Top 14/Pro D2 - Le huis-clos total, la hantise des clubs pros
Jouer dans un stade vide, le pire pour un club de rugby.
Retrouvez les principales déclarations des présidents de clubs de Top 14 après les annonces gouvernementales.

Eric de Cromières, président de Clermont, via Midi Olympique :

Des huis clos seraient inconcevables. Ils engendreraient des coûts sans aucune recette. C'est niet. Et je vais même plus loin : l’État, à terme, coupera les aides. S'il le faisait à partir du premier juin et que notre économie ne reprenait pas en suivant, donc sans compétition ou à huis clos, la plupart des clubs sans mécènes seraient en faillite entre septembre et octobre. Ce serait donc la fin du rugby professionnel. C'est aussi simple et brutal que cela.

Bernard Pontneau, président de Pau, via France Bleu :

Il y a notamment un chiffre à retenir : 15%, c'est la valeur du montant des droits TV dans un club, et ça ne suffit pas du tout à payer les salaires, vous le comprenez bien. Ce qui fait le rugby, c'est le lien social et sociétal entre une équipe et des supporters, des abonnés et des partenaires très fidèles, il faut bien le comprendre et en avoir conscience. [...] Tous les clubs, et je dis bien tous, ont fait leurs comptes : si en septembre on joue trois matchs à huis-clos, au quatrième on est mort, on n'a plus de quoi payer le bus.

Bernard Laporte, président de la FFR, via Le Figaro :

Si on nous dit qu’on ne peut pas rejouer avec des spectateurs avant janvier, ce sera catastrophique pour les clubs professionnels. Certains mettront la clé sous la porte. Dans cette configuration, oui, il faudra une aide de l’Etat pour sauver ces clubs si importants pour les territoires.

Philippe Tayeb, président de Bayonne, via Midi Olympique :

Je crois que la solution la plus sage serait de reprendre en décembre ou janvier. Je ne vois pas comment on peut faire avant. Je crois qu’il faut laisser reconstruire l’économie de nos entreprises, retrouver la confiance de l'ensemble des amoureux du rugby. 

Jean-François Fonteneau, président d'Agen, via RMC :

Je crois que la solution la plus sage serait de reprendre en décembre ou janvier. Je ne vois pas comment on peut faire avant. Je crois qu’il faut laisser reconstruire l’économie de nos entreprises, retrouver la confiance de l'ensemble des amoureux du rugby. 

François Rivière, président de l'USAP, via le Midi Olympique :

Il aurait simplement fallu décréter la reprise au 1er octobre et si la situation s'était améliorée, on aurait avancé les dates de reprise. [...] Ce que je propose de nouveau, c'est de finir la saison actuelle à partir du 15 septembre ou du 1er octobre, de la finir fin novembre puis de se caler sur l'hémisphère Sud avec une reprise des championnats en début d'année. 

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Eh, Pau, arretez d'acheter des All Blacks (meme d'occasions) et investissez dans un bus, non mais franchement 🙂

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