TOP 14. ''C’est un championnat long…'' : Finn Russell met en garde Owen Farrell pour éviter de faire une Kolisi

On dit de lui qu’il faisait la pluie et le beau temps, dans l’enceinte des Hauts-de-Seine pourtant fermée qu’est la Paris La Défense Arena. Lui ? C’est Finn Russell, le génie écossais, joueur du Racing 92 durant 5 ans, entre 2018 et 2023. 

Un garçon parfois brillant, parfois agaçant de légèreté, qui mit du temps avant de pleinement prendre la mesure du Top 14, gagner en régularité, pour devenir le joueur complet qu’il est et briller de mille feux lors de sa dernière saison avec le Racing. 

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Ainsi, pour le Daily Mail, il lance ce petit conseil à son successeur à la conduite du jeu du Racing et ancien coéquipier chez les Lions Britanniques : "C’est un championnat long, et je doute qu’il soit habitué à une telle durée". 

"Il faut adopter un autre état d’esprit. Mais je pense que Stuart Lancaster gérera les joueurs différemment des entraîneurs français. Lancaster et Farrell ont déjà une bonne relation et travailleront bien ensemble. Tout dépendra de leur vision et de celle des Français ", explique Russell au sujet de l’ancien entraîneur du XV de la Rose. 

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Une intervention médiatique de Russell qui intervient au moment où le Racing vit une période compliquée avec sa star sud-africaine Siya Kolisi. Le capitaine des Springboks, très impliqué avec sa sélection, n’a jamais trouvé le rythme du Top 14 et l’implication permanente qu’il demande qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, d’août à juin. Si bien qu’il s’apprêterait à quitter le club, moins d’un an après son arrivée. 

Ainsi, son cas planera certainement au-dessus des têtes des dirigeants du Racing 92 cette saison, afin de peut-être « gérer » au mieux son nouvel ouvreur de 33 ans. "C’est là que les tensions pourraient surgir, je pense", poursuit Russell, comme rapporté par RugbyPass. "Owen s’adaptera très bien. J’ai eu une excellente relation avec lui en 2021 avec les Lions. On m’avait dit qu’il était très impliqué et exigeant, mais je n’ai rien constaté de tel. Je l’ai trouvé plutôt détendu et relaxé."

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"On a bien rigolé ensemble. S’il garde cette attitude en France, tout se passera bien. J’espère qu’il réussira à s’intégrer au Racing." Avant de lancer un dernier conseil à celui qu’il a tant de fois affronter en sélection : "J’espère aussi qu’il apprendra la langue, car ça l’aidera beaucoup pour communiquer. Même si c’est assez facile quand on arrive là-bas et qu’on parle anglais."