La petite guerre de l'arbitrage de la mêlée continue entre Provale et la Commission Centrale de l'Arbitrage (CCA).
Si vous avez lu le Midol de ce lundi, Serge Simon (le président du syndicat des joueurs) s'est fendu d'une critique plutôt acerbe sur la manière dont sont arbitrées les mêlées fermées depuis le début du Top 14. Selon lui, tout est fait pour déstabiliser les premières lignes, et les arbitres sont entrés dans une logique de répression et de contrôle absolu :
"Sur 10 pénalités sifflées en mêlée fermée, au moins 80% sont imaginaires. Cet acharnement a un impact absolument dramatique sur le rugby. [...] Les joueurs sont hallucinés, au sens propre du terme : ils ont des hallucinations, ils ne comprennent plus ce qu'il se passe autour d'eux. Ils entrent en mêlée avec la peur au ventre. [...] Cette attaque des arbitres envers la mêlée est absolument disgracieuse, humiliante et insultante.
J'ai une hypothèse : soit les arbitres sont de bonne foi et sont complètement paumés, [...] soit ils manquent tout simplement de connaissances, de vécu de la mêlée, et vivent dans un monde exclusivement théorique.
Quand je vois les arbitres s'endormir entre deux commandements, j'ai mal pour les joueurs de première ligne. Pire, on dirait que ce temps d'attente est devenu une fin en soi. [...] c'est une démonstration de pouvoir, une volonté despotique de vouloir tout contrôler."
Bien évidemment, le patron aixois de la CCA Didier Mené a tenu a réagir dans le journal régional La Provence à ces accusations :
"J'’ai découvert que Provale avait finalement pour vocation de discuter des problèmes de mêlée. Je pensais que s'’occuper des joueurs au chômage était beaucoup plus important dans la cause défendue par ce syndicat. Visiblement, son président s'’ennuie et son costume est trop petit. En fait, toutes ces attaques ne m’'inquiètent pas, car celles-ci sont davantage entretenues par certains intervenants médiatiques et quelques joueurs que par les entraîneurs, les présidents de club ou les institutions."
Quelque chose nous dit qu'on n'en est qu'au début de l'histoire...
Si vous avez lu le Midol de ce lundi, Serge Simon (le président du syndicat des joueurs) s'est fendu d'une critique plutôt acerbe sur la manière dont sont arbitrées les mêlées fermées depuis le début du Top 14. Selon lui, tout est fait pour déstabiliser les premières lignes, et les arbitres sont entrés dans une logique de répression et de contrôle absolu :
"Sur 10 pénalités sifflées en mêlée fermée, au moins 80% sont imaginaires. Cet acharnement a un impact absolument dramatique sur le rugby. [...] Les joueurs sont hallucinés, au sens propre du terme : ils ont des hallucinations, ils ne comprennent plus ce qu'il se passe autour d'eux. Ils entrent en mêlée avec la peur au ventre. [...] Cette attaque des arbitres envers la mêlée est absolument disgracieuse, humiliante et insultante.
J'ai une hypothèse : soit les arbitres sont de bonne foi et sont complètement paumés, [...] soit ils manquent tout simplement de connaissances, de vécu de la mêlée, et vivent dans un monde exclusivement théorique.
Quand je vois les arbitres s'endormir entre deux commandements, j'ai mal pour les joueurs de première ligne. Pire, on dirait que ce temps d'attente est devenu une fin en soi. [...] c'est une démonstration de pouvoir, une volonté despotique de vouloir tout contrôler."
Bien évidemment, le patron aixois de la CCA Didier Mené a tenu a réagir dans le journal régional La Provence à ces accusations :
"J'’ai découvert que Provale avait finalement pour vocation de discuter des problèmes de mêlée. Je pensais que s'’occuper des joueurs au chômage était beaucoup plus important dans la cause défendue par ce syndicat. Visiblement, son président s'’ennuie et son costume est trop petit. En fait, toutes ces attaques ne m’'inquiètent pas, car celles-ci sont davantage entretenues par certains intervenants médiatiques et quelques joueurs que par les entraîneurs, les présidents de club ou les institutions."
Quelque chose nous dit qu'on n'en est qu'au début de l'histoire...
ced
vivement l'intervention de Mourad, après ça ira mieux.
Tomdiabolus
Il a bien raison Serge Simon. Un grand nombre des penalités sifflées est dù au temps bien trop long entre touché et jeu. Les 1eres lignes craquent...
Grisou
C'est clair, Mr Mené devrait faire attention... Peut etre que les joueurs, présidents etc... ne se sont pas encore plaints de facon massive, mais il ne faut pas oublier que ce sport se développe avant tout parce qu'il mobilise le public...
C'est bien beau d'être fier de ses nouvelles règles en mêlées, mais visiblement, au bout de 3 journées, l'objectif fixé est loin d'être atteint, les temps de jeu effectifs sont en chute libre, la mêlée n'est absolument plus une rampe de lancement, mais une phase où on attend la pénalité et on laisse le buteur s'en charger ensuite...
Leur argument fétiche "Ah ben oui, mais il va falloir du temps pour qu'on s'adapte aux nouvelles règles", personnellement je n'y crois pas, les joueurs sont visiblement completement largués à chaque fois qu'ils se font siffler suite aux mêlées, donc aucune progression possible ! Ce que l'arbitre croit voir n'est absolument pas en lien avec ce qui se passe en vrai dans le pack...
Et puis bon, le petit ton dédaigneux pour répondre à Serge Simon... Faut quand meme pas oublier qu'il sait quand meme de quoi il parle le président de Provale quand il cause des premières lignes... Et même si il est "seulement" président du syndicat, il a quand meme le droit de donner son avis, surtout vu son CV...
Enfin bref, tout ca pour dire, j'ai beau etre pilier et aimer cette phase de jeu, j'en suis limite à zapper dès qu'un en-avant est sifflé par un arbitre... On voit la différence quand la mêlée est simulée comme sur ASM-USAP, au moins on passe un bon moment devant son match !!!
CedricH
"En fait, toutes ces attaques ne m’'inquiètent pas, car celles-ci sont davantage entretenues par certains intervenants médiatiques et quelques joueurs que par les entraîneurs, les présidents de club ou les institutions."
Ça me rappelle Sarko, qui, après avoir vu plus de 4 M de gens manifester dans la rue avait dit que ces gens-là ne représentaient même pas 10% de la population et que leurs demandent étaient donc insignifiantes.
Certains sont trop fortement vissés à leur siège.