandaise. Le genre de travail de l'ombre si essentiel pour qu'une si grosse machine soit parfaitement bien huilée. Le point d'orgue de cette capacité à tout faire des deux poutres du pack des AB's ? Peut-être cet essai inscrit par Sam Whitelock, en seconde période, au milieu d'un énorme trafic sur la ligne de but australienne. Malgré l'embouteillage et sa tête plantée dans le sol, le colosse barbu sortait un geste d'orfèvre pour achever le boulot : d'une main et à l'aveugle, il sortait la gonfle de ce bourbier pour aplatir en "cassant" son poignet. Une belle récompense pour le capitaine du jour, qui fêtait là sa 140ème sélection. Plus qu'à une poignée de la légende du pays Richie McCaw, et ses 148 capes.
Les All Blacks prolongent Sam Whitelock en allant à l'encontre de leur règlement
Même la presse australienne était dithyrambique à leur sujet : "lorsqu'ils raccrocheront les crampons, il ne fait aucun doute que le duo Retallick - Whitelock sera considéré comme la meilleure deuxième ligne de l'histoire", écrivait le Sydney Morning Herald. Qu'on se le dise, malgré les performances de Tu'ipolotu, Va'ai et surtout Scott Barrett, la paire synonyme de victoire pour les Blacks depuis près de 10 ans maintenant, est bel est bien celle-là. 237 sélections en seconde latte n'ont rarement eu d'égales...
Chandelle 72
Ils sont nos Élie Cester et Benoît Dauga des années 60 - début 70,
un poil plus grands et plus lourds ...!
Amis à Laporte
Ils sont un peu comme les Bogdanoff... Enfin, surtout Retallick...
Chandelle 72
Pas le physique !!!
Amis à Laporte
Je ne me moque pas, j'énonce un fait... 😉
Sedulos
LA condition pour le niveau de jeu et la réussite des Blacks à la Coupe du monde. Que les 2 géants y arrivent en forme ! Quels joueurs immenses !
Mat RCK
Effectivement ils font le Job. Par contre, lors de la CDM, vont ils tenir la distance ? Vaut mieux que les autres soient aussi à la hauteur pour soulager ces 2 là. Pas loin d'être au Muppet Show dans la loge.