RUGBY. Top 14. Jonny Gray à l'UBB, un challenge, pas un pari hasardeux

L'Union Bordeaux-Bègles s'est renforcée cet été avec l'arrivée de Jonny Gray, le deuxième ligne écossais aux 77 sélections. Un joueur d'expérience qui connaît bien le haut niveau après avoir soulevé la Champions Cup avec Exeter.

Cependant, son recrutement a soulevé quelques interrogations du côté des supporters et des observateurs en raison de son faible temps de jeu depuis un an. De là à se demander si sa signature n'est pas un pari pour l'UBB ?

Pour Yannick Bru, manager de l'Union Bordeaux-Bègles, la réponse est claire : "Non". Lors d'une interview accordée à Midi Olympique, il a tenu à dissiper les doutes. "Le mot pari renvoie à une idée trop aléatoire", a-t-il déclaré. Pour lui, le recrutement de Gray est davantage un "challenge", une opportunité saisie avec prudence et anticipation.

L'Écossais, qui sort d'une année difficile marquée par les blessures, a accepté de passer par le CERS de Capbreton pour une rééducation intensive, comme l'explique le technicien. Un gars humble qui, malgré son palmarès, a tout de suite adhéré au programme de préparation. Cette humilité, couplée à sa détermination, parle en sa faveur.

Yannick Bru insiste également sur le fait que l'UBB ne s'est pas lancée dans cette aventure sans préparation. "On s'est entouré d'un maximum de garanties", affirme-t-il, en soulignant le travail crucial de la cellule de performance et de préparation physique et médicale. C’est cette rigueur qui lui permet d’affirmer avec confiance que Gray sera prêt la semaine prochaine.

Le manager reconnaît cependant que l'arrivée de Jonny Gray représente un défi pour tout le club. "On avait besoin d’expérience et de leadership. Jonny est le type de joueur qu’on recherchait", ajoute-t-il. Connu pour son leadership par l'exemple, Gray devrait apporter de la stabilité et de la cohésion au pack girondin.

L'intégration de Jonny Gray est donc scrutée de près, mais Yannick Bru reste confiant. "Nous avons confiance en ces capacités", assure-t-il. Et à en croire ses mots, l'Écossais pourrait bien être la pièce manquante du puzzle bordelais cette saison.