Top 14 - Racing Métro : Jacky Lorenzetti répond aux attaques d'Alain Afflelou
Top 14 – Racing Métro : Jacky Lorenzetti répond aux attaques d’Alain Affelou.
Égratigné par Alain Afflelou, le président du Racing Métro Jacky Lorenzetti a tenu à se défendre et clarifier les choses vis-à-vis de Mike Phillips.
Ce jeudi, le président de l'Aviron Bayonnais Alain Afflelou n'a pas mâché ses mots en ce qui concerne l'affaire Mike Phillips. Si le Gallois en a pris pour son grade, le président du Racing Métro Jacky Lorenzetti a lui aussi copieusement été égratigné. Des propos qui n'ont, semble-t-il, pas plu à l'homme d'affaires francilien. « La position de M. Afflelou depuis Londres, semble embrumée et très éloignée de ce qui se passe à Bayonne. Il est pour le moins paradoxal de se poser en donneur de leçons sur l'argent et l'éthique quand on a choisi, comme M. Afflelou, d'habiter en Grande-Bretagne où il paye moins d'impôts. » Pour le coup Lorenzetti ratisse large, mais on le sent un brin agacé. Surtout lorsqu'il entend que celui qu'il vient d'engager serait un alcoolique. Après avoir fait le tour de la carrière du Gallois, il lance : « Si c'est ça l'alcoolisme, mes joueurs, je vais les mettre dans un tonneau du matin au soir ! »

Une pointe d'humour qui cependant ne cache les rapports plus que tendus entre les deux hommes. Si de son côté Afflelou déplore le débauchage de Phillips dans le dos de l'Aviron, Lorenzetti prétend avoir contacté le lunetier puis avoir joué les médiateurs entre le joueur et le club. « J'ai obtenu satisfaction, puisque le joueur a accepté d'enlever sa procédure contre une indemnité. Cependant, lorsque j'ai informé le président bayonnais du succès de mon entremise, celui-ci a subitement changé d'avis, ne voulant plus payer ni l'indemnité négociée, ni les supposés arriérés dus au joueur, me disant que je n'avais qu'à faire ce que je voulais vis-à-vis de Phillips. » Difficile de savoir qui a raison et qui a tort alors que les deux hommes d'affaires se renvoient la balle.

Le président du Racing Métro a également tenu à mette les choses au clair en ce qui concerne le recrutement des anciens entraîneurs de Castres, Laurent Labit et Laurent Travers, alors qu'Alain Affelou l'accusait de les avoir « piqué » au CO. « Là encore, les brumes de la Tamise semblent avoir brouillé la vision de M Afflelou. « Je signalerais simplement que les entraîneurs castrais étaient libres de tout contrat [...] et que Castres a été sacré champion de France à la fin de la saison. Je rappellerais par la même occasion, que l'année d'avant, l'Aviron Bayonnais avait recruté Messieurs Deylaud et Lanta, ainsi que sept joueurs agenais et leur préparateur physique. Et qu'à la fin de la saison Agen est descendu en Pro D2... » On doute que ça en reste là. Retrouvez le reste de l'interview sur le site du Racing Métro.
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  • Grisou
    17632 points
  • il y a 10 ans

C'est top les guerres de présidents, ca va encore se finir en bastons générale dans les tribunes et sur le terrain au cours des prochaines rencontres ca...

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