Habitués à jouer le maintien, Oyonnax et l’USAP s'affrontent samedi en Top 14 dans un match qui sera décisif dans le classement final. Dernier avec 25 points, les Oyonnaxiens doivent absolument battre les Catalans s’ils veulent avoir une chance d’être toujours en vie dans ce championnat.
"Il y a plus de pression sur Oyonnax. Et on sait comment une équipe sous pression peut réagir. Donc on sait à quoi s’attendre", confie David Marty pour L'Indépendant. Une victoire permettrait aux coéquipiers de Théo Millet de recoller à l’USAP, possédant actuellement 10 points d’avance sur le club de l’Ain.
Au niveau des récents résultats, les deux clubs ont réussi à deux bonnes performances. À commencer par l’USAP, qui a battu le Stade Toulousain à domicile avec une victoire 27-17. Tandis qu’Oyonnax a réussi à accrocher un match nul sur la pelouse de l’ASM (15-15), avec une pénalité de dernière minute de leur buteur Domingo Miotti.
Une mauvaise dynamique pour Oyonnax
Un match nul relançant les espoirs des joueurs de Joe El Abd, en pleine crise après avoir enchainé 6 défaites à la suite, dont un cinglant 61-34 face à Toulouse. "Ça va être un gros combat, avec une équipe qui va beaucoup jouer au pied. Mais elle est aussi capable de jouer. Donc c’est une équipe qui ne lâche rien."
Côté Perpignan, les sang et or sont toujours dans la course, en étant seulement à 4 petits points du 9e du Top 14, l’Aviron Bayonnais. "C’est le moment où il faut être bons. C’est la période de l’année lors de laquelle il faut accélérer."
Il faut dire que l’USAP a réussi de beaux coups à domicile, en battant notamment le Stade Toulousain, le Stade Rochelais, le Racing 92 ou encore le RCT. Mais peine en déplacement. "C’est toujours ce qui vous manque à l’extérieur, avec des trous d’air de quelques minutes lors desquelles vous grillez vos chances de victoire…"
Reste à savoir si Perpignan arrivera à distancer son rival à Oyonnax, ce samedi, faisant ainsi un grand pas pour éviter la dernière place du championnat, synonyme de descente directe. "On est même dans le final du marathon. Il ne reste que huit matches. Là, nous sommes dans un tournant. Mais il y en aura d’autres, qu’on gagne ou qu’on perde contre Oyonnax ce samedi. Il n’y a rien de fait. Mais c’est certain que c’est mieux de gagner."