Quand certains clubs triment pour aligner une équipe compétitive chaque week-end, le Stade Toulousain, lui, ne connaît pas ces problèmes. Et pour cause, grâce à son effectif pléthorique, Ugo Mola peut jongler habilement entre ses internationaux, ses seconds couteaux que beaucoup s’arracheraient et ses jeunes montants.
Stade Toulousain : Un vivier d'arrières internationaux qui force l'admiration
À l’image de sa petite soixantaine de joueurs utilisés la saison passée, un record. Mais s’il y a bien un poste où Toulouse ressemble à Byzance, c’est au poste d’arrière. Certes, tous les joueurs qui vont être cités possèdent particularité d’être polyvalent, mais tout de même !
Le sniper Thomas Ramos est, en tant normal, le numéro 15 titulaire de l’équipe de France. Dans un registre totalement différent, le géant Blair Kinghorn est celui de l’Écosse. Ange Capuozzo, lui, assure le fond du terrain de l’Italie quand Juan Cruz Mallia s’en charge avec l’Argentine. Abondance de bien ne nuit pas, n’est-ce pas ?
Et Blair Kinghorn vous dit pourquoi : « C’est une bonne chose. Vous savez, on n’est jamais tous les quatre dans le même état de forme, ou alors c’est très rare… » D’autant qu’il existe même des périodes où Toulouse se voit privé de ces 4 joueurs en temps : les fameux doublons.
"La concurrence nous rend meilleurs" : Comment Toulouse tire parti de son abondance de stars
Ce qui offre du temps de jeu aux petits jeunes, comme Matias Remue, aperçu face à l’USAP. Et ? « La concurrence est une bonne chose. Se confronter à de tels joueurs te force à donner le meilleur de toi-même. On se tire vers le haut. Si tu sais que tous les mecs qui jouent à ton poste sont très bons, ça te donne envie de devenir encore meilleur tous les jours et de travailler dur. Ça rend le challenge hyper excitant. Cela ne peut que rendre l’équipe meilleure », abonde Kinghorn.
Au sujet de la répartition des rôles, à Toulouse, Ramos et Kinghorn se partagent le numéro 15 dans les grands matchs, mais peuvent aussi être alignés ensemble sur le terrain, avec le Francais à l’ouverture ou l’Écossais à l’aile.
Ange Capuozzo, lui, s’éclate principalement sur son aile droite quand Mallia ne joue jamais arrière en club. Mais demeure l’un des meilleurs joueurs du monde peu importe le poste. Et c’est Blair Kinghorn qui le dit !
p.coutin
L'arrière du Stade, c'est Ramos. Qui est aussi un des deux ou trois meilleur 10 de France et sans doute le buteur le plus fiable. Lorsqu'il n'est pas là, Kinghorn le remplace. Lorsque Ramos et Kinghorn sont en sélection, en général Capuozzo l'est aussi, et souvent Mallia idem, qui lorsqu'il est là remplace N'Tamack et Ramos en dix. Donc la question lune de miel... Pas vraiment trop d'arrières de métier en trop lorsque l'on veut jouer Top XIV et Champions Cup. En fait paradoxalement, Mola n'a pas souvent le choix. Et c'est à peu près pareil à tous les postes en période internationale.
matty as sad dad
"en tant normal" ? 🧐
stef7
Ô tempora Ô mores ....
Manu
S'il ne s'agissait que de purs arrières, cela pourrait poser problème or ces joueurs peuvent évoluer sur 2, 3, ou 4 postes:
Ramos : 15, 10
Kinghorn: 15, 11, 10
Capuozzo : 9, 14, 15
Mallia: 10, 13, 14, 15
On pourrait rajouter Lebel : 11 ou 15
Timmaman
Pour moi un joueur qui peut jouer 11 peut jouer 14, certes il a moins "d'habitudes", mais ça reste des postes avec les mêmes fondamentaux.
D'ailleurs Mallia, Capuozzo, Lebel et Kinghorn ont déjà joué avec le 11 et le 14 dans le dos.
Manu
Ça dépend si tu es droitier ou gaucher pour mieux taper en touche et le plus loin possible quand tu te retrouves isolé sur ton aile avec peu de solutions et notamment une défense qui monte vite vers toi.
Les postes 11 et 14 que j'ai associé à Lebel Kinghorn Cappuozzo ou Mallia sont statistiques. Ils peuvent jouer en 11 ou 14, évidement, mais j'ai choisi le poste qui leur est le plus souvent associé.
A Toulouse, Lebel joue à gauche (11) dans 81% des cas. 9 % à droite et 10% en 15
Kinghorn c'est 65 % à l'arrière et 22% en 10 avec ses deux clubs, Edimbourg et Toulouse. Il joue plus rarement à l'aile mais à Toulouse, sur l'année écoulée, il a plus souvent joué 11 que 14.
Capuozzo c'est à Grenoble et Toulouse 75% à l'arrière et à Toulouse dernièrement plus en 14 qu'en 11. A grenoble c'était plus en 11. Il a joué 9 en catégories jeune et quelques fois essayé en 10 à Grenoble
Mallia c'est dans sa carrière de club 48% en 15 et 27% en 14. Au total Mallia n'a joué 11 que pour 1 % avec les deux club. Mallia a aussi joué 14% en 10 et 6 % en 13 et parfois en 12 (3%) mais je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu jouer en 12 à Toulouse.
Chandelle 72
4 arrières pour une lune de miel
???
Ça fait beaucoup 4 pour une lune de miel !
RNP
C'est du poly amour comme on dit maintenant 😉
Chandelle 72
Du moment qu'ils continuent à jouer comme ça, ils font ce qu'ils veulent,
ça ne regarde pas ! 😂
Chandelle 72
! Ça ne nous regarde pas
Garou-gorille
"Mais s’il y a bien un poste où Toulouse ressemble à Byzance..."
... Il faut quand-même reconnaître que ça bosse fort !
RNP
On atteint des sommets dans le jeu de mots ... on va lancer une pétition pour que tu sois nominés à la Nuit du Rugby 😉
Jak3192
Je signe !!!!
Chandelle 72
@RNP @Garou-gorille
Moi aussi !!!
Garou-gorille
🙏🙏🙏🙏🙏
lebonbernieCGunther
"A tout seigneur, tout honneur", je sais, mais là, c'est l'overdose d'articles sur le Stade!
pascalbulroland
Farpaitement ! Vivement une flopée d'articles sur le Stade Français ! 😃
Sérieusement, je suis d'accord avec toi, je préférerai des articles sur la Pro D2, compétition délaissée par notre Rugbynistère alors qu'elle se joue du jeudi au vendredi...
Le Haut Landais
surtout quand tu vois le niveau de jeux.
j’ai regarde les resumes de Top 14 et Pro D2 cette semaine et les matchs semblaient beaucoup plus interessants en Pro D2.
Et on y trouve quelques clubs historiques que j’aime suivre