Nous sommes aux prémices de la saison 2017-2018. Bakary Meité a 34 ans et vit un rêve éveillé en s'engageant pour le Stade Français, un club qui lui tient à coeur. Il va connaître alors pour la première fois le Top 14. Oui, mais du rêve au cauchemar, il n'y a qu'un pas et l'international ivoirien va vite déchanter. À son arrivée dans la capitale, un changement de staff s'organise au sein du club et Meité et mis de côté. La suite, il la raconte dans les colonnes du Midi Olympique : ''C'était dur. Le Stade Français j'étais archi-fan. Jouer pour ce club, c'était un rêve de gosse. Mais la direction de cette époque était catastrophique. Nous étions un certain nombre dont ils ne voulaient pas. Ils ont un créé un ''loft'' comme on dit au foot, où étaient regroupés tous les indésirables. Ils nous donnaient des horaires d'entraînements différents du reste du groupe, afin qu'on ne les croise pas et qu'on ne leur parle pas. C'était dingue''.
Avant de livrer toujours pour le bihebdomadaire une anecdote lors du Challenge européen disputé cette année-là : ''Je me suis remis en question. Je me suis d'abord dit que je ne faisais pas bien les choses. Le club me faisait jouer en Challenge européen, une compétition qu'il voulait balancer. Manque de pot pour eux, malgré un gros accroc au premier match (une défaite en Russie) on s'est qualifiés. Le club ne l'avait pas prévu. En quart de finale à Pau, ils ont remis tous les mecs qui jouaient habituellement en Top 14.'' Malgré une pénurie à son poste, Meité ne sera pas utilisé pour cette rencontre : ''Il y avait une hécatombe en troisième ligne. C'était déjà arrivé dans la saison et dans ces cas-là, ils préféraient faire reculer un deuxième ligne à mon poste plutôt que de me faire jouer. Là, c'était pire. Je n'étais pas dans le groupe et à un moment du match, c'est le pilier italien Cittadini qui jouait troisième ligne. Je veux bien qu'on me considère comme le plus mauvais des troisièmes lignes, mais faire jouer un pilier à mon poste... Bon... Clairement, mon cas dépassait le cadre du rugby et des performances. Une histoire de contrat ? D'agent ? Je n'en saurai sûrement jamais rien''.
Après une dernière saison à Carcassonne, Meité a annoncé la fin de sa carrière à l'issue de l'exercice 2020/2021, à 37 ans. Il dispute avec la Côte d'Ivoire, l'Africa Gold Cup sa dernière compétition.
taist
au stade français, il n'y a que la robe de Dalida et le rose qui sont important, le reste n'est qu'accessoire !
oc
Belle !!!
breiz93
L'attitude de la direction de cette époque était à gerber... quand on voit comment on également été traité des joueurs historiques.
Sapiens Sapiens
C'est vrai, mais dans le cas de Bakary, c'était moins la direction que le staff.
Manu
La position du Stade Français est à gerber.
N'oublions pas que Bakary a été agent d'entretien l'an dernier lors du premier confinement (chômage partiel avec l'US Carcassonne) pour désinfecter un hôpital parisien tout ce qui se trouve à portée de mains (poignées de porte, boutons d'ascenseur, interrupteurs, rampes, extincteurs, téléphones d'urgence...)
Il l'a fait ( a priori bénévolement) six jours sur sept, de 7h à 13h.
Le Haut Landais
les valeurs il faut les avoir dans le portefeuille de nos jours pas dans le coeur
lelinzhou
N'a plus de douceur disponible pour le management des joueurs, Hans-Peter Sauvage a tout mis dans sa boisson (19 grammes de sucre pour 200 millilitres).
lelinzhou
Il n'aimait pas le Capri-Sun ?