C’est presque inévitable, chaque début de saison, les blessures font leurs apparitions dans les effectifs de Top 14. Une casse qui peut s’avérer parfois bien handicapante en fonction de la situation du club et de son groupe. Ce début d’exercice 2022-2023 ne déroge pas à la règle et après quatre journées, les bancs des infirmeries sont bien remplis. C’est le cas notamment à Lyon où Xavier Garbajosa va devoir se creuser la tête ce week-end. Le Lou est privé de Mignot, Taofifenua, Bamba, Devisme, Gomez Kodela, Goujon, Cretin, Taufua, Sopoaga, Arnold et une incertitude règne autour de Davit Niniashvili. Ce qui pourrait amener Léo Berdeu à revenir plus vite que prévu pour affronter Clermont. Si l’infirmerie rhodanienne tourne à plein régime. Celle de l’ASM n’est pas en reste non plus avec Julien Hériteau, Fritz Lee et Davit Kubriashvili qui viennent rejoindre Yato, Slimani, Naqelevuki, Fourcade, Amatosero et Fischer. Mais les blessures sont aussi légion du côté des grosses écuries du Top 14.
Les cadors particulièrement touchés
Toulouse se passera de Baille, Ntamack, Ahki, Graou, Placines, Barassi. En plus de ces blessés, Dupont, Mauvaka et Jelonch sont laissés au repos par Ugo Mola contre le MHR. Plus à l’ouest, la situation de l’UBB semble aussi délicate avec une troisième ligne décimée (Petti, Bochaton, Timu…) et les absences de Zach Holmes et de Madosh Tambwe. Quant au champion d’Europe en titre, c’est une vraie hécatombe. Hastoy (cheville) et Popelin (pubalgie) sont out pour plusieurs semaines. Des absences combinées aux forfaits de Rhule et de Botia. Touché au genou, Brice Dulin est incertain tout comme les demis de mêlée Kerr-Barlow et Jules Le Bail. Dans la bataille, Pau (Maddocks, Ruffenach, Roudil, Hewat, Pinto…), Brive (Hervé, Hirèche, Ratuva, Bituniyata…) et le Stade Français (Kakovin, Ivaldi, Segonds, Sanchez, Parra…) ont également perdu de précieux soldats pour les jours à venir.
TOP 14. Léo Barré peut-il symboliser le renouveau du Stade Français ?Le promu et quelques écuries moins touchées
Le mauvais sort n’épargne personne, même si quelques équipes semblent moins impactées depuis le début du championnat. C’est le cas notamment du promu bayonnais qui peut compter sur ses forces vives en dépit de quelques absences (Héguy, Bulirurua, Monribot, Duhau, Pourailly). Dans la lutte pour le maintien, l'USAP est aussi moins impactée (Lotrian, Galletier, Moreaux, Fia, Ugena) et peut s’appuyer sur ses cadres malgré un Joaquin Oviedo revenu de sélection avec une blessure. Le CO, qui se déplace d’ailleurs à Perpignan, est aussi l’une des écuries les moins touchées par les blessures. Seul Martin Laveau et Jérémy Fernandez, touché au ligament croisé lors de la dernière journée, manquent à l’appel. Malgré la perte d’Arthur Vincent, qui devrait manquer environ huit mois de compétition, le MHR passe également entre les mailles du filet. Seuls Ben Lam et Henry Thomas sont forfaits pour le choc face à Toulouse dimanche. Bien remplie en début de saison, l’infirmerie du RCT a distribué les bons de sortie cette semaine. Face à Pau, Waisea, Ollivon, Paia’aua, Gros devraient être sur le pré. Présent dans le groupe, Kolbe est proche d’un retour. Des bonnes nouvelles, même Serin et Timani rejoignent Villière, Fresia, Halagahu et Rabut à l’hospice. Enfin, le Racing 92 ne croule pas sous les pansements non plus et devrait enregistrer le retour de Gaël Fickou la semaine prochaine. Chat, Le Roux, Oz et Tuivuaka sont toujours aux soins. Fortunes diverses donc pour l’ensemble des clubs de l’élite et certains managers vont devoir bricoler pour trouver des solutions.
RUGBY. Top 14. Vers une nouvelle saison (presque) blanche pour Arthur Vincent (MHR) ?
p.coutin
Trop de matchs, pas forcement, mais trop d'entrainement, trop d'intensité, de muscles et de ligaments utilisés à leur maximum. Les joueurs sont des pantins aux mains de leurs entraineurs et de leur présidents, ce sont de futurs handicapés mentaux et physique. Et les médecins de clubs sont complices de ce massacre. Ainsi que cette cohorte de nouveau Dr Frankeinstein que sont les préparateurs physique. Ne parlons même pas des électrodes et des capteurs collés de partout pour alimenter des ordinateurs et des logiciels soit disant dotés de l'intelligence artificielle. Comment les fédérations peuvent elle continuer à accepter cette folie au nom de l'argent ? Le rugby existait sans cela et parfaitement. Regardez un France / AB des années 80, c'était tout aussi beau. Même beaucoup plus beau. Le profit et la stupidité sont en train de détruire notre sport
jojo7
Il y a longtemps que je m'évertue à dire la même chose . Nous ne sommes pas les décideurs et personne ne prendra le temps de nous écouter .
Allez , à notre niveau , il ne nous reste plus que la dérision et l'indifférence . 😊
Amis à Laporte
Agrandissez les infirmeries, la question sera résolue !
jojo7
Bonjour les violons ! Article peut être intéressant mais qui ressemble à un coup d'épée dans l'eau ! Allez sortez les violons et vive le sport .
Yonolan
La machine s’est emballé et c’est tout un éco système ( éco pour économique ) qui selon moi en est responsable
Tout d’abord on a repoussé au (presque ?) maximum les limites du corps humain en façonnant ces athlètes pour un rendement optimum
Certains de ces corps présentant de légères anomalies génétiques qui leur auraient permis de vivre une pratique du sport de façon raisonnable mais qui soumises à ce surrégime deviennent rédhibitoires ; cas récent de Virimi
« Pour le maintien d’un bon équilibre, la tête doit se positionner à l’aplomb du bassin, des courbures apparaissent progressivement, de la période fœtale jusqu’à l’acquisition de la marche, et en réalité jusqu’à la fin de la maturation du système osseux tendineux et musculaire, ligamentaire et articulaire intervenant en moyenne à l’âge de 20 ans pour les femmes et d 21 ans pour les hommes »
Ecrit Chazal dans son livre ce rugby qui tue
Et forcement la pratique du sport à haut niveau dès l’adolescence va faire apparaitre des courbures anormales en particulier pour les premières lignes entrainant des tassements ou étirements des disques vertébraux
Autant de prédispositions à des blessures ultérieures à répétition
L’augmentation de la masse musculaire qui vient peser de plus en plus sur des tendons, restés en l’état, créant de nouveaux morphotypes fragilisant de plus en plus l’architecture du corps avec un nouvel équilibre nettement plus instable et « cassant »
Rajoutez à cela la notion de sport de contact et effectivement il y aura de plus en plus de casse sur ces nouveaux équilibres instables
Les cadences infernales de beaucoup de ces joueurs, saison après saison, sans avoir le temps nécessaire pour reposer leurs corps
Nombre de matchs qui ne diminue pas et qui augmente même au gré de nouvelles compétitions
Et puis bien sur les commotions cérébrales
Une nouvelle n’a pas été traitée ici (ou alors cela m’a échappé) 6 mois d’arrêt pour Bernard Le Roux suite à un choc avec Goujon
Un choc pas plus violent que ceux qui émaillent chaque journée du top 14
Mais voilà 6 mois juste pour ne pas risquer la surcommotion et revenir à un risque dit normal
Cela est significatif de la capacité de ses tissus cérébraux à se reconstituer et la ligne rouge ne semble pas loin…dans le meilleur des cas
Et bien sûr dans ce tableau, les joueurs internationaux sont les plus sollicités ..à tous les niveaux
C’est tout un système qui est à repenser en remettant le joueur de rugby de haut niveau au centre de la réflexion
Depuis sa formation
Mais aussi réfléchir sur les évolutions nécessaires à ce rugby de haute intensé
duodumat
"C’est tout un système qui est à repenser en remettant le joueur de rugby de haut niveau au centre de la réflexion"
Je suis tout à fait d'accord avec toi, même s'il y a beaucoup à dire sur tes arguments.
"Depuis sa formation"
A partir de quel moment ? Poussins ?
A quel moment dépister les "légères anomalies génétiques" ? ... etc ...
On ne pourra jamais éviter tous les problèmes physiques et accidents liés au sport, comme on ne peut éviter tous les accidents de voiture, de trottinette, d'accidents en montagne, lors de cueillette de champignons, etc ...
Il est clair que les saisons nationales et internationales sont longues et les organismes sportifs poussés à l'extrême, trop de matches, trop d'entraînements à haut niveau, trop de musculation extrême, trop de ...
Les clubs, poussés par la protection des joueurs en vue de la CDM, semblent établir (pour l'instant) une rotation des joueurs. Mais on rajoute des compétitions et des clubs, par exemple dans les championnats européens ...!
Et nous aussi, il faut nous restreindre de supporter ce sport (pas plus de 2 heures par semaine ?) au prétexte que nous encourageons les joueurs et clubs à se dépasser ?
Où se trouve la solution ? A quel moment détecte-t-on ces fameuses anomalies génétiques et comment évalue-t-on leurs risques et implications dans les accidents ? A quel moment va-t-on, dire à un jeune qu'il ne peut pratiquer le sport qu'il aime et qui parfois le fait vivre ?
Je suis désolé d'être excessif et décalé, mais ton raisonnement me paraît aussi excessif, même s'il y a des pistes de réflexion.
Yonolan
Je parlais de la formation du joueur de haut de niveau
Donc de ces filières d’accession au haut niveau
Les petites imperfections de notre corps qui se transforme en risque potentiel pour l'athlète de haut niveau sont juste un constat et il n'y a pas grand chose à faire
Je ne faisais que citer ces cas juste pour être le plus exhaustif possible
AKA
Tu as tout dit camarade, mais je ne vois pas comment cet emballement pourrait s’ arrêter! Comme disait un joueur déjà victime de blessures aux cervicales dans le film L’ Enfer du Dimanche « pour 1 million de dollars je suis prêt à risquer de me retrouver sur un fauteuil roulant »…
AKA
Certains tirent à donf le signal d’ alarme depuis des lustres sur le sujet, mais ils gueuleraient dans le cul d’ un poney que ce serai pareil! Ça me vénère tellement que … «tiens dit leur moi je ne peux plus » 😤
Yellowblack
Pauvre poney
Mat RCK
Un constat doit déboucher sur une déduction. De fait, malgré les mesures prises pour la protection des joueurs, rien n'y fait ou faut il une réflexion des instances dirigeantes et des clubs pour y remédier ? Des années qu'on parle d'un calendrier trop chargé, de matchs à répétition, d'engagement et de chocs de plus en plus violents mais réglementaires... Que faire ? Je propose une table ronde des adeptes du rugbynistère pour en débattre et pourquoi pas soumettre des pistes. En présentiel dans un lieu adéquat (comme Sheila) et en distanciel pour ceusses qui ne peuvent pas.
Michmich31
On peut en débattre autant qu'on veut, c'est pas nous qui prenons les décisions.
Toutes les pistes ont été étudiées par ce forum je pense depuis le temps qu'on parle de ce problème.
Cette année, la grosse différence c'est qu'on demande aux clubs de ne pas user leurs internationaux (français, les autres peu importe) pour qu'ils soient en forme au mondial.
Mais jamais au grand jamais il ne sera envisagé de ne pas faire de montée en top 14 pour faire un top 12, de repasser à un système de poules, de supprimer les barrages.
Pourquoi me direz vous? certainement que l'interet financier y est prédominant, les clubs pro sont les votant de la ligue, passé à un top 12 sans reformer la proD2 signifierait sortir 2 clubs des votant. Jouer moins de match pour les pro masculins, c'est moins de revenu pour les clubs qui ont des effectifs toujours plus importants et plus homogènes.
Le championnat est long, très long mais un format plus court serait il aussi prenant?
Mat RCK
C'est prétexte à boire un coup aussi mais avec le mot débat, ça fait tout de suite plus pro
Garou-gorille
"RUGBY. ET VOILÀ, ÇA RECOMMENCE : LES INFIRMERIES DU TOP 14 SONT (PRESQUE) PLEINES"
Eh oui, les sanglots longs des violons de l'automne
Blessent leur coeur d'une langueur monotone...
Olus oleris
C’est clair que les infirmeries commencent à être pleines chez beaucoup de monde ! Voir leyds en 10 a tout de même été…. Surprenant 😅
Pas si mal que ça malgré tout !
Yellowblack
Leyds est un super joueur. Quelle recrue du SR !!
balobal
oui ils ont eu le nez fin
Yellowblack
Pour le SR vous avez oublié Haddad et Lavault