Top 14 - Stade toulousain. Jano Vermaak: « En France, les arbitres ont tendance à favoriser les équipes à domicile  »
Top 14. Jano Vermaak donne son avis sur l'arbitrage en France.
Jano Vermaak, le demi de mêlée sud-africain qui évoluait encore à Toulouse cette année, va quitter la Ville rose pour retourner au pays et jouer le mondial.
A l'orée de la demi-finale du Top 14 entre le Stade Toulousain et Clermont, le demi de mêlée sud-africain Jano Vermaak fait le bilan de ses deux années passées en France avant de quitter la Ville rose pour retourner au pays, chez les Stormers. « J’ai apprécié les deux saisons passées en France, mais je préfère retourner dans mon pays natal et continuer ma carrière de joueur à Cape Town. » En concurrence avec Jean-Marc Doussain, il a ensuite vu l'éclosion de Sébastien Bézy cette saison, ne cumulant au final que trois titularisations en 2014-2015 pour 11 matchs joués. Il regardera donc la demie des tribunes. Malgré son faible temps de jeu dans l'hexagone, l’ancien joueur des Bulls pense toujours à la Coupe du monde en Angleterre. « Je reviens en Afrique du Sud pour me donner une chance de participer au mondial, explique Vermaak dans les colonnes de Sport24. Ce serait un immense honneur.»

Il tire une grande satisfaction de son expérience aux côtés de grands joueurs comme Luke McAlister ou Toby Flood. Jouer en France lui a également permis de progresser dans son jeu. De nouvelles qualités qui pourraient l'aider à postuler pour le mondial. Comme c'est souvent le cas lorsque les Sudistes se frottent à l'Europe, il évoque ainsi la différence de style de jeu entre les deux hémisphères :

J’ai appris à adapter mon jeu en fonction des conditions météorologiques. En France, nous avions tendance à jouer beaucoup par temps humide. Il fallait donc être plus précis sur les passes et les coups de pied. Pour un demi de mêlée, il fallait s’adapter au ballon. Je devais être en mesure de conserver en jouant plus près avec les avants.»

Les différences ne s'arrêtent pas là. Il explique ainsi que le rôle des coachs n’est pas le même. « Guy Novès fait des discours pour nous motiver avant le match dans les vestiaires. Les entraîneurs sud-africains sont bien plus calmes, même s'ils sont tout aussi passionnés. En France, les entraîneurs principaux s'appuient surtout sur leurs adjoints.» En effet, le futur sélectionneur du XV de France a plus un rôle de manager au Stade Toulousain.

Jano Vermaak a également été marqué par un aspect du jeu typique de la France, "l'arbitrage maison". Il n'est d'ailleurs pas tendre avec nos officiels, pourtant réputés au niveau international à l'instar de certains de ses compatriotes, Jaco Peyper et de Craig Joubert, récemment encensés par Nick Mallett, ancien entraineur des Springboks : « L'Afrique du Sud peut être très fière de ses arbitres. Ils doivent être félicités pour ce qu’ils font. » Il est vrai que le niveau d’arbitrage sud-africain est particulièrement excellent. Pour Vermaak, « le niveau en France est inférieur à celui en Afrique du Sud. Au pays, les arbitres sont tous professionnels alors qu'ici certains officiels français ne sont pas pros. Comme ils tendent à favoriser les équipes à domicile, il faut savoir élever son niveau de jeu. »

Merci à Victor Daguin (Le Rugbynistère) pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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  • chouber
    35615 points
  • il y a 9 ans

Il dit aussi qu'il s'est bien plu en France, il ne faut pas lire qu'une partie de ce qu'il a dit sur son expérience française (d'autant plus que je pense avoir au moins une fois dit aussi sur le bord d'un comptoir que les équipes jouant à la maison avaient tendance à être favorisées).
Quant à la finale de Joubert en 2011, pas sûr que le résultat final ait plu aux Sudafs (Vermaak y compris) quand on connait la rivalité NZ-AfS...

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