Il s’appelle Kalvin mais n’a - a priori - aucun lien avec une célèbre marque de vêtements. Ni avec le milieu de la musique électronique et du DJ, d’ailleurs. Il faut dire que ce Kalvin-là n’a rien d’Américain ou d’Écossais : il est originaire d’Aucamville, un petit village maraîcher du nord de la Haute-Garonne. Et joue au Stade Toulousain depuis les équipes de jeunes, après avoir été formé à Grenade-sur-Garonne.
Dimanche dernier, sur la pelouse de Pau, il a d’ailleurs fait ses débuts en Top 14. Neuf petites minutes de jeu durant lesquelles il aura notamment manqué de trouver une pénaltouche, mais lors desquelles il aura aussi (déjà) montré certaines qualités évidentes dans l’animation, à l’ouverture.
Polyvalence extrême
Pourtant, Kalvin Gourgues, 18 ans, n’est pas qu’un ouvreur, loin de là. Joueur très polyvalent, ses qualités physiques remarquables pour son âge (1m84 pour 93kg) lui permettent de jouer aussi bien 10, que centre ou 15, comme il l’a montré la saison passée en Espoirs, et ce alors qu’il était surclassé. Il avait notamment inscrit un essai lors de la finale remportée face à l’UBB.
Joueur protée, donc, choyé et annoncé comme une pépite depuis plusieurs saisons dans les entrailles de la formation toulousaine, Gourgues fait valoir de grosses qualités physiques, et aussi d’appuis, de gestuelle et de pied. Très à l'aise dans les duels, il fut notamment appelé à plusieurs reprises avec les sélections françaises de jeunes, et élu meilleur 3/4 de la tournée en Afrique du Sud des U18 en août 2022.
Sera-t-on amené à le revoir lors des prochaines semaines ? Dès ce week-end face à l'USAP ? Tout dépendra de la présence ou non de Baptiste Germain, touché face à Pau. Auquel cas Thomas Ramos devrait prendre l'ouverture et Kalvin Gourgues connaître une 2ème feuille en Top 14, à moins que Billy Searle ne soit utilisé une dernière fois avant de prendre la direction de Biarritz. À ce propos, vous le savez, le malheur des uns fait le bonheur des autres. De fait, la longue blessure de Romain Ntamack devrait lui offrir du temps de jeu cette saison, à un poste d'ouvreur où Toulouse ne compte aucun spécialiste, exceptions faites de son concurrent chez les Espoirs, Edgar Retière, et de Valentin Delpy, en double-licence avec Blagnac.
Peut-être pour emboîter le pas de son pote du centre de formation, Mathis Castro-Ferreira ? L'enfant de Maubourguet et champion du monde U20, qui a, lui aussi, effectué le stage aux États-Unis avec les pros', semble être apprécié par Ugo Mola, qui l'a déjà inscrit sur 3 feuilles cette saison et offert sa première titularisation la semaine passée.
Tandis que les "vieux" Paul Costes (20 ans), Théo Ntamack (21 ans) ou Joshua Brennan (bientôt 22 ans), champions avec les Espoirs en juin dernier, sont aussi là pour montrer l'exemple d'une formation florissante, sur qui le staff compte pleinement désormais. Raison de plus pour bien retenir le nom de Kalvin Gourgues...
Segonds to None
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1702 pointsD'après les sous-titres, c'est à Colombier qu'il aimerait jouer le garçon...
y'a pas à dire, l'IA qui crée les sous-titres est sacrément évoluée pour sortir ce subtil amalgame entre "Colomiers" et "le club à la colombe"...
RNP
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20286 pointsC'est sur que 94kg à 18 ans ça aide d'autant que le garçon parait plutôt affuté.
Il s'est un peu troué sur sa pénalité à Pau mais c'est le prix de l'apprentissage (il espérait pouvoir faire une "Ntamack" en suivant 😉). Vu sa polyvalence, c'est certain que la blessure de R. Ntamack va lui permettre de se montrer.
La première mi-temps de Castro-Ferreira m'a semblé intéressante. Dommage quand même qu'on est "rendu" Banos à Mont-de-Marsan. Il m'a vraiment fait forte impression sur les trois premières journées.
NeST
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16305 pointsIl me semble que Banos a dit avant de partir : I'll be back
Cela laisse présumer du registre qu'il va donner pour son retour à Toulouse d'après vous ? 😁
(pour les incultes : https://www.dailymotion.com/video/x89y6v0)
Jeu de main
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18555 pointsEn ce moment, Ugo le fait s'entraîner à taper au pied, et tous les coups de pied, 7 sur 7, 24 heures sur 24. Pour le reste, on verra plus tard, il faut qu'il bosse encore. À suivre !