TOP 14. Comment Bernard Laporte veut refaire de Montpellier un prétendant clair à l'Europe ?

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Theo Fondacci
Publié le 22 août 2024 à 17:15 - Mis à jour le 22 août 2024 à 17:21
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Bernard Laporte s'est occupé lui-même d'assurer le grand chantier du mercato montpelliérain. Screenshot : Canal Plus

Malgré l'actualité du club héraultais, Bernard Laporte s'est occupé lui-même d'assurer le grand chantier du mercato montpelliérain. Bilan ? 15 arrivées, dont quelques stars, et de nouvelles aspirations.

Au vu de l’actualité qui entoure le MHR depuis plusieurs mois, on imagine qu’il ne fut pas simple de réaliser un tel mercato.

Après une saison dernière catastrophique et conclue par un sauvetage en Top 14 in extremis en barrage face à Grenoble, Montpellier avait donc "besoin de leaders", dixit Bernard Laporte au Midi Olympique. Alors, entre nomination tardive d’un nouveau staff et savoir-faire artisanal chez Bernie, l’ancien président de la FFR, désormais directeur du rugby du club héraultais, est allé les chercher lui-même.

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C’est en tous cas ce que rapporte le Midol, selon qui 10 des 12 recrues estivales sont à mettre au crédit de Laporte. Qui sont-elles ? Madosh Tambwe, la fusée congolaise de l’UBB, Josh Moorby, parmi les joueurs les plus sous-côtés du Super Rugby, et quelques stars internationales comme Billy Vunipola ou Stuart Hogg, en plus de quelques repris de justice, acceptés par Mohed Altrad lui-même.

Des joueurs qui permettront de faire rêver le public et replié à nouveau le stade, disait l’ancien manager du RCT il y a quelques mois. "Pour Billy, il me rappelle quand avec Toulon, nous avions fait venir Chris Masoe. C’est le même genre de mec. Humainement et sportivement. Tu sens qu’il aime le rugby. Quant à Stuart, quand il parle aux entraînements tout le monde l’écoute. Ce groupe avait besoin de leaders. D’amener eux aussi leur expérience. Je vous rassure, ils ne sont pas venus pour dormir. Vous allez vite vous en rendre compte."

De quoi balayer les doutes des observateurs qui arguent que les deux cités sont en fin de course ? Seule la vérité du terrain parlera. Celle qui, officiellement, ne concerne plus Bernard Laporte. Ce dernier d’expliquer son rôle : "Ma mission de directeur du rugby est plus transversale. Je suis au service du staff, mais je dois aussi intervenir sur les équipes de jeunes pour que le centre de formation redevienne très performant. Je suis là pour déterminer la politique sportive, faire le recrutement, représenter une certaine autorité, défendre l’institution club, échanger techniquement avec le staff, mais ils auront une totale liberté dans leur choix rugbystique. J’ai été à la place de Joan Caudullo, je connais ce poste, et je n’aurai pas aimé avoir quelqu’un au-dessus de moi qui m’aurait bridé."

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Quinze recrues et une réorganisation pour débuter un nouveau cycle, donc. Avec quels objectifs, pour la saison à venir ? "Cela fait deux ans que Montpellier se débat pour ne pas descendre et particulièrement l’an dernier. La volonté de tout le monde est de donner un nouvel élan. On est en reconstruction, on attaque la première étape. Cette nouvelle dynamique doit nous amener à jouer la huitième place du Top 14 qui peut être européenne. Car l’ADN de ce club, c’est de jouer la Champions Cup. Mais attention, nous ne sommes que sur la ligne de départ, et nous savons d’où nous venons." Le néo-séxagenaire Bernard Laporte sait de quoi il parle…