TOP 14. Entre pertes de repères, recherche d'identité et manque de constance, le Racing 92 inquiète
Top 14. Coup de blues au Racing 92 : Collazo dénonce une identité perdue. Crédit image : Screenshot CANAL+
Entre pertes de repères et manque de constance, le Racing 92 inquiète. Patrice Collazo alerte sur une équipe sans identité à l’approche d’un défi européen contre les Harlequins.

Le Racing 92 traverse une période délicate. Après avoir essuyé une défaite cuisante contre le Stade Français, les hommes de Stuart Lancaster se sont inclinés à domicile face au Stade Toulousain dans un match où la révolte n’aura duré qu’une poignée de minutes. Désormais, la réception des Harlequins en Champions Cup s’annonce comme un défi périlleux pour une équipe toujours en quête de repères. Patrice Collazo, interrogé par Sud Radio, n’a pas mâché ses mots en décrivant un club en pleine introspection.

Une équipe à réaction, mais sans constance

« Aujourd’hui, le Racing se cherche un peu en termes d’identité », a affirmé Patrice Collazo. L’ancien technicien met en lumière les difficultés des Franciliens à s’appuyer sur des bases solides. Si les Racingmen ont montré de l’orgueil en fin de match face au Stade Français et au Stade Toulousain, ces sursauts restent sporadiques : « C’est compliqué de construire sur la réaction parce qu’en fait, c’est un coup oui, un coup non, et on jette la pièce en l’air. »

Pour Collazo, ce manque de constance est un problème majeur, d’autant plus dans un Top 14 où la régularité est essentielle. Le Racing, autrefois redouté pour sa touche et sa capacité à dynamiter les défenses sur ballons de contre-attaque, peine aujourd’hui à identifier ses forces principales.

Une identité à reconstruire sous Lancaster

Depuis l’arrivée de Stuart Lancaster, le Racing 92 semble tâtonner dans sa recherche d’un équilibre entre tradition et innovation. Collazo souligne le contraste avec l’époque où les adversaires redoutaient chaque ballon perdu face aux « avions de chasse » franciliens. Aujourd’hui, aucune facette du jeu ne ressort comme une véritable arme : « On a du mal à identifier, parce qu’on a l’impression qu’il n’y a rien qui fonctionne en même temps. » Les premières périodes compliquées s’enchaînent, forçant le Racing à des courses-poursuites désespérées. 

La réception des Harlequins en Champions Cup, ce samedi, pourrait aggraver les doutes. Face à une équipe anglaise redoutable dans les duels et la créativité, le Racing devra impérativement montrer un visage plus conquérant pour espérer inverser la tendance. La compétition européenne pourrait servir de catalyseur pour retrouver de la cohésion, mais elle risque aussi de mettre en lumière les carences actuelles.

Construire sur du solide pour éviter la crise

Dans ce contexte, Stuart Lancaster doit rapidement trouver les clés pour relancer son équipe. Est-ce par une domination devant ? Une remise en ordre tactique ? Une priorité au jeu déployé ? Les questions sont nombreuses, et les réponses tardent à se faire sentir. Une chose est sûre : dans le Top 14, l’aléatoire n’est pas une option viable.

La patience des supporters et de l’environnement du Racing pourrait être mise à rude épreuve si les mauvais résultats venaient à se prolonger. Les Ciels et Blanc pourraient très bien sortir de la parenthèse européenne avec quatre revers de rang toutes compétitions confondues. Ce défi de reconstruction sera crucial pour maintenir le club dans la course à la qualification sur les deux tableaux. Avec une Champions Cup imminente et un championnat exigeant, l’heure est à l’action pour le Racing. À défaut, l’hiver pourrait s’avérer très long pour les Franciliens.

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Pour trouver la clé pour relancer l'équipe, il faut commencer par la chercher.

Tout ce qu'on constate match après match c'est que ça ne s'arrange pas et les déclarations de Stuart Lancaster et Fred Michalak ne sont pas rassurantes.

SL déclare qu'il est sur un projet à long terme et qu'il a le cuir épais.

Mais il y a urgence là, il faut changer de braqué !

Et SL n'est pas ou plus l'homme qui peut faire que les joueurs se retrouvent et que l'équipe se relance.
Quand on voit avec quelle naïveté ou opportunisme ou déni,
il a imposé son fils Dan :

23 ans, 20 ans de rugby (j'imagine), non professionnel - avec l'idée qu'il allait s'améliorer en jouant dans cette équipe -

au détriment de toute logique et du plus élémentaire respect de son poste et des autres joueurs alors que ce n'était déjà pas une saison de folie l'année dernière.

Bref, il faut prendre des décisions et vite pour impulser autre chose.

Le Racing est un grand club, avec une longue histoire, de grands joueurs passés et présents et ce n'est pas possible de le voir sombrer ainsi sans réactions des gens impliquées, dirigeants, encadrement, joueurs

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