TRANSFERT. TOP 14. Manu Tuilagi à Bayonne, vrai renfort de poids ou simple coup marketing ?

Le centre des Sale Sharks rejoindra la côte basque dès cet été pour continuer à consolider le projet Bayonnais. Une nouvelle recrue de haut standing avec Joris Segonds, Baptiste Chouzenoux ou encore Giovanni Habel-Kueffner, qui débarqueront eux aussi à Bayonne pour la prochaine saison.

Prime à l’expérience

Dans la lignée des Tuilagi, Manu est un joueur hyper puissant, dynamique, aussi actif en attaque qu’en défense. Le natif des îles Samoa se distingue souvent par des énormes plaquages, même sur un pilier comme Ben Tameifuna lors de la rencontre de Champions Cup en 2016, entre Leicester et le Racing 92.

Malgré un style de jeu très physique, le centre du XV de la Rose s’inscrit dans la longévité avec son équipe nationale. Cela fait maintenant 13 ans qu’il a fait ses débuts, lors d’un match de préparation à la Coupe du Monde en 2011. Un mondial en Nouvelle-Zélande, où Manu Tuilagi a brillé, en commençant la plupart des rencontres.

Son principal fait d’armes restera son match contre les All Blacks à Twickenham en 2012, lors de la plus large victoire de l’Angleterre face à la Nouvelle-Zélande (38-21). Une performance lui ouvrant les portes des Lions britanniques en 2013, lors de la Tournée en Australie.

Un joueur peu épargné par les blessures

Malgré son expérience au niveau international et ses trois Coupes du Monde disputées (2011, 2019 et 2023), Manu Tuilagi ne compte que 60 sélections. Des absences à répétition principalement dues à ses multiples blessures. Notamment en 2014, où il avait joué 5 matchs blessé sans prévenir son staff, résultat : 15 mois sans compétition.

En recrutant l’oncle de Posolo Tuilagi, Bayonne récupère un joueur talentueux capable de faire basculer une rencontre. Mais aussi un homme de 32 ans, qu’il faudra gérer sur et en dehors du terrain, pour exploiter au maximum ses capacités sur une saison de Top 14. Lui qui a seulement disputé 40 matchs avec les Sale Sharks, depuis son arrivée au club en 2020.

Une chose est sûre, l’auteur d’oreilles de lapin derrière le premier ministre britannique de l’époque David Cameron, sera une attraction de l’Aviron Bayonnais la saison prochaine.