Top 14 - Jacky Lorenzetti et Mourad Boudjellal tirent désormais à balles réelles
Top 14 - Jacky Lorenzetti et Mourad Boudjellal tirent à balles réelles.
Les présidents du RCT et du Racing-Métro Mourad Boudjellal et Jacky Lorenzetti poursuivent leur joute verbale mais ils tirent à balles réelles. Tous aux abris !
Tous aux abris ! Le temps des piques et des métaphores cyclistes n'aura pas duré très longtemps entre Mourad Boudjellal et Jacky Lorenzetti. Après seulement trois journées de championnat, les hostilités sont lancées. Mais si le président du Racing-Métro semble posséder un arsenal d'accusations plutôt réduit, son homologue varois a apparemment refait son stock. Le francilien continue en effet d'attaquer le RCT et son président sur le Salary Cap. Pour lui, Toulon est dans l'illégalité en annonçant tout d'abord un budget de 35 millions d'euros alors qu'à la DNACG, « le budget réel de son club est de 25 millions ». Une différence de 10 millions qui interpelle Lorenzetti dans La Provence. Ce dernier d'évoquer ensuite le système de primes mis en place au RCT pour payer les joueurs. « Mourad Boudjellal engage des joueurs en leur faisant signer un contrat 'classique' assorti d'un contrat d'images d'environ 25 à 30 % du montant du salaire. » Un contrat, que selon lui le Toulonnais transforme en prime de match en fin de saison lorsque que le club varois se qualifie en finale des différentes compétitions.

Pour rappel, les primes ne sont pas prises en compte dans le calcul du plafond salarial selon l'article 3 du règlement de la DNACG. « On n'a pas affaire du tout à un salaire assorti de primes. » Jacky Lorenzetti attend désormais un faux pas de la part du double champion d'Europe pour que la vérité éclate au grand jour : « Si le RCT ne se qualifie pas pour une finale cette saison, vous verrez bien ce qui arrivera. C'est facile à contrôler. »

Du côté de Toulon, on assure justement subir un « contrôle fiscal et URSSAF tous les trois ans ». « En tant qu'entrepreneur, j'ai monté mon projet en étudiant les règles du Salary-Cap pour les respecter et en analysant les possibilités qu'elles me donnaient. » Mourad Boujellal est un homme qui aime prendre des risques et surtout faire des bénéfices. Il a donc cherché à gagner plus que ce qu'il ne dépensait. Une problématique qu'il a appliquée aux joueurs. Quand il signe un joueur, il avance ne voir « que des produits » alors que ses homologues « ne voient que des coûts. » Il assure, dans le cadre de sa politique de fair-play financier, ne pas faire « du faux droit à l'image » : « J'agis en fonction d'une véritable économie, une partie de celle-ci est basée sur l'exploitation de produits que je réalise avec mes joueurs. Ces revenus sont déclarés à la Ligue nationale. » Un système qui rapporte selon lui entre 2,5 et 3,5 millions d'euros par an. Jacky Lorenzetti, qui s'est intéressé aux mêmes joueurs que Mourad Boudjellal, a cependant du mal à croire qu'ils « acceptent un aléa de 30 % du montant de leur salaire. C'est inimaginable. » Il attend d'ailleurs des réponses claires de la part du RCT et de son président.


Crédit vidéo : Canal +

Mais ce dernier, estimant sans doute avoir déjà assez détaillé son économie, a décidé lui aussi de s'intéresser aux « passe-droits » dus au passé commun entre le Lorenzetti et Paul Goze, ainsi qu'aux finances du Racing-Métro. Via RMC Sport, Boudjellal évoque la société annexe de Lorenzetti, Ovaldome, « qui fait pas mal de droits d'image notamment en tant qu'ambassadeur de vins avec des joueurs », et l'envoi d'un expert financier pour faire la lumière sur tout ça. « Jacky se prend un peu pour le chevalier blanc ». Comparé à Raymond Poulidor par le Varois à cause des récents résultats du Racing qui le place toujours derrière le RCT, ce dernier a lui aussi un nom pour Mourad Boudjellal : « On pourrait l'appeler Lance (Armstrong, le cycliste américain contrôlé pour dopage et déchu de ses titres dans le Tour de France, ndlr) ». Si pour l'instant, la LNR n'a pas pris part à la joute verbale, il s'agit de rappeler que le cadre du New Deal, les deux présidents ne sont pas à l'abri d'une amende si les instances du rugby estiment que leurs comportements portent atteinte à l'image du championnat.
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  • Khris
    19611 points
  • il y a 10 ans

Ca reste un fond de commerce pour faire parler d'eux, sinon ils la fermeraient et ils feraient leur sauces autre pars que devant les caméras et les micros. Ou alors ils sont vraiment très très cons, mais vu ou ils en sont dans leur réussite professionnel, ça m'étonnerait.
Pour ma part il me gonfle tout les deux.

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