TOP 14. Salesi Rayasi, le Kiwi que la Bretagne aime (déjà) comme du kouign-amann

On vous avait prévenu avant même la reprise du championnat : c’est une véritable bombe qu’a recruté Vannes au moment de débarquer en Top 14 cet été.

Si les fidèles du rugby français attendaient Filipo Nakosi, les aficionados de ce qu’il se passe dans l’hémisphère sud comptaient, eux, beaucoup sur Salesi Rayasi. Il faut dire que même pour les non-initiés, le bonhomme affichait de toute façon des stats suffisantes pour mettre l’eau à la bouche des plus sceptiques.

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En l’occurrence, 33 essais en 30 titularisations (51 feuilles de match) en Super Rugby et 40 en 50 rencontres de Bunning NPC, sans trop se faire mal non plus. Soit un bilan encore meilleur que celui dont il prit la relève aux Canes : un certain Ben Lam…

Et puisque c’est bien connu, il n’y a qu’un pas des rives du détroit de Cook à la Bretagne, le champion du monde à 7 avec la Nouvelle-Zélande se sent comme chez lui, à Vannes.

Phénomène athlétique

Phénomène athlétique (1m93 pour 106kg), cet ailier de 27 ans s’est vite acclimaté au jeu du promu et à la ferveur de La Rabine. Il a d’ailleurs déjà planté 3 essais en 6 titularisations mais, au-delà des chiffres, fait ce que ses prédécesseurs NZ aux qualités similaires ne faisaient pas.

Rayasi zone et dézone en fonction du jeu, et va en effet chercher les ballons parfois loin de son aile. Dans l’axe des rucks et grâce à sa connexion avec son compatriote Ruru, il représente d’ailleurs un grand danger que l’on vit franchir au total à 9 reprises depuis le début du championnat.

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Si facile dans les duels, très fort du bas du corps et doté d’un vrai sens du jeu, la fusée Rayasi met tout le monde d’accord jusqu’ici, en Top 14. Déjà arme majeure du RC Vannes, on jurerait pourtant qu’il pourrait faire encore mieux, dans les prochaines semaines.

On imagine ici bien volontiers un ou deux essais sur des exploits personnels dont il a le secret pour se mettre en jambes, comme il faisait tous les 4 matins en Super Rugby. Amis Bretons, promis, vous n’avez pas encore tout vu…

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