En pleine lutte pour son maintien en Top 14, le club breton pourra compter sur Eliott Roudil, centre expérimenté de la Section Paloise, pour la saison prochaine. Une signature confirmée par Olivier Cloarec, président du RCV, dans une interview à Midi Olympique.
Anticiper la suite, quel que soit le scénario
Passé par La Rochelle puis par Pau, Roudil affiche un joli CV avec plus de 100 matchs de Top 14 dans les jambes. Joueur propre, fiable en défense comme en attaque, il n’a peut-être pas la hype des stars du Top 14, mais son profil colle parfaitement à la philosophie vannetaise : du sérieux, de l’humilité, et une grosse envie de prouver.
En coulisses, Vannes avance sur plusieurs tableaux. Maintien ou descente, il faut bâtir un effectif capable de répondre présent. Comme le souligne Olivier Cloarec : « Nous avons toujours misé sur des joueurs moins connus, qui n’évoluaient pas au plus haut niveau, des jeunes à fort potentiel. »
Un casting où Roudil, 28 ans, arrive comme une vraie valeur sûre. Il a d'ailleurs signé jusqu'en 2028, selon les informations de La République des Pyrénées. Preuve de son envie d'aider le club breton sur le long terme.
Un recrutement entre incertitudes et ambitions
Avec 25 contrats arrivant à terme et un classement fragile (13e ex-aequo), le RCV navigue à vue. « Nous avons commencé par essayer de convaincre les joueurs que nous souhaitions conserver. » Attirer des joueurs confirmés, sans garantie de rester en Top 14, c’est un vrai casse-tête. « Notre projet attire grâce à ce stade, cette ferveur, nos 24 guichets fermés », rappelle Cloarec.
Mais face aux cadors comme Toulouse ou le Racing, il faut ruser. Pour rappel, le 2e ligne de Langon Thomas Geffré sera également Vannetais l'an prochain. « En cas de Pro D2, il faut aussi être capable d’avoir une équipe la plus compétitive possible, et peut-être qu’il faut faire des paris dès maintenant. »
En misant sur Roudil, Vannes sécurise un joueur expérimenté, capable de guider les jeunes et d’apporter sa science du jeu. Un pari malin, typique du recrutement vannetais. Et un signal fort envoyé aux supporters : quel que soit l’avenir, le RCV continue de construire.