Tournoi des 6 Nations - Les 5 points à retenir de la victoire de l'Angleterre au Pays de Galles
Le choc entre l'Angleterre et le Pays de Galles a tenu toutes ses promesses.
L'Angleterre est venue à bout du Pays de Galles ce samedi aux termes d'un match à couper le souffle. Invaincue, elle peut encore rêver du Grand Chelem.

16e victoire de rang pour l'Angleterre

Qui arrêtera le XV de la Rose ? On a longtemps cru le Pays de Galles capable de renverser les Anglais et de les priver à la fois du Grand Chelem et du record du monde de victoires consécutives. Mais à l'image de leur match face aux Français, les joueurs d'Eddie Jones ont fait preuve de maturité, de maîtrise - malgré plusieurs surnombres et occasions manquées - et pour dominer des Gallois qui ont tout donné comme à leur habitude. C'est notamment sur le physique que les Anglais ont fait la différence après un match ultra animé.

Une première mi-temps d'une rare intensité

Mis à mal par les Français la semaine passée à Twickenham, les Anglais ont tout de suite mis la main sur ce match au sommet (73 % de possession, 80 % d'occupation après 20 minutes). Pour reprendre Matthieu Lartot, "ça a tapé très fort" avec un Nathan Hugues extrêmement disponible (15 courses, 30m parcourus) côté anglais. Grâce à des libérations rapides, les hommes d'Eddies Jones ensuite mis les Gallois sur le reculoir. Mais ces derniers n'ont pas craqué si facilement et il a fallu attendre le 27e temps de jeu (3min30 sans faute de main) pour voir Ben Youngs marquer en plongeant au centre du maul.

L'Angleterre et le Pays de Galles au-dessus du lot ?

Tournoi des 6 Nations - Les 5 points à retenir de la victoire de l'Irlande en Italie (63-10)Si l'Irlande a été impressionnante ce samedi, il faut relativiser l'opposition proposée par l'Italie. Mais que dire du match proposé par les Anglais et les Gallois à Cardiff. Une statistique en dit long sur la qualité et l'intensité du jeu proposé : à la 29e, il n'avait seulement eu que deux mêlées. Les joueurs des deux formations se sont donnés corps et âme. On a notamment vu des lancements de jeu très léchés en attaque à l'image de celui qui a amené à l'essai de Liam Williams juste avant la mi-temps avec Rhys Webb à la manœuvre derrière une mêlée. Ou encore de la justesse à la 76e lorsqu'une superbe passe de Farrell après une relance a vu Eliot Daly crucifier les Gallois.

La défense héroïque des Gallois

S'il y a eu de l'intensité en attaque, il y en a également eu en défense de chaque côté. Elu homme du match, l'Anglais Joe Launchbury a terminé la rencontre avec 20 plaquages. Mais en terme d'intensité, c'est le troisième ligne Ross Moriarty qui a été impressionnant en distillant quelques savoureux caramels. La troisième ligne galloise a d'ailleurs été énorme dans ce domaine puisque Warburton et Tipuric ont cumulé 36 plaquages. Mais globalement, c'est toute l'équipe du Poireau qui a fait don de son corps pour stopper les assauts anglais avec notamment 13 plaquages du centre Williams et 14 de l'ouvreur Biggar. Lequel s'est notamment fendu d'une interception à la 65e qui aurait pu changer le résultat final.

Le coaching encore gagnant d'Eddie Jones

Le gourou australien a encore frappé. Ben Te'o n'a pas marqué comme la semaine passée face aux Français, mais les remplaçants ont une fois de plus étaient déterminants dans le succès anglais. Ce qui vient tout de suite à l'esprit, c'est le grattage gagnant du jeune pilier remplaçant Kyle Sinckler alors que les Gallois tentaient de revenir dans le camp anglais pour reprendre le score. Mais il ne faut pas oublier l'apport dans le jeu de Danny Care, dont la vitesse d'éjection a permis à l'Angleterre de mettre le Pays de Galles sous pression avec Ben Te'o lancé plein fer. À l'inverse, les remplaçants gallois comme Davies, Faletau ou encore Roberts n'ont pas autant pesé sur la rencontre.

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Ce n'etait pas match of the Century non plus.....(comprendra qui suit..)

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