C'est fou comme il est peu de dire que le CO est un club à part. Le petit tarnais face au géant voisin toulousain, ce club à l'esprit familial, figure de proue d'un ville de quelque 40 000 âmes seulement et pourtant 2 fois champion de France sur les 10 dernières années. L'un des derniers bastions de ce rugby de clocher si cher à l'histoire de France, que Christophe Urios a si intensément entretenu - avec succès - durant ses années castraises (2015-2019).
Pourtant, à son départ des bords de l'Agout, on a durant un moment douté de la capacité de survie du CO dans le Top 10 de notre championnat. Faite de tout ça, en décembre dernier, les hommes du président Revol étaient 13èmes du Top 14, bafouillaient leur jeu, n'avaient plus le même esprit de ferrailleur que par le passé et l'on demandait à Mauricio Reggiardo, alors manager général, de prendre un peu de recul pour laisser la place à Broncan, encore entraîneur des avants. Ceux qui espéraient l'électrochoc l'ont eu ! Brièvement, Castres a ensuite remporté 12 de ses 16 derniers matchs, faisant même de lui la meilleure équipe du championnat de la seconde partie de saison. Pas suffisant pour se qualifier pour les phases finales, tant les champions de France partaient de loin, mais tout de même !