“Notre rêve, c’est qu’il joue en Top 14.” Voici les pensées qui animaient Yevheniia et son conjoint lorsqu’il était parti jouer du côté de l’US Orthez en Fédérale 2. Davyd est un jeune ukrainien et un rugbyman international de son pays. En janvier, il revient dans son pays, pour des problèmes de VISA, après des premiers moments passés dans son nouveau club du sud-ouest de la France. Cependant, il ne pouvait se douter que la guerre éclaterait avant son retour, non loin des Pyrénées. Le récit de ce deuxième ligne de tout juste 20 ans est raconté à travers le témoignage de sa compagne Yevheniia dans un article de La République des Pyrénées. Venue en mars, elle vit désormais seule.CARNET NOIR. Décès au combat de l'ancien capitaine et président de la Fédération ukrainienne de rugby Oleksi Tsibko
En effet, la jeune femme a expliqué être venue en France en pensant que la situation ne durerait que quelques jours. Or, elle confie : “Je pensais cela, mais la guerre ne dure pas seulement 2-3 jours.” Désormais éloignée de ses proches, elle apprend le français dans le but de trouver un travail. Elle déclare que “l’équipe de rugby (l’a) beaucoup aidé.” Et explique aussi que son petit ami continue de s’entraîner au pays. Yevheniia confie même que “les joueurs sortent pour s’entraîner une fois que les bombardements sont terminés.” Pour appuyer ses propos, les images du terrain du RC Olymp ont récemment fait le tour des réseaux sociaux. En effet, le Dynamo Stadium qui accueille le club de rugby de la ville de Kharkiv a été la cible de bombardements dégradant l’enceinte du plus important club d’Ukraine.
Сьогодні в Харкові "дісталося" стадіону "Динамо"
Today in Kharkov "got" Dynamo stadium😪😡#stopwar #rugbyeurope #rugbyworld #ukraine #Kharkiv #УкраїнаПереможе #СлаваУкраїні #StopPutin #StopRussia pic.twitter.com/A7TtJVw87R— Ukraine Rugby (@RugbyUkraine) May 3, 2022
Quand le média local lui demande si elle compte rester en France ou repartir en Ukraine pour être avec ses proches, cette dernière répond : “Je vais rester ici, car c’est là que mon petit ami doit jouer. Dans le futur, on aimerait fonder une famille. Donc là où ira Davyd, j'irai." Son conjoint n’a pas encore intégré l’armée ukrainienne, une convocation officielle pourrait cependant l’obliger à s’y présenter.RUGBY. PORTRAIT. Nous, rugbymen ukrainiens en temps de guerre
oc
On n'est jamais vraiment seul(e) en FRANCE , c'est ça la civilisation !