Actuellement à la onzième place du Top 14 avec 29 points au compteur, le XV de la capitale espère bien rester invaincu à domicile, et aussi passer devant les Corréziens, qui sont 9ème du championnat avec seulement deux points de plus, après avoir battu Lyon 22 à 6. De plus, alors que de nombreux départs sont prévus pour la fin de saison côté parisien (entre autres Bonneval et Lakafia à Toulon, Slimani à Clermont et le départ annoncé de l’entraineur principal Gonzalo Quesada), les Parisiens doivent montrer qu'ils restent mobilisés. La rencontre est arbitrée par Laurent Cardona.
Avant Match – Ambiance
Supporter du Racing en visite chez le voisin, je suis quand même surpris. Le stade n’est vraiment pas rempli malgré la volonté de la Ligue Nationale de Rugby de faire de ce « Boxing Day » une journée à part. Même comparé à Colombes un 23 décembre à 19h, ça parait calme et clairsemé. Peu de supporters corréziens ont fait le déplacement. On soulignera que le Stade Français affiche une charnière surprenante composée de Genia et Steyn.
1ère MT
- Après l’entrée en blazer des joueurs, accompagnés par le nouvel hymne de la LNR, Laranjeira tape le coup d’envoi de la rencontre, les Parisiens récupèrent et se dégagent dans les 40 des Brivistes qui bottent directement en touche. Les locaux s’installent dans les 22 adverses et entament une séance de balayage de la largeur. Waisea trouve un intervalle mais Hugo Bonneval, à son soutien, commet un premier en-avant.
- Sur la mêlée à suivre, les Parisiens poussent en travers, sont sanctionnés, et permettent aux Coujoux de se dégager.
- Après un bon départ, le Stade Français est récompensé à la 10ème minute par une pénalité de Steyn pour une faute en touche. Ce à quoi Brive répond par une pénalité de Germain
- Malgré la volonté des visiteurs d’accélérer le jeu, la suite de la première mi-temps n’est vraiment pas spectaculaire. Il faut quand même relever le carton jaune reçu par Waisea pour avoir déséquilibré Iribaren en l’air à la 18ème minute.
- La défense de Brive tient bon, et Bonneval qui tentait de faire jouer Sinzelle, est intercepté par Lapeyre qui s’offre un essai entre les perches après une course de 90 mètres : à la mi-temps, le Stade Français est mené 10-3 dans son antre.
2ème MT
- Au retour des vestiaires, les deux équipes arrivent à nous offrir encore moins de jeu qu’en première mi-temps. Il faut par contre souligner que le pack parisien a repris du poil de la bête et permet au Stade Français de s’installer progressivement dans le camp adverse.
- A la 53ème minute, Danty tente une passe au pied très approximative que Waisea parvient à capter pour aplatir … sur la ligne de ballon mort ! L’essai ne sera donc pas accordé après arbitrage vidéo.
- Le Stade Français tente trois pénalités, Steyn en réussit deux pour revenir à un point de son adversaire. Le score est de 9-10 à la 70ème minute.
- Les Coujoux trouvent une bonne touche mais les Parisiens réussissent à sortir de leur camp et à lancer une offensive, interrompue par un nouvel en-avant à la 75ème minute.
- La mêlée sera rejouée plusieurs fois avant que l’arbitre ne sanctionne le pack de Brive sur la sirène. Dans les 40, un peu en coin, Steyn parvient à faire passer le ballon juste au-dessus de la barre transversale et offre la victoire aux siens par 12 à 10 !
Bilan
Le Stade-Français reste donc invaincu à domicile et passe devant son adversaire du jour, qui devra se contenter du bonus défensif, au classement. L’essentiel est assuré mais le spectacle n’était pas vraiment au rendez-vous. Il faut souligner l’énorme deuxième mi-temps de Slimani qui aura joué les 80 minutes et progressivement mis à mal son vis-à-vis. La prestation des trois-quarts parisiens est par contre à oublier. On soulignera le bon match de Steyn, qui a passé tous les points de son équipe (4/5 au tir au but), et ce malgré des erreurs de Genia, pas vraiment dans son match.
Du côté de Brive, on peut se satisfaire de l’animation offensive et de la conquête en première période, mais la baisse de régime dans le second acte ne permet pas de s’offrir un joli cadeau pour la fin d’année. On soulignera la très bonne animation d’Iribaren, la solidité du pack malgré les blessures, et l’intelligence dans le jeu de Germain. Et pour 2017, je vous souhaite de voir de plus beaux matchs que celui-là !