À l'instar de son coéquipier, Dan Carter, l'Argentin est sorti de son silence après la décision de la Fédération française de rugby. Pour rappel, Imhoff a été auditionné par la commission médicale de la FFR en raison d'un taux anormal de corticoïdes dans ses urines avant la finale du Top 14. "J’ai toujours été bien et sûr de ce que je fais, et ce durant toute ma carrière." Il précise à RMC Sport que son père, ministre de la Santé et médecin cardiologue, lui a toujours interdit de faire des infiltrations. "Pour moi, le rugby, ce n’est pas ça. Mon père m'a toujours dit : si tu as mal, tu ne joues pas. Soit tu joues avec la douleur, soit tu ne joues pas." Il n'en a d'ailleurs jamais eu au sein du Racing contrairement à l'ouvreur néo-zélandais.
VIDÉO. Dan Carter revient enfin sur sa prise de corticoïdes avant la finale du Top 14Ce qui l'a donc le plus "perturbé", c'est qu'on puisse l'associer à cette pratique et plus largement au dopage. Car si les résultats du contrôle anti-dopage mené la veille du match face à Toulon ont révélé des traces de corticoïdes, c'est parce qu'il utilise un spray nasal en raison de rhumes chroniques. "Un peu plus d’un mois avant la finale, il a eu cette sinusite qui n’a pas pu être soignée avec les traitements sans dérivés cortisoïnés", indique le médecin du club francilien Sylvain Blanchard via le Midi Olympique. "Je suis toujours resté tranquille dans mon domaine, le rugby", confie le Puma.
Un sport qu'il affectionne et qu'il défend face à "des gens qui veulent faire [lui] vraiment mal parce qu’il monte de plus en plus et qu’il a des valeurs qui sont très riches." Juan Imhoff est convaincu que le rugby est un sport clean. Il déplore ainsi une très mauvaise communication autour de cette affaire qui a non seulement fait du tort aux joueurs, au club mais à la discipline en général. "Ce n’est pas l’esprit du rugby. C’est ce qui me fait mal. Les gamins ne vont rien comprendre." Il est plus que jamais motivé pour prouver à tout le monde qu'on peut être un grand joueur de rugby sans pour autant avoir recours à des produits illicites.
L’ailier du Racing 92 Juan Imhoff est revenu sur l’affaire des corticoïdes après avoir été blanchi par la commission médicale de la FFR.
Team Viscères
JUAN IMHOFF : "POUR MOI, LE RUGBY, CE N’EST PAS ÇA"
Merde, j'ai cru qu'il allait parler du jeu pratiqué par nos clubs de Top14...
AKA
Bon là je pense que l' on peut fermer le ban! Tout le monde est passé : les 3 joueurs, les 2 Lolos, le pdt Lolo.... On n' a oublié personne? Ite missa est!!!
sorgina
Si après plus d'un mois on ne peut pas soigner une sinusite, il y a vraiment un souci. Peut-être aurait-il du demander à son père? Toujours est-il, il n'était pas obligé de sortir du silence.
nardoliv
moi, c est pareil, y a que des grogs qui me soulagent quand j attrape un coup de froid, mais va expliquer ça aux gendarmes! 😉
Le Concombre Masqué
Des grogs... en infiltration ???
Organisez-vous des stages ?
Jaunard78
Je peux essayer de t'envoyer une AUT. Si ça marche je fais fortune
RCSXV
Son père a été ministre de la santé de sa province:
http://www.cfin.com.ar/index.php/deporte/10784-jose-luis-imhoff-la-etica-no-permite-festejar-un-gol-con-la-mano-ni-invocar-a-dios.html
nardoliv
avoir une maladie chronique quand son pere est ministre de la santé, ça en dit long sur l efficience du systeme de santé argentin 😀
VivaRCF
On peut critiquer Dan ou Joe parce que "moralement", jouer avec des infiltrations de cortico ça semble être irresponsable (même si c'est pas du dopage)...
Mais j'espère vraiment que les gens ne se souviendront pas du nom d'Imhoff dans cette affaire. Parce que c'était juste une sinusite, qu'il n'a pas joué sous infiltration, et que c'est un sacrément bon gars, intègre, intelligent et qui a du coeur. Je suis content que les médias ne l'aient pas trop cherché lui. Et qu'il continue à nous faire rêver, c'est un génie !
marco_c
Ou alors, il aurait pu s'arrêter et se soigner. Soit c'était assez grave pour utiliser des médicaments dopants, et il aurait dû se soigner pour de bon, soit ce n'était pas si grave, et il continuait à jouer en utilisant des médicaments non dopants.
Maintenant, dès qu'un joueur a le nez qui coule, on utilise le médicament le plus lourd à disposition. Mais non, ce n'est pas du dopage, bien sûr!
VivaRCF
Il le dit : après un mois de traitement normal, ça n'avait pas marché. Alors oui tu lui file un médicament avec des corticos... Quand tu paies un type 15000 par mois, tu préfères le voir à 100% à un moment donné. Et non, la définition de dopage c'est : prendre un produit interdit hors des procédures autorisées. Donc ici, c'est pas du dopage...
straits
C'est limite comme post. Les corticoides en petite quantité ne sont pas dopants. Et une sinusite chronique comme la mienne occasionne régulièrement une prise de cortico. Quand tu as les sinus gonflés, la tête prise, les antibio traitent l'infection mais seuls les cortico soignent l’inflammation. Je vais dire au médecin: je ne peux pas aller travailler car j'ai ma sinusite qui me travaille ? Il y a des traitements qui existent, prenons les ! Et les sportifs ne doivent pas s'immoler parce qu'ils sont pros, à fortiori si c'est autorisé...
franchute
"Il déplore ainsi une très mauvaise communication autour de cette affaire" Lorenzetti sur ce coup a été plus que mauvais : connaissant les résultats des tests en septembre, il devait bien se douter que quelqu'un allait lâcher le morceau, surtout qu'un journaliste de Canal+ l'a contacté à ce sujet avant que L'Equipe en fasse sa une. Couper l'herbe sous le pied des journalistes aurait grandement permis de dégonfler une affaire qui n'en est pas vraiment une (à part peut-être quand on envoie des joueurs blessés en finale de Top14...) Se défendre en attaquant la presse qui n'a fait que son travail n'a fait que jeter le doute et les soupçons sur les méthodes du Racing. C'était pas bien compliqué de convoquer une conférence de presse avec les joueurs, le mèdecin, Lorenzetti et les Lolos avant tout ce cirque, cela leur aurait permis de désamorcer (un peu) la bombe et de mieux contrôler l'information. Attendre que la bulle éclate pour réagir, c'est un terreau fertile à l'improvisation et au n'importe quoi, et c'est bien ce qui s'est passé. Pourtant, c'est un club pas bien loin de la capitale, qui doit bien compter quelques centaines de conseils en communication particulièrement compétents, et Lorenzetti doit bien avoir de quoi payer ces compétences...
VivaRCF
En même temps ces infos étaient pas censé sortir, dans la mesure où tout était en règle...
straits
Tout à fait d'accord. Le rôle de l'Equipe est trouble. On monte en épingle une info brute sans savoir s'il y avait des autorisations.
franchute
S'ils se sont dits ça, c'est mal connaître les journalistes, et là ça relève de la faute professionnelle. Trois joueurs finalistes ont été contrôlés avec des taux de corticoïdes plus élevés que permis lors de la finale de Top14, comment imaginer une seconde que si un journal en a connaissance, il ne va pas sortir l'info? C'était inéluctable que ça sorte...
Ca serait une faute professionnelle que d'avoir confiance en le secret professionnel?
N'inversons pas les rôles...
VivaRCF
Ah mais l'Équipe était pas censé être au courant ! C'est pour ça que Lorenzetti gueule sur l'AFLD...
straits
Oui, mais pour l'AFLD,les journalistes, c'est bien de faire un peu de buzz autour du dopage, non ? C'est à la mode !
franchute
Le problème n'était plus d'avoir confiance ou non en le secret professionnel, puisqu'en septembre, l'information a déjà fuité (un journaliste de Canal+ en a informé Lorenzetti). C'est à ce moment que Lorenzetti et son staff devaient circonscrire le problème, car là, ils savaient que l'info avait fuité, et que forcément, elle allait faire son chemin. Ne pas avoir pris des mesures à ce moment-là relève bien de la faute professionnelle.
VivaRCF
Je dis pas qu'ils ont été bons hein... Simplement que c'est une polémique "anormale", dans la mesure où on pourrait retrouver ce genre de faits dans 80% des clubs de Top14 (et même de rugby pro), mais que c'est sorti pour le Racing à cause, en gros, d'un manque de bol et d'une exposition médiatique supérieure à la moyenne dans la mesure où c'était une finale. N'empêche que l'Équipe a eu un comportement assez malhonnête à l'égard du club, puisque le journal savait qu'il n'y avait juridiquement aucune faute et pas de dopage (même si moralement on peut se demander si c'est bien malin de jouer sous corticos...)
noComment
Ah enfin de l'argumentaire solide ENFIN !
80 % : des chiffres prouvés ( mais comment ? quelles preuves ?? )
l'argument du manque de bol ( ben oui les autres fois le racing le fait bien sans être repéré ? )
et les médias qui exposent ...
Sans oublier l'équipe journal qui informe en ayant les conclusions et qui ne devrait pas !!
Mais que JL achète le journal et tout cela se serait mieux passé !
VivaRCF
Non, pas de chiffres prouvés. Pourquoi ? Parce que justement, ce que je veux laisser entendre, c'est que ça ressemble à une pratique courante, dans la mesure où elle est autorisée. Et puis il y a rarement un contrôle anti-dopage de la totalité d'une équipe, du coup oui, c'est un "manque de bol". Et peut-être que les autres fois le Racing le fait sans se faire repérer, mais il n'y a RIEN à repérer, c'est ça mon point principal ! Rien dans la mesure où, c'est fait dans les procédures autorisées. Si L'Équipe c'était pas amusé à balancer cette info brute sans aucun traitement, les gars ne seraient même pas passé en commission, tout simplement parce que les autorités savaient qu'ils n'avaient RIEN fait... Donc oui, L'Équipe a plus désinformer qu'informer sur ce coup
vevere
"son père, ministre de la Santé et médecin cardiologue, lui a toujours interdit de faire des infiltrations. "Pour moi, le rugby, ce n’est pas ça. Mon père m'a toujours dit : si tu as mal, tu ne joues pas. Soit tu joues avec la douleur, soit tu ne joues pas."
Dan Carter like this B-)
marco_c
Mais son père trouve ça normal d'utiliser un spray contenant une substance dopante pour traiter une sinusite.