Depuis plusieurs années, force est de constater que l'Italie se présente dans le 6 Nations dans la peau d'une victime expiatoire, plutôt que comme un véritable outsider, capable de renverser les autres nations de la compétition. La Squadra Azzura reste une équipe appréciée en France, déjà de par ses origines latines. Puis aussi, parce que dans les années 2000-2010, de nombreuses figures emblématiques de cette équipe évoluait dans notre championnat domestique.
Oui mais voilà, aujourd'hui, les Azzuri ne semblent plus en mesure de rivaliser et pataugent depuis de multiples années, à la recherche d'un succès dans le Tournoi qui les fuit depuis 2015. Heureusement, l'Italie entretient l'espoir de jours meilleurs, grâce à une jeune génération flamboyante, promise à un bel avenir. Au moment de faire l'état des lieux à quelques heures du Tournoi, le site italien OnRugby reste optimiste pour la suite, dans la lignée d'une jeune garde prometteuse, sans toutefois omettre de préciser que l'écart avec les meilleurs reste encore grand : ''Une équipe qui se reconstruit avec un nouveau staff technique et de nombreux jeunes (d'un grand intérêt), dans un des 6 Nations au plus haut niveau jamais vu. Au cours des 10 derniers mois, l'Italie a dû tout recommencer, tandis que les autres puissances européennes, déjà sur le sommet de la vague, se développaient encore, remportant des victoires de poids contre les Nations du Sud en novembre 2021. 2021 a confirmé que l'écart avec les grosses écuries reste large et qu'il faudra du temps et du travail pour tenter de le combler mais ma confiance ne manque pas en ce sens, vu la bonne qualité qui se dégage des nouvelles générations''.
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Pour cette rencontre face à la France, Sky Sport Italia ne s'y trompe pas. L'écart entre les deux nations voisines est immense, et il faudrait un exploit invraisemblable pour voir les hommes de Kieran Crowley s'imposer : ''L'Italie et la France, si différentes et si semblables, si différentes et si proches.'' Avant d'évoquer les différents joueurs italiens qui garnissent les effectifs des clubs français. La Gazzetta, de son côté, revient sur les jeunes joueurs qui officieront à Paris : ''Kieran Crowley lance la jeune garde italienne en France, avec quatre novices''. Avant de poursuivre : ''Deux novices dans le XV de départ, deux autres sur le banc, une équipe très jeune. Kieran Crowley prend ses risques et lance une Italie expérimentale pour défier la France dimanche à Paris (16 heures).'' Les attentes restent assez importantes sur Tommaso Menoncello qui performe avec Trévise depuis le début de saison (9 matchs, 4 essais) et qui fêtera sa première sélection à Saint-Denis. La Gazzetta poursuit : ''Tommaso Menoncello 20 ans à l'aile et Toa Halahifi, numéro 8 de 28 ans feront leurs débuts en tant que titulaire''. ''Tommaso Menoncello, est peut-être le meilleur trois-quarts italien en termes de performances sur cette première partie de saison'', poursuit OnRugby. ''Il n'a pas eu une approche facile et sa préparation a été tronquée par une blessure, mais parmi les nouveaux Azzuri, il fait partie de ceux qui ont fait preuve d'une plus grande solidité par rapport à son jeune âge.'' Les Bleus sont prévenus.
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Mais surtout, pour faire un coup à Paris, les médias italiens comptent énormément sur leur charnière, Varney-Garbisi. Les deux joueurs sont l'avenir de cette équipe. La Gazzeta place beaucoup d'attentes sur les deux jeunes hommes, afin de tirer un trait sur les déconvenues passées : ''Si nous considérons que Crowley confiera le milieu du terrain à Paolo Garbisi, 21 ans, et Stephen Varney, 20 ans, l'intention est claire : pour se débarrasser du fardeau des 32 défaites consécutives dans le 6 Nations, il faut compter sur ceux qui ont peu à voir avec le passé.'' OnRugby poursuit : ''La charnière Varney-Garbisi est toujours très intéressante. Les deux sortent d'une première partie de saison différente, le premier très bon à Montpellier, quelques difficultés en revanche pour le second à Gloucester..''
Pas sur la feuille de match à Paris, arrivé en cours de préparation, Ange Capuozzo suscite de son côté, de grandes attentes de l'autre côté des Alpes : ''Et puis Ange Capuozzo frappe à la porte. L'arrière grenoblois a fait preuve de qualité et de régularité ces dernières années, mais la Pro D2, ce n'est pas le Top 14, ce n'est pas la Premiership et même pas l'URC. Pour faire le grand saut de la deuxième division française au niveau international, il faut du mental et du sang-froid, comme l'a démontré Jaminet, qui a endossé le numéro 15 de la France directement de Perpignan.''
Pour conclure, plus que l'idée d'une victoire qui paraît hypothétique, OnRugby attend de cette équipe qu'elle joue sans complexe : ''En résumé, il n'est pas facile lors de ce tournoi de trouver une ouverture pour rêver, car les autres adversaires sont forts et ''en mission''. Mais au-delà de la rhétorique facile (on part à 0-0, on joue à 15 contre 15) s'il y a quelque chose que cette équipe peut et doit avoir c'est le courage d'oser, la force (voire mentale) d'en découdre à chaque balle et se débarrasser de toutes les peurs, surtout mentales laissées par des années de défaite''.
Amis à Laporte
Par contre BO impératif pour la France !!!!
Marc Couasnon
Pour moi le seul joueur de classe internationale de cette équipe, c'est Monty IOANE.
Dupont9A
Ils feraient de compter sur les "mutandite" pour les distraires la presse Italienne.
Dupont9A
Mieux*